lundi 26 avril 2010


Ma petite chronique…. !

« On jugerait bien plus sûrement un homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense » Victor Hugo.
Je rêve beaucoup, dans la réalité aussi ! Dans le sommeil nous sommes tous égaux, pas dans la réalité hélas.

La burqa, le volcan, Ribery, la polygamie, est-ce que tous ces sujets d’actualité sont aussi importants qu’ils paraissent ? Pour la burqa j’ai un avis, pourquoi se cacher et renier la reconnaissance de soi ? C’est un avis de femme et pas de politique. Le volcan a fini d’occuper la majeure partie des journaux télévisés, on sait à peine si il est toujours en éruption ! Le nom de ce volcan avec plein de lettres chères ferait la joie des joueurs de scrabble, s’ils avaient la possibilité de jouer les noms propres, j’espère que ce ne sera jamais le cas.

Pour Ribery, je ne comprends pas qu’une galipette occupe autant les médias, c’est une affaire privée qui ne regarde que sa famille, il saute bien sur les ballons, pour un footballeur c’est le plus important. Je suis consternée de voir un Tiger Woods venir s’excuser de tous ses déboires sexuels, en France pays de la gaudriole, enfin de réputation, nous ne finirions pas de voir nos politiques ou nos sportifs occuper les temps d’antenne, on s’en fiche !!! On a Voici chez le coiffeur….
Quant à la polygamie, c’est un sujet plus grave, il y a des femmes qui sont partageuses, mais la loi doit être respectée. Ne nous voilons pas la face (tiens peut-être une raison pour porter la burqa) il y a des européens qui pratiquent une sorte de polygamie, une femme officielle, une ou plusieurs maîtresses, nous avons un exemple célèbre. Comment prouver la polygamie ?
Il me semble que tous ces problèmes sont entrain de nous dépasser, nous nous embourbons.
En attendant on ne parle pas de la crise qui continue à faire des ravages.

Nous entendons souvent le mot retraite, retraite du travail, maison de retraite, j’ai l’impression que l’Europe ne sait plus quoi faire des personnes âgées, les états, les familles, on nous fait vivre de plus en plus vieux, et après ? J’entendais un journaliste dire « la retraite était prise à 65 ans, mais nous savions que les gens disparaissaient à 70 ans », ce n’est plus le cas.
Lorsqu’on est personnellement confrontée au problème de la maison de la retraite pour un de ses parents, la décision est difficile à prendre. Les conditions de vie ne sont plus les mêmes qu’il y a 50 ans, la vieillesse est synonyme de décrépitude, difficile de garder les aînés avec nous.
Je me souviens d’une petite fille, que ses parents devaient mettre en pension, ils lui donnaient la main pour franchir la porte. Cette petite fille ne supportait pas l’enfermement, elle se sentait abandonnée, roublarde elle faisait couler ses larmes sur les lettres qu’elle adressait à ses parents, cette même petite fille devra peut-être un jour donner la main à ses enfants pour rentrer en maison de retraite !!
L’acceptation doit être difficile lorsqu’on est lucide, mais il y a des problèmes qui paraissent insolubles, des maisons de retraite pleines et très chères, des « vieux » qui ne peuvent plus rester chez eux, un parent de 90 ans et des enfants qui sont à la retraite ou qui quelquefois disparaissent avant les parents, nous n’avions pas prévu tout ça, en disant nous, je pense à ceux qui nous gouvernent. L’état providence, il ne fallait pas nous habituer à ça. Mais pourquoi est-ce que les pays du tiers-monde ne sont pas confrontés à ce problème ? Durée de vie moins longue, une autre culture, l’habitude de vivre tous ensemble ? Pour nous ce n’est plus possible.

Laurent Terzieff sacré meilleur comédien. Il était très beau jeune, il est aussi un acteur magnifique à 74 ans.

Petit coin lecture : J’ai fini le livre d’A. Jardin « Chaque femme est un roman », j’ai aimé, mais pas certain que vous aimiez, je ne le conseille pas aux psychorigides, si vous êtes un peu hurluberlu-e-, fantaisiste, rêveuse, si vous aimez vivre dans l’imaginaire, vous aimerez. Il parle bien des femmes, et surtout de sa mère qui est tout sauf conventionnelle. Alexandre Jardin sait créer le rêve.

J’étais en manque de livres après celui-ci, petit tour à la Fnac, je me suis aperçue que je n’avais acheté que des livres d’auteurs étrangers, sauf un. « Soie » d’Alessandro Baricco, un roman culte, il a été publié en France en 1997. « La solitude des nombres premiers » de Paolo Giordano.
« Le mec de la tombe d’à côté » d’une suédoise Katarina Mazetti.
Un livre d’un écrivain qui publie sous différents noms « C’était notre terre » de Mathieu Belezi prix des lecteurs en 2010, de plus un des personnages s’appelle Marie-Claire. Je cultive la nostalgie en ce moment, est-ce bon signe ?

Je suis bien sérieuse aujourd’hui, alors vite passons aux dessins, internet est chronophage, je ne fais plus rien :

Oui les voyageurs rentrent en France, ils auront eu des vacances supplémentaires, peut-être pas dans les meilleures conditions.










La libération des femmes. Hier soir il y avait une émission sur le féminisme qui a l’air de s’essouffler, rien n’ai jamais acquis, il ne faut pas s’endormir, le réveil risque d’être dur.






Des traces importantes de médicaments dans les eaux traitées, ben ! Il y a aussi des traces de Viagra ? Sûrement. J’en connais qui ne vont plus acheter de l’eau en bouteille, mais qui feront boire uniquement de l’eau du robinet. Vous vous sentez concernés…..Il vaut mieux en rire.

Bye MClaire.

mercredi 21 avril 2010


« Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut » Cicéron

Si tout était si facile, il y aurait beaucoup de gens heureux. Du temps de Cicéron il n’y avait pas d’Ipod, de console de jeux, un jardin et des livres suffisaient. J’ai des livres, un jardin qui recommence à prendre forme, mais cette année pas de jardin potager, le jardinier n’avait pas le cœur à s’y mettre, il laisse en jachère, juste quelques fraises que les oiseaux vont nous disputer. Nous avons une belle azalée, ça ne se mange pas, mais c’est un régal pour les yeux.

Pour la bibliothèque, une phrase lue dans le prologue du livre d’A.Jardin « Il ne faut pas garder les mêmes livres toute sa vie. On a l’âge de sa bibliothèque ». Je suis d’accord, régulièrement je fais du vide, j’aime les bibliothèques en désordre, les livres cornés, déprimant des étagères chargées de livres qui semblent ne jamais avoir été lus.

Il fait très beau en ce moment en Bretagne, le nuage de cendres n’a même pas réussi à nous cacher le soleil. Toute cette effervescence autour de ce nuage invisible me paraît exagérée, le principe de précaution est entré dans la constitution, ne prenons plus aucun risques, ont-ils raison ? Les certitudes scientifiques, parlons en, on envoie des sondes sur Mars, mais nos savants sont incapables de nous dire si les retombées du volcan sont vraiment dangereuses.
Les moyens manquent ? Vous passez d’une chaîne télé à l’autre, le même discours, les mêmes intervenants, c’est branle-bas de combat chez nos ministres, mais à la fin qui va payer ? Ceux qui ne peuvent jamais partir ?
Les personnes qui habitent au bout des pistes ont goûté au bonheur d’entendre les oiseaux chanter, moi je peste contre les mêmes oiseaux qui me réveillent à 6h du matin régulièrement,
Liberté-égalité-fraternité !! Les habitants de Roissy ont dû beaucoup aimer les volcans d’Islande. Ceux qui devaient mettre leur belle-mère dans l’avion, après un séjour chez eux, un peu moins (je rigole !). Mais au fait, j’ai beau scruter les nuages, je n’ai pas encore vu un seul héron cendré tomber du ciel, les particules ne sont donc pas si dangereuses, les hérons ne volent pas aussi haut, c’est vrai. Je publie cette gazette au moment où les avions revolent et ils arrivent tous à bon port.

En lisant, je me suis arrêtée sur deux phrases :

« Chacun a ses soucis et la vie des uns ne regarde en rien celle des autres ». C’est triste ce manque de solidarité, j’ai été élevée dans ce qui pouvait paraître une tribu, des oncles, des tantes, des cousins et cousines, tout ce petit monde se côtoyait sans cesse, la vie des uns regardait celle des autres, les chagrins et les joies des uns étaient ceux des autres, j’ai d’ailleurs toujours beaucoup de mal à ne pas communiquer, je raconte. Les personnes introverties restent pour moi un mystère. Tout a explosé à notre arrivée en France, au début nous nous recherchions, et la vie a fait que les uns se sont installés dans le sud, d’autres dans le nord, à l’est, les plus âgés sont partis, les plus jeunes ont eu à bâtir leur vie, les visites se sont espacées, jusqu’à devenir inexistantes. Nous avons tous créé une famille, oui chacun a ses soucis et la vie des uns ne regarde en rien celle des autres.
J’ai repensé à cette phrase en bavardant avec ma voisine du bout du chemin, je passe devant chez elle tous les jours et je ne savais pas qu’elle avait glissé sur une plaque de verglas cet hiver, une partie du bassin brisé, elle qui vit seule devait attendre que ses enfants viennent s’occuper d’elle en fin de journée, si j’avais su j’aurais pu faire quelques petites choses pour elle, mais comme la vie des uns ne regarde pas celle des autres, je n’ai pas su.

L’autre phrase « Tu peux si tu veux ». Ce n’est pas vrai. Je veux jouer une partie parfaite au scrabble et je ne peux pas. Je n’ai jamais topé une partie. Entre le verbe pouvoir et le verbe vouloir, il y a le verbe savoir, sans ce verbe les deux autres ne sont rien.
Il faudrait que j’apprenne et surtout que je retienne les neuf lettres, les 7+1, les anagrammes, programme impossible pour moi.
Arrêtons de dire aux enfants « Tu peux si tu veux », ils peuvent mettre toute leur volonté à réussir leur parcours scolaire et ne pas y arriver, en être très malheureux, ils font ce qu’ils peuvent. Je suis d’accord, il y en a qui n’exploitent pas toutes leurs possibilités, j’en connais.
Ce n’est pas en disant « Tu peux si tu veux » que les résultats s’amélioreront.

On pourrait ajouter une autre phrase que l’on entend souvent à la fin d’un tournoi « Si j’avais vu ce scrabble, j’étais tout près du top » Avec des si…Napoléon aurait pu gagner la bataille de Trafalgar contre Nelson, mais il a été battu. Seule la victoire est belle.

J’ai fini de lire « Mystère en ligne » écrit pas un scrabbleur Québécois, distrayant, des choses bizarres se passent sur un site de scrabble en ligne. L’informatique n’est pas sans risque, les espions veillent. J’ai aussi retenu une chose, le soir au moment de se quitter les joueurs se disent « Babaille » et non pas « Bye ». Les liens se tissent entre joueurs du bout du monde, leur forum est beaucoup plus restreint que celui d’ISC, un forum (celui d’Isc) qui ne gagne pas toujours à être lu, mais nous ne sommes pas obligés d’afficher ce canal.
Je vais commencer le livre d’Alexandre Jardin « Chaque femme est un roman » Tout un programme.

Les dessins :


Toujours sur les avions qui ne volent pas, ou qui commencent à voler
















Sur le nuage.













« Chaque femme est un roman » Tout un programme.












Sur le foot qui ne va tarder à envahir nos écrans. Mais si nous ne nous intéressons qu’à l’équipe de France, nous risquons d’être très vite libres de faire autre chose.






Bye…MClaire

vendredi 16 avril 2010


J’avais oublié.. Je suis aussi allergique au GPS :

A ajouter à ma liste des allergisants le GPS, récapitulons : Le téléphone portable, le lecteur DVD, la machine à laver la vaisselle et le GPS. 40 ans de conduite, et je n’ai jamais eu besoin d’un GPS, une bonne carte routière, une langue bien déliée pour demander mon chemin et le tour est joué, il est vrai que les hommes ne demandent jamais leur chemin, j’ai longtemps pensé que c’était de la timidité, mais non, de l’orgueil tout simplement, ne pas avoir l’air d’un plouk, dès que ce truc nommé GPS est sorti sur le marché, ils se sont tous rués dessus ; mais voilà, l’autre jour des amis sont venus nous voir avec leur indicateur de chemin, manque de bol, notre rue toute fraîchement nommée ne figurait pas sur le plan, lui têtu « je vais trouver », trois coups de fil plus tard en suivant mes indications ils sont arrivés, le GPS n’a servi à rien.

Christian n’a aucun sens de l’orientation, rare chez un homme, il peut se perdre dans une galerie commerciale, je suis son GPS.
D’après les psys, le sens de l’orientation dans l’espace chez l’homme viendrait du temps des cavernes, pour ramener le produit de la chasse à la grotte, imaginez que nous ayons vécu ensemble à cette époque, nous aurions souvent eu faim, Christian n’aurait jamais trouvé le chemin de la grotte. Gloire aux hypermarchés bien fléchés.
Il nous arrive aussi des aventures, mon mari au volant, je m’endors tranquillement sur l’autoroute Paris-Rennes, pour une fois que nous le prenions, je me réveille un moment plus tard et un brin d’inquiétude me taraude, je ne reconnais rien de cette autoroute, c’est vrai elles se ressemblent toutes, mais tout de même…Grosse pancarte, au lieu de Rennes, Orléans, joli détour n’est-ce pas ? Une autre fois, en rentrant du festival de Cannes, en compagnie de deux copines scrabbleuses, Christian conduisait, je m’étais retournée un bon moment pour parler d’anagrammes, erreur fatale, j’aurais dû y penser, il ne fallait pas que je me retourne, je suis chargée de contrôler les panneaux, au lieu de Nantes, la pancarte indiquait Poitiers. Quelques centaines de kilomètres en plus.
Il m’arrive de m’amuser, je ne dis rien, le GPS humain est muet (c’est rare !), et je laisse le chauffeur sans indications, vous me croirez si vous voulez, Christian tourne toujours à droite, il s’en fiche des panneaux indicateurs, la France est belle, visitons là !! Alors me direz- vous, pourquoi ne pas acheter un GPS ? Non, j’adore les cartes routières, les atlas qui mentionnent tous les petits villages, et en nous perdant nous faisons de belles découvertes, nous ne sommes pas à 5mm près, de cette façon nous avons visité toute la Corrèze profonde, magnifique, nous avons aussi surgi en plein marché de Liège en Belgique avec notre caravane, slalomer, il n’y avait plus que ça à faire, ou dans une rue de Dôle qui finissait en cul de sac avec des marches à descendre, pas pratique en tractant une caravane, il n’y avait plus qu’à rire et à tout décrocher aidés par les passants. En Norvège il y avait deux routes qui descendaient vers le camping, et le guide mentionnait bien « Ne pas prendre la première qui est dangereuse, prendre la deuxième » j’ai pris la carte à l’envers, tout était de ma faute j’ai assumé, et nous sommes descendus par une route bâtie sur une paroi de montagne avec une caravane de 5m, les freins chauffaient au-delà du raisonnable, pas un mot dans la voiture, je regardais avec effroi la vallée en bas… Arrivée au camping crise de larmes « Mais comment allons nous faire pour repartir par cette route, il faut absolument que nous allions voir l’autre tout de suite » Christian « Mais ne t’inquiète pas, nous allons demander un hélico avec un treuil » Je ne riais pas du tout. L’autre route était splendide, praticable, sans danger. Voilà que des souvenirs..Sans GPS. La route n’est pas un long fleuve tranquille avec nous.

Vous aimez les spectacles de fin d’année à l’école ? Dans deux mois ce sera la fin de l’année scolaire, j’espère que nous échapperons au spectacle de patins à roulettes, ou à la fête des écoles, les parents ne trouvant pas toujours le temps de s’y rendre, nous nous dévouons, enfin le moins possible. Je n’ai jamais aimé assister au spectacle de fin d’année ou de danse des enfants, je m’ennuie, je n’arrive pas à m’attendrir devant les minots qui chantent faux et qui parlent faux, j’adore mes enfants, mais là non, c’était vraiment un gros sacrifice. Au dernier show des danseuses sur patins à roulettes, en l’occurrence celui de ma petite fille, nous avons souffert, vous ne pouvez pas savoir, assis sur des gradins d’une salle de sport, nous ne savions pas qu’il y aurait 21 scènes, j’ai bien dit 21, avec entracte d’accord, pour nous gâter, la musique est tombée en panne, il a fallu qu’elles recommencent toute une scène, par miracle nous avons trouvé deux chaises après l’entracte et nous nous sommes garés dans un petit coin, Christian s’est endormi et moi je sommeillais, faut dire qu’il était plus de minuit et elles patinaient toujours, j’ai été prise d’une crise de fou-rire en imaginant la tête des organisateurs qui auraient découvert un papy et une mamie indignes endormis dans un coin, seuls sur leur chaise. Evidemment, dans ce cas, je suis très hypocrite et je félicite Clarys pour la démonstration, « Alors, mamie tu reviendras l’an prochain ? » Grrrr….

Eruption d’un volcan, la nature reprend ses droits et la moitié de l’Europe est paralysée, les avions sont cloués au sol, la nature nous rappelle quelquefois que l’homme est dérisoire, rien.
La masse de ce que nous connaissons est infime par rapport à l’inconnu, un volcan peut cracher des cendres pendant combien de jours, de semaines ? Personne ne peut répondre.
L’avenir est mystérieux, mais nous agissons comme si nous étions maîtres de cet avenir.

J’ai donc laissé tomber « Trois femmes puissantes », plus tard peut-être. Je me suis aussitôt mise à lire « Seule Venise » de Claudie Gallay, vous avez sans doute aimé « Les déferlantes » du même auteure, là c’est un peu le même rythme, de la douceur, une femme qui arrive à Venise en hiver presque par hasard, après un chagrin d’amour qui l’a détruite, elle va rencontrer des personnages locataires de sa pension de famille, l’ aristocrate russe est attachant, et surtout un libraire qui fera renaître en elle le sentiment amoureux et lui fera oublier le passé, c’est bien écrit, des phrases courtes, on se laisse emporter par l’histoire et l’auteure nous fait découvrir Venise hors saison, on aurait presque envie de prendre un train et de visiter cette ville l’hiver. J’ai connu Venise la nuit, toute une nuit à marcher, se perdre dans un dédale de ruelles, surprenant !!
J’ai un livre à lire écrit par un amateur de scrabble, Jean-Luc Gordolon « Mystère en ligne »,
L’intrigue se déroule sur le forum d’un site de scrabble.

Les dessins :

Oui, l’âge de la retraite sera reculé, c’est une certitude.












Toujours la rumeur. Bye. MClaire

lundi 12 avril 2010


UN PEU DE TOUT :

Le soleil est là avec un petit vent d’est, rien n’est jamais parfait, je me suis mise sur mon transat à l’abri et j’ai commencé à lire « Trois femmes puissantes » le livre est tombé de mes mains, je n’arrive pas à me concentrer dans le jardin, les oiseaux, les plantes qui reprennent vie, tout me distrait, et je l’avoue un petit somme me surprend quelquefois. Quant au livre, je pense que j’avais raison de ne pas franchir la frontière de l’achat, son univers me laisse un peu indifférente, je le lis, mais sans passion, j’aime bien les histoires structurées et qui ont une fin, je vais tout de même aller jusqu’au bout, la troisième histoire sera peut-être plus passionnante.
Nous ne sommes pas obligés d’encenser le Goncourt, d’ailleurs je préfère souvent le Goncourt des lycéens.

Nous allons ressortir nos vêtements d’été dans quelques semaines, alors à vos crèmes dépilatoires, j’ai ri en découvrant ce dessin, il faudra traquer le poil.
La vie est vraiment mal faite, nous rasons et les hommes perdent leurs cheveux, Christian a une idée, pour cacher sa tonsure il pense se faire tatouer sur son crâne un petit jardinier qui tond la pelouse !! Original non ? Il faut bien délirer quelquefois. (Ma fille, si tu lis cette gazette, ce n’est pas vrai, papa ne le fera pas, ne t’inquiète pas !)

Si en rentrant dans une boutique on vous répond que ce que vous demandez est « One shot », vous risquez d’avoir un air interrogatif, One shot ? Cette expression était réservée aux bandes dessinées qui n’appartenaient pas à une série. Maintenant un parfum est one shot, un vêtement est one shot, une voiture est one shot. Voilà, je vous ai mis au parfum, vous aurez l’air moins surpris lorsqu’une vendeuse vous dira « c’est un article one shot » au lieu d’un article hors série, tout bêtement.

En écoutant sur la 5 Serge Moati vanter le film « Sin nombre » sorti en DVD, j’ai eu très envie de le voir, mais la réalité s’est vite rappelée à moi, je n’ai pas de lecteur DVD, qu’un vieux magnétoscope qui a au moins 15 ans, mais qui lit encore parfaitement toutes mes cassettes, les films que j’aime revoir, et surtout tous les dessins animés que ma petite fille adore. Les DVD sur l’ordi on peut, ce n’est pas parfait. Mais pourquoi cette résistance au lecteur dvd et à la machine à laver la vaisselle?
« Sin nombre » doit être un beau film, des émigrés qui veulent rejoindre les Etats-Unis, le rêve américain, en passant par le Mexique. Rêve américain, il y a le mot rêve. On peut rêver lorsqu’on habite dans un bidonville, ou lorsqu’on plante une tente sur un tas d’immondices pour être les premiers à trier, la violence devient monnaie courante. Les personnages de ce film traversent des paysages somptueux sur un train. Une histoire d’amour se noue entre deux adolescents. A voir.

J’aime bien regarder « Un dîner presque parfait » sur la 6. Pas pour les recettes, mais pour les participants, ils s’aiment, se « bisoutent », sont heureux de se revoir, et dés que celui qui invite s’absente, on se laisse aller, les critiques fusent, on grimace devant la verrine ou la décoration, on débine à voix basse, une leçon d’hypocrisie. Les méchants de Koh-Lanta à côté sont du pipi de chat. Il ne faut jamais tourner le dos aux invités.

Côté scrabble, je suis en manque de tournoi. Le festival de Tours vient de se terminer, je n’y étais pas et j’ai bien regretté, trop tôt et trop fatigant pour moi, les tournois sont le sel du scrabble, avec modération, mais sans eux je pense que le scrabble m’intéresserait beaucoup moins. Il y avait longtemps que nous n’avions pas eu autant de dimanches libres.

Elle représente quoi cette photo ? L’éclosion d’un coquelicot. Il fallait être précis.








Quelques dessins pour sourire :


Que dire ?









La rumeur, ah ! La rumeur, elle en a fait couler de l’encre et elle a fait la une de toutes les chaînes, ce n’est pas beau la rumeur, mais on en parle quand même, il ne faut pas laisser la primeur de l’information aux autres. L’attitude adoptée avec la célébrité ou le pouvoir peut provoquer la rumeur, il y a des gens célèbres qui vivent tranquilles et d’autres non.
Rien n’a changé dans les palais, il y a les déclarations ronflantes des uns et ce qui se trame dans les coulisses, l’histoire de France fourmille d’exemples.
Bye MClaire.

mercredi 7 avril 2010


LU, VU et ENTENDU :

Hier j’ai lu d’une traite « Le cœur des enfants léopards », c’est vrai il ne comporte que 131 pages, ce livre est un vrai choc. L’introduction est génératrice d’émotions, et vous donne de suite l’envie d’aller plus loin :
« De Vancouver à Brasilia, parmi les gangsters new-yorkais, à Bahia ou à Lagos, derrière les barreaux de Fleury-Mérogis, ou sur les bancs des amphithéâtres de la Sorbonne, chez certains junkies de la gare centrale d’Amsterdam, pour les orphelins sidéens de Mombassa, pour un grand nombre de passagers pressés et serrés du RER A à Paris, dans la mémoire des défunts qui veillent sur le Kongo, sur tous les visages des participants des cérémonies vaudou en Haïti, pour ceux enfouis depuis des siècles sous le sol du continent africain, sous l’uniforme des tirailleurs coupeurs d’oreilles, drogués, enragés, embourbés dans les tranchées des Flandres pendant la guerre 14-18, sur les ossements qui jonchent le fond de l’Atlantique, chez les demandeurs d’asile aux autorités de l’Union européenne, pour les vendeuses du marché de Brixton, dans la liesse de sound systems à Kingston, et surtout pour les génocides du Rwanda,
…..Afrique erre sur nos peaux noires. »

C’est un peu long mais ce passage vaut le coup d’être lu, il doit vous émouvoir. L’Afrique, la cité, la banlieue, la construction atypique des phrases de ce livre, une écriture qui paraît incontrôlable, un jeune qui se perd dans deux cultures et qui finira par accomplir l’irréparable, une garde à vue qui ne ressemble pas mais pas du tout à celle de Frédéric Beigbeder dans « Un roman français », les violences en paroles et en gestes, ce livre est reçu comme un coup de poing.
Je suis loin d’être indulgente avec tout ce qui se passe dans les banlieues, la drogue, les petits trafics qui pourrissent la vie de ses habitants ne sont pas pardonnables, mais en lisant ce livre j’ai compris qu’il est difficile à un enfant d’être équilibré entre deux cultures aussi différentes.
L’Afrique est sans cesse présente, tout en ne restant qu’un rêve qu’il ne peut pas atteindre.

J’ai aussi fini « En avant toutes » de Françoise Dorin, péniblement, à seize ans je lisais Delly avec délectation, mais à mon âge non. Françoise Dorin qui m’a souvent amusée il y a quelques années, m’a ennuyée, il y a un âge où on ne devrait plus écrire ce genre de roman, sous peine de faire le même genre de livre que Barbara Cartland ! C’était gneu-gneu.

J’ai souvent hésité à acheter le Goncourt « Trois femmes puissantes » et on me l’a offert, un nouveau livre qui s’ajoute à ma PAL.

Hier j’ai aussi regardé une fois de plus « Rendez-vous en terre inconnue », une belle émission, un présentateur discret et efficace, et une invitée surprenante Marianne James, le but du voyage était aussi déconcertant, les maisons sur l’eau des Bajaus en Indonésie, les gitans de la mer, des maisons sur pilotis perdues sur la mer à une heure de bateau d’une petite île, ma première réflexion « mais, ils vont faire quoi pendant quinze jours, quel ennui ! ». Ces Bajaus vivent de la pêche, loin de tous nos besoins, de ce superflu d’hier qui aujourd’hui nous est indispensable et de la science qui peut être le meilleur et le pire, la vie s’écoule doucement, et nous n’avons pas du tout eu l’impression que l’équipe s’ennuyait parmi leurs hôtes. Une fille aussi vivante que Marianne James, semblait même très sereine en repartant. Est-ce que cela ressemble au bonheur ? Je n’ai pas la réponse. Il n’y pas le wifi dans les maisons, certain, je n’ai pas vu les prises !! Pour répondre à votre question, pourquoi des prises? parce qu'il faut bien recharger la batterie de l'ordinateur portable. Alors je crains que pour moi, cela ne soit pas tout à fait possible d’habiter là-bas. C’est sûr, il n’y aura pas comme chez nous cet été, plage privé avec transats payants et plage pour les autres, le sable, la mer, le soleil sont les mêmes pour tous, mais il y en a qui préfèrent payer, libre à eux. Les Bajaus sont loin de tout ça.
Pour confirmer notre addiction à internet, nous avons été en panne de réseau pendant trois heures, oh ! L’angoisse…..


L’amitié. J’ai beaucoup entendu mes amis depuis mon opération, mes vieilles copines de 40 ans et les autres, les anciennes amitiés sont là et ne vous quittent jamais, il m’arrive de ne pas voir ou entendre mes amis lointaines pendant quelques mois, et il y en a même une avec qui je parle par intermittence il peut se passer des années sans contact, et tout se renoue comme si nous nous étions quittées la veille, une amitié de lycée indéfectible, tiens je vais l’appeler, nous allons papoter, elle va me parler de toutes mes copines de classe, elle en voit toujours beaucoup. Mais il y aura toujours l’amie unique, celle à qui on confie tout, qui ne juge jamais et qui ne trahira jamais, l’indispensable. On ne peut pas analyser l’amitié, c’est comme ça et c’est bon, nous avons besoin de partage. J’ai toujours eu besoin d’avoir des amis, filles ou garçons. « Choisissez toujours vos amis non seulement pour l’affection qu’ils vous portent, mais aussi pour leur perspicacité psychologique », j’avais relevé cette phrase quelque part

J’ai trouvé quelques dessins humoristiques, j’ai cherché, il y en a vraiment trop sur la pédophilie, trop hards ou hard selon les dicos.

Sur la grève SNCF, il est gentil









Martine Aubry et les 35 cœurs













Les bus incendiés, actes punissables et incompréhensibles, mettre la vie des autres en danger sans aucun état d’âme, mais le dessinateur a eu de l’imagination










Un autre sur la pauvreté en France, j’entendais à la radio que 60% des français craignaient de devenir un jour SDF.






Evidemment un de notre président qui est dans un mauvais passage, mais son papa et Carla lui donnent des conseils avisés.
Bye MClaire.

samedi 3 avril 2010


« La nostalgie est la nourriture des déracinés »

Est-ce la fête de Pâques qui me rend nostalgique ? Chaque année, je repense aux fêtes des rameaux et de Pâques en Algérie, lorsque nous étions enfants. Je raconte souvent à mes petits enfants la messe des rameaux, nous tenions entre nos mains des sortes de petits arbustes ou des branches de laurier, qui étaient décorés de papier brillant de toutes les couleurs, où pendaient des friandises, mandarines, chocolats, toutes sortes de sucreries, mais nous n’avions pas le droit d’y goûter avant la fin de la messe, un martyr pour une gourmande, et ultime souffrance, le curé de la paroisse avait l’habitude de prêcher sans fin, je comptais les feuilles qu’il tenait entre ses mains, je regardais les chocolats qui se balançaient sous mes yeux. Dés la messe finie, nous nous précipitions pour déguster nos friandises, nous faisions des échanges. C’était une coutume.
Pour Pâques, toute la famille se réunissait, soit pour un pique-nique géant, ou pour un repas partagé chez les uns et les autres. Cela sentait bon la mouna parfumée à la fleur d’oranger, les oreillettes, la cannelle. Je suis toujours très sensible aux odeurs, aux parfums, en septembre à Port-Vendres, j’avais repéré des mantécaos chez un boulanger grâce à l’odeur de la cannelle, ma grand-mère confectionnait ces petits gâteaux très friables.

C’était Pâques, nous sortions nos tenues d’été, nos robes blanches toutes neuves, les chaussures achetées pour cette occasion, les habits du dimanche. Le soleil était déjà chaud, ce n’est pas le cas cette année, je n’ai pas encore rangé mon polaire, une raison de plus pour être nostalgique.

En surfant sur le net, j’ai retrouvé aussi un souvenir, ces fleurs que nous appelions « vinaigrettes », des fleurs jaunes et nous sucions la tige qui avait un goût acidulé, je ne m’en souvenais plus. Je ne me rappelle pas du tout des œufs de pâques, est-ce qu’ils étaient cachés dans le jardin où poussaient les « vinaigrettes » ? Des œufs en chocolat, ou des œufs durcis et décorés, et un seul œuf cru, pour rire? Cette semaine il y avait l’anniversaire d’un enfant chez mes voisins, la maman avait caché des œufs dans le jardin, les enfants couraient, criaient, cherchaient, quel bonheur de les entendre, de les voir si joyeux lorsqu’ils découvraient un œuf en chocolat, eux qui sont si gâtés et qui ne pensent souvent qu’aux jeux vidéo. Un truc tout simple, mais ils étaient heureux, d’accord heureux, jusqu’au moment où le plus « chti’t » (ça c’est berrichon) s’est jeté sur un autre pour lui prendre son œuf, une petite bagarre, sous les yeux des filles qui s’étaient regroupées. Rien ne change.

Nous sommes aussi la dernière génération qui se souvient de ces années, après nous plus personne ne racontera les parfums, les magnifiques plages, Fort-de-l’eau, Tipaza, le rocher noir, les oursins dégustés sur place, tous les paysages ensoleillés, les disputes soudaines et les réconciliations, les mots prononçés trop vite et aussitôt pardonnés, les histoires racontées avec les gestes, l’excès d’amour des mamans, tout ce qui est typique des méditerranéens. Cette adolescence déchirée par la guerre, l’exil, le moment où il a fallu choisir les choses à emporter, laisser notre petite chienne « Gina » confiée à une personne que nous connaissions. Plus personne ne racontera.

Nous avons réussi à sauver quelques photos, un apéritif sous la treille de glycine en 62, un mois avant de partir, une journée à la plage de Tipaza, la plage et ses cabanons, une photo de moi à 17 ans en 59, c’est déjà Christian qui me prenait en photo, les jupons étaient très amidonnés, Christian et Gina à la pointe des blagueurs à Miliana, et une photo devant une brocante à La Châtre dans le Berry, le brocanteur avait bien voulu nous habiller, preuve que nous avons aussi eu des moments de bonheur après, nous étions jeunes, pour nous cela avait été plus facile de tout construire, puisque rien n’était vraiment construit. Mais l’enfance est une période capitale dans la vie d’un adulte.






Assez de nostalgie, demain dimanche, il y a le repas de Pâques avec nos enfants et nos petits enfants et leur sang mêlé, breton, méridional, espagnol, Luxembourgeois, quelle richesse !!
Je ne parlerai pas des Rameaux, promis, je ne veux pas qu’ils se regardent en pensant « Mamie radote ». J’ai acheté un beau gigot, pas de Nouvelle-Zélande, mais de Vendée, un vrai. Il n’y aura pas l’odeur de la cannelle et de la fleur d’oranger au dessert, mais en fermant les yeux, je suis certaine qu’il flottera dans l’air ce parfum que je n’oublierai jamais.

Pour changer radicalement de sujet, parlons scrabble, j’ai appris quelque chose cette semaine, toujours en surfant.
Lorsque vous avez la racine NITR, en mettant les cinq voyelles de l’alphabet après NITR, vous pouvez former : avec A- NITRATER, avec E- NITRER, avec I-NITRIFIER, avec O –
NITROSER, avec U-NITRURER. Vous le saviez peut-être, moi non, jamais fait attention.

Bye MClaire.