lundi 29 novembre 2010

LA NEIGE :

Hier il a beaucoup neigé sur le Morbihan, aujourd’hui soleil mais il fait tellement froid qu’elle ne veut pas fondre, il n’y a pas 10 cm, juste une fine couche sur la pelouse et ce matin le chemin qui accède à la route était verglacé, de quoi nous retenir à la maison, pour ceux qui ne travaillent plus évidemment. Le petit congel est plein, on peut tenir.
Rien à voir avec les hivers enneigés en Algérie dans les montagnes du Zaccar, quelquefois l’épaisseur de poudreuse nous arrivait aux genoux, j’entends encore le bruit de la pelle que manipulait mon père pour nous frayer un passage en sortant de la maison, plus jeune à Téniet il y en avait autant, maman nous faisait confectionner des pantalons golf dans les anciennes tenues de mon père, ce drap épais et bleu marine, j’avais horreur de ces pantalons qu’il fallait porter avec des grosses chaussures pour aller à l’école au plus fort de l’hiver. Les engelures qui nous faisaient tant souffrir, nous entendons moins les enfants se plaindre des engelures, mon arrière grand-mère nous disait toujours « Faites pipi sur vos engelures ça va vous soulager », je n’ai jamais essayé, dégoûtée rien que d’y penser, et pourtant il paraît que le remède est radical. Il fallait réchauffer doucement nos pieds en gémissant.
La mode n’était pas au ski, mais nous faisions de la luge, une grosse feuille de figuier de barbarie, nous enlevions les épines, c’était une plante grasse et nous glissions bien, mais en général je n’aimais pas la neige, et je continue à ne pas l’aimer, la montagne en été oui, mais pas en hiver ou puisqu’il est permis de rêver, un beau chalet avec des baies, une cheminée qui ronfle et observer les autres dehors bien au chaud, là je veux bien.

A part la neige qui m’agace, il y a aussi d’autres petites choses qui m’énervent en cette période, Noël qui commence à envahir les vitrines, et on remet ça chaque année. On nous fait croire que les enfants adorent le Père Noël et pourtant cette photo démontre le contraire.
Le prix des jouets c’est fou, mais puisqu’on délocalise tout, pourquoi pas le Père Noël, la Finlande est un pays très cher, il ne serait pas mieux en Chine pour remplir sa hotte ? Suis-je bête, les jouets sont tous faits en Chine, mais au prix de la Finlande, c’est là que le bât blesse.

Le facteur qui passe avec ses calendriers qui ressemblent à ceux de l’an dernier, je vais choisir quoi ? Un chat, un oiseau, un chien ? Faut tout de même reconnaître que le calendrier des postes était bien pratique avant internet.

Une chose qui m’énerve aussi c’est Juppé au gouvernement, Sarko a voulu nous démontrer qu’on pouvait reprendre un semi-retraité au gouvernement, on peut travailler après 60ans, et même avoir de l’ambition, prenez en de la graine vous qui voulez ne plus rien faire à 60 ans,
Juppé maire et ministre, il a la pêche lui au moins, oui, mais ça m’énerve que le président nous fournisse des exemples.

Autre chose, des amis qui parlent de prendre leurs vacances en Bretagne et qui disent « Oui, on aimerait bien, mais il fait jamais beau en Bretagne au mois d’Août, tu en penses quoi ? »
Et je réponds « Ben, j’en sais rien s’il fait toujours mauvais au mois d’Août en Bretagne, ça fait que 26 ans que j’y habite ». Vous n’avez qu’à venir les autres mois et vous verrez, nous avons du soleil, de la pluie, de la neige, comme ailleurs c’est tout, mais au mois d’Août…..Il y a les grandes marées, c’est à voir. Je plaisante (un peu !) il fait quelquefois très beau au mois d’Août.

C’est fini pour aujourd’hui, faut plus que je m’énerve pour des peccadilles, il y a des choses beaucoup plus importantes, mercredi j’ai un contrôle à l’hosto et je croise les doigts pour qu’on m’annonce que des bonnes nouvelles ou même si elles ne sont pas bonnes, pas plus mauvaises dans tous les cas, ce sera un beau cadeau de Noël, un peu en avance, mais je prends, rien n’est plus précieux que la santé, pour pouvoir aimer tous ceux qui nous entourent, essayez de rendre ce qu’ils nous donnent lorsque nous ne sommes pas bien.

Parlons livres, je n’ai pas fini celui de Jean d’Ormesson, je le lis par épisodes, ce sont des chroniques, on peut faire comme ça, et c’est beaucoup moins lassant, je lis une chronique lorsque j’ai peu de temps, en attendant que mon repas soit cuit par exemple, sinon je suis entrain de lire « Des vents contraires » d’Olivier Adam. Je n’ai jamais rien lu de cet auteur, je le découvre et j’aime, peut être justement parce que c’est le premier livre de lui que je suis entrain de dévorer, une famille dans une grande détresse, Sarah la maman a disparu un jour sans explication, Paul attend qu’elle revienne et essaie de consoler, supporter, aimer ses deux enfants, il fait comme il peut, pas toujours adroitement, mais lui-même est tellement cabossé. Il décide de quitter la maison qui avait abrité une famille heureuse pour repartir à Saint-Malo où il a passé son enfance et où il espère effacer toute cette angoisse qui les étreint tous les trois, un endroit où les choses pourront redevenir possibles.
C’est très bien écrit. Il y a des lecteurs qui n’aiment pas du tout cet auteur qui est peut être un peu déprimant si on lit tous ses romans. Ce n’est pas mon cas.
Il y a Saint-Malo et la mer magnifiquement décrites, il y a le flux et le reflux des vagues qui rythment le livre. Pour moi c’est un coup de cœur.

Saint-Malo, en lisant le livre, des souvenirs revenaient. Lorsque nous habitions les Côtes-d’Armor tout près de St-Brieuc, nous allions souvent à Cancale en passant par St-Malo au retour, nous aimons cette ville si particulière. Nous avions un rituel, partir directement sur Cancale, s’arrêter à la pointe du Grouin pour admirer la mer, observatoire impressionnant, filer sur Cancale et s’il faisait beau s’asseoir en terrasse dans un petit bistrot en plein milieu de l’après-midi, commander une douzaine d’huîtres, du pain bis avec du beurre salé, un verre de muscadet, c’était le nirvana.
Au retour, arrêt à St-Malo,  faire le tour des remparts pour jouir du paysage qui changeait à chaque instant, revenir par Briac, St Jacut- de la- Mer,  et rentrer heureux de notre balade.
Nous sommes partis de cette Bretagne Nord sur un coup de tête, envie de changement, mais qu’est ce que nous avons pu être heureux là-bas. Pas de regrets que des beaux souvenirs, regardons droit devant nous.

Les dessins :




Si vous regardiez « Tout le monde veut prendre sa place » vous avez pu voir Dominique perdre son fauteuil après avoir gagné 160.000 euros. Candidat aveugle très sympathique, plein d’humour.









Le tabac augmente encore, mais ce sont les débitants qui morflent, les pays frontaliers fournissent les fumeurs, ça ne sert à rien, sauf à faire rentrer des taxes dans les caisses de l’état, il y a de plus en plus d’accrocs à ce poison.  Bye MClaire.

mercredi 24 novembre 2010

REFLEXIONS :

Je ne sais pas si vous réagissez comme moi lorsque vous sortez de chez votre coiffeur, la première chose que je fais est de me recoiffer, et la deuxième chose me mettre la tête sous la douche le lendemain matin. Vous lui avez pourtant expliqué ce que vous voulez, même pas en lui montrant une tête du catalogue, pas folle tout de même, vous savez bien que vous n’avez pas la bouille de ces gamines. Cette semaine, je n’ai pas attendu d’être chez moi, je ne me suis pas gênée, je me suis recoiffée devant lui et il m’a fait cette réflexion « On met sa petite touche personnelle », ben oui, tu vois pas niais , ça va pas du tout ce que tu as fait ! Il m’avait fait une coiffure en pétard.  Ce n’était pas celui qui me coiffe d’habitude, alors j’ai eu droit aux blagues foireuses du genre « Vous savez quelle est ma danse préférée » « Ben non, mais vous allez me le dire » « Le slow, parce que ça demande un minimum d’effort pour un maximum de réconfort » Ha ! Ha ! Je me suis tordue de rire, la deuxième blague, bizarre je ne connaissais pas « Les bretons nous sommes tous frères et sœurs, vous savez pourquoi ? » « Non, mais vous allez me le dire » « Parce qu’on a quimper, prononcé qumper » Il a fallu que je ris pour pas le vexer, parce qu’il n’arrêtait pas de me dire « Il faut rire dans la vie, sinon c’est trop triste ». En plus d’avoir des épis partout sur ma tête, pas facile à discipliner, Je n’allais pas passer pour une rabat-joie !!
J'aurais pu moi aussi lui raconter la dernière histoire des gamins :
"Un croissant et un pain au chocolat se rencontrent. Le pain au chocolat dit : "Ouh la! Mais t'es ridicule! T'es tout racorni, t'es vraiment moche.
Le croissant répond "Oh! eh dis donc quand on se promène la crotte au c...on ferait mieux de se taire" J'adore les blagues de toto.

Un jour j’ai fait pire chez un coiffeur, j’en avais assez d’attendre tellement c’était long et il ne coupait pas du tout comme je lui demandais, j’avais les cheveux trempés, j’ai enlevé les serviettes, j’ai demandé combien je devais après la coupe évidemment, et je suis partie en le plantant là. Je n’en pouvais plus, la tête qu’ils faisaient tous à la maison en me voyant arriver les cheveux mouillés, ils s’en souviennent encore. Je suis comme ça, je patiente longtemps et j’explose.
Christian avait bien raison de répondre un jour à son coiffeur très bavard qui lui demandait « Je vous les coupe comment », il lui a dit « En silence », le figaro ne lui a plus adressé la parole. Nous avons acheté une tondeuse, et c’est moi qui coupe, toujours en silence. Ceci dit, il y a plein de coiffeurs sympas et pas bavards du tout, mon coiffeur habituel fait partie de ceux-là, en plus il est mignon, il a un petit air à la Tony Parker, un joli sourire. La prochaine fois je m’inquiéterai de savoir si ce jour là il travaille.
Je n’aime pas bavarder chez le coiffeur, parce qu’il y a à lire Voici, magazine que je n’achète jamais, mais que je lorgne en douce.

Autre chose, je vous l’ai déjà dit, j’ai un compte sur facebook et comme ami j’avais mon petit-fils qui a 20 ans sympa, gentil, travailleur dans la voie qu’il a choisie,  mais vrai fêtard, il avait bien voulu être mon ami, je me disais qu’il ne devait pas avoir grand-chose à me cacher puisqu’il acceptait que je vois ses messages, c’est vrai il n’y avait rien de particulier, mais cela me gênait quand même d’accéder à son compte, finalement je l’ai supprimé de mes amis, je n’avais pas envie d’en savoir plus après avoir lu « Bof ! Les alcooliques anonymes, c’est quoi ça, moi je connais le nom de tous mes copains », ce n’était qu’une plaisanterie, il voulait faire un mot, mais j’ai pris l’habitude depuis quelque temps de faire l’autruche, je ne veux plus rien savoir, on ne sait jamais. Nous grands-parents ne sommes pas dans l’obligation d’éduquer, nous nous attachons plus à une bonne relation avec nos petits-enfants, l’autorité parentale est là, nous gâtons, nous écoutons les confidences et nous pouvons consoler, mais c’est tout, nous avons même le droit de verser une larme avec eux, Clarys un jour avait un gros chagrin, tout se déversait, elle ne voulait plus que ses parents aient un restaurant, elle voulait prendre ses repas avec eux comme ses petites copines, les voir plus souvent, ne pas rester dans sa chambre en attendant que le service soit fini, elle pleurait et je pleurais, j’essayais de trouver les mots pour la consoler. Ses deux frères et sa sœur n’avaient jamais eu ce genre de réaction. Il faut toujours qu’il y ait quelqu’un pour écouter, mais surtout pas sur Facebook.

J’ai lu dans le livre de Jean d’Ormesson un passage sur Chateaubriand qui était un visionnaire, je vous livre cet extrait de la fin des « Mémoires d’outre-tombe » :
« La trop grande disproportion des conditions et des fortunes a pu se supporter tant qu’elle a été cachée ; mais aussitôt que cette disproportion a été généralement aperçue, le coup mortel a été porté. Essayez de persuader le pauvre, lorsqu’il saura bien lire et ne croira plus, lorsqu’il possédera la même instruction que vous, essayez de le persuader qu’il doit se soumettre à toutes les privations, tandis que son voisin possède mille fois le superflu : pour dernière ressource, il vous faudra le tuer. » Ou « Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines : que ferez-vous du genre humain désoccupé ? Que ferez-vous des passions oisives en même temps que de l’intelligence ? »  A méditer ou  relire Chateaubriand, je n’ai pas du le faire depuis des décennies. Nous avons visité Combourg, mais il y a longtemps.

Dessins, mais cette semaine ils n’étaient pas terribles :





La candidature d’Arnaud de Montebourg a beaucoup fait causer les journalises, pas tellement pour la candidature mais pour la suspension de sa compagne Audrey Pulvar chez Itélé.









Cambriolage chez « Rue 89 » ce site d’information et de débat indépendant et participatif.











C’est vrai l’info bégaye.   Bye MClaire.

vendredi 19 novembre 2010

Un peu de tout aujourd’hui :

Tony et Eva divorcent, et voilà tous les médias émoustillés. J’ai ri en découvrant un extrait du grand journal sur canal +, ils étaient les invités de Michel Denisot et il y avait un questionnaire, elle lui demandait « Est-ce qu’il y a des choses que tu me caches » tout ça avec un grand sourire confiant et il répondait les yeux baissés « Comment tu le sais ? ». Personnellement, s’il m’avait répondu ça, j’aurais vite compris, je faisais toutes ses poches le soir même, chose que je n’ai jamais faite, et je m’emparais de son téléphone portable pour consulter ses SMS et la liste d’appel des numéros, mince j’oubliais, je ne sais pas manipuler ce truc là, j’aurais bien fait une fausse manip et tout effacé. Effacé finalement c’est peut être mieux, plutôt que de souffrir, pauvre Eva, non seulement elle est cocue mais en plus la planète entière le sait, malheureuse« Desperate Housewives ».

J’ai trouvé ce dessin publié sur le web. En peu de mots il décrit exactement ce qui se passe à notre époque. C’est vrai, nous ne nous écrivons plus, des SMS pour ceux qui savent les rédiger, des mails brefs, sans bonjour, ni au revoir. Il restera quoi plus tard ? Rien. J’aimais bien guetter le facteur le cœur battant, j’attendais ma lettre journalière, je les empilais, oui je mettais même un petit ruban autour des paquets, avec le recul, je me demande ce que nous nous racontions puisque nous nous téléphonions tous les jours et on se voyait au moins tous les deux jours, ça ne devait pas être très varié ! Je n’ai aucun souvenir du sort de ces lettres, sont-elles restées en Algérie ? Est-ce qu’elles ont été déchirées plus tard ? C’est dommage, j’aurais bien aimé les relire, et j’aurais sans doute éclaté de rire en redécouvrant nos petits mots d’amour ou nos petits moments de mauvaise humeur, il devait bien y en avoir, nous n’aimons pas la monotonie. On se fâchait, on se réconciliait, nous étions jeunes et bouillants tous les deux. Une fois, nous avons failli nous fâcher pour de bon, Christian avait une dauphine Gordini bleue, je n’avais pas l’âge de passer mon permis de conduire, mais il avait décidé de m’apprendre les rudiments de la conduite sur un stade de foot et évidemment j’avais de la place, j’étais très à mon aise, tellement à mon aise qu’il avait décidé que je pouvais rouler sur une petite route jusque chez moi, je ne voulais pas , il insistait, bon puisqu’il disait que je pouvais, me voilà sur la route, il y avait un virage en épingle à cheveu, j’ai paniqué, lâché le volant, il a essayé de redresser et nous sommes partis dans un fossé, l’aile de la voiture arrachée, je descends furieuse, lui encore plus de voir sa jolie voiture bien bichonnée toute abîmée, je suis rentrée chez moi, il est parti de son côté, notre belle histoire semblait finie à cause d’une dauphine. Bouderie et réconciliation. De toutes les façons cette voiture devait mal finir, Christian a fait une série de tonneaux avec, il voulait la vendre et le futur acheteur conduisait.

J’aime bien les moments au téléphone avec Clarys 8 ans le 23 novembre, elle est bavarde et me raconte toute sa vie, d’ailleurs chez ses parents au restaurant il lui arrive de tenir compagnie à table aux clients et copains de son papa, qui la connaissent bien et qui mangent seuls, elle déjeune avec eux et ils aiment, elle les fait rire, l’autre jour je lui ai demandé « Tu racontes quoi ? » En poussant un grand soupir, elle a dit : « Ma vie ». Je disais donc qu’elle me téléphonait souvent et que nous avions de grandes conversations,  ce que j’aime par-dessus tout parce que cela me rappelle des souvenirs, ce sont les histoires avec les petites copines. La cour de récréation est un vrai théâtre, les acteurs sont : La petite fille qui pleure, jamais contente, celle ou celui qui attire toutes les attentions, tous les enfants veulent être copines ou copains avec lui ou elle, elle ou il prend de suite la place du chef de bande, dans cette cour on trouve aussi les petits groupes qui chuchotent, qui décident qui sera invité à un anniversaire, les amitiés se font et se défont, il y a aussi celles qui ont des bonbons plein les poches et qui suscitent toutes les convoitises, on entend l’effrontée qui n’a peur de rien, même pas de dire de très gros mots, on la craint et on l’admire, les jalousies parce que les meilleures copines en préfèrent une autre le temps d’une journée, l’enfant a le cœur très gros, il se sent trahi. Il y a aussi les rapporteuses « Moi, je vais le dire à la maîtresse », celles qui crânent avec le dernier jean à la mode. On joue, on rit, on pleure dans une cour de récréation, presque l’école de la vie. Clarys en ce moment a une angoisse, mais je pense qu’elle est rassurée, sa meilleure copine qui est plus âgée qu’elle est entrée en sixième, tout change, allait-elle autant la voir ? Est-ce qu’elles s’amuseraient encore ensemble ? Est-ce que Julia l’aimera encore ?

J’aime cette affiche qui a été dessinée pour le salon du livre à Romans. Toute une famille qui lit. Quant à moi j’ai fini « La demi-pensionnaire » ; je vous ai déjà dit que j’aimais ce livre, c’est confirmé. J’ai commencé un livre de Jean D’Ormesson «  Saveur du temps », complètement différent du précédent.
 «La culture n'est ni un exercice d'archives, ni une affectation de sérieux, ni une invitation à suivre des sentiers fléchés d'avance, avec obligation de rire là et d'admirer ici. C'est d'abord un plaisir. À chacun de le prendre où il veut.»
Nous avons souvent l’impression que Jean d’Ormesson écrit toujours le même livre, mais non. Cet homme est brillant, attachant, plein d’humour. Ce sont des chroniques qui révèlent la passion de l’auteur pour la littérature.

J’avais beaucoup aimé le livre « No et moi », le film est sur les écrans cette semaine. Je crois que je n’irai pas le voir, le livre était tellement fort, je crains d’être déçue. J’attends qu’Arlette y aille, elle a un très bon sens critique.





La philo dès la seconde- Pourquoi pas ?    Bye MClaire.



mardi 16 novembre 2010

LE REMANIEMENT :



Je n’y ai pas pensé pendant six mois, je n’ai pas laissé planer le suspens, hier soir brusquement j’ai dit à Christian « Si on remaniait tout à la maison, je te laisse le choix du poste » il m’a répondu « Adjoint, chef, si tu veux, ça me va » et il a rajouté « Je veux bien être ministre des tas, chargé de l’environnement et des ordures ménagères ». Je suis donc chef du gouvernement. Il parait que rien n’a changé, que c’est comme avant. J’aurais pourtant bien voulu que cela change, ne plus avoir à poser la question « Tu veux manger quoi demain ? »  et ne plus avoir à entendre la réponse « Ce que tu voudras, tu n’as qu’à décider ». Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais plus on vieillit moins on aime certains produits, le jambon blanc, beurk, la viande, je n’ai presque jamais mangé de viande rouge, mais Christian adorait, il aime plus, faire un menu devient de plus en plus difficile, surtout lorsqu’il faut faire attention à son cholestérol, son sucre (pas moi, lui), son poids (pas lui, moi), être chef de gouvernement ce n’est vraiment pas facile. Il est rusé le ministre des ordures ménagères, il m’a laissé le poste le plus ingrat. Je ne peux même pas démissionner, il n’y a personne pour me remplacer, enfin je préfère le croire!!


J’ai trouvé ce dessin sur le vieillissement de la population. Le dessin est marrant, mais lorsque cela se produit dans la vie, un peu moins. Je pensais que les échanges entre parents très âgés et enfants qui vieillissaient aussi ne pouvaient plus être les mêmes qu’entre moi et mes enfants par exemple. Comment arriver à s’occuper de sa mère ou son père qui ont passé 90 ans et qui reste en forme physiquement mais pas mentalement, lorsque nous-mêmes nous avons à nous battre contre une maladie et contre l’âge aussi ? Cela va devenir un vrai problème de société si ca ne l’est pas déjà. J’ai souvent entendu ma mère dire « Chez nous, on gardait nos parents avec nous, jamais nous n’aurions osé les mettre en maison de retraite » Oui mais les parents et les enfants avaient quel âge, et les conditions de vie étaient elles les mêmes ?

Je suis entrain de lire « La demi-pensionnaire » de Didier Van cauwelaert, je l’ai presque fini,
Très joli livre, j’aime cet auteur d’une façon presque inconditionnelle. C’est l’histoire d’un jeune homme Thomas qui travaille à la Sacem par nécessité sans trop de conviction et qui va faire la rencontre d’une vieille dame très attachante et d’Hélène une handicapée qui se déplace en fauteuil roulant. A partir de cette rencontre chacun va donner un sens à son existence. Certains passages m’ont émue, le regard que nous avons sur les handicapés n’est peut être pas toujours le regard qu’ils attendent, ils font quelquefois de l’auto dérision, mais c’est souvent pour se protéger. J’ai tout de suite aimé cette histoire sortie de l’imagination fertile de l’auteur, il nous offre un drôle et beau roman d’amour.

Gerard Bellec, l’arbitre breton que vous connaissez peut-être, nous a transmis un texte qu’il a écrit pour un journal en ligne, ce texte traite des activités cérébrales et du scrabble en particulier. Nous mettons le lien pour accéder au texte, vous n’avez plus qu’à cliquer sur ce lien.

J’ai aussi trouvé une vidéo qui est une pub pour le scrabble, mais soyez patients, regarder là jusqu’à la fin. Cliquez sur ce lien   Le scrabble délire......

  Bye M.Claire.

mercredi 10 novembre 2010

Anniversaires :

Aujourd’hui ma petite fille Caroline a 15 ans et moi, heu ! Je ne sais plus, nous sommes nées le même jour, ah ! ah ! Pas la même année. Je n’aime pas les anniversaires, d’ailleurs j’oublie régulièrement de les souhaiter, pas celui de Caroline évidemment et encore Christian m’a fait peur ce matin en se jetant à mon cou pour me dire « Bon anniversaire », je me demandais ce qui lui arrivait. Chaque veille d’anniversaire de mes petits enfants, j’ai un coup de fil « Maman, n’oublie pas demain c’est l’anniversaire de… ».
Etant donné que je n’aime pas ça, je ne fais rien ce jour là pour moi, pourquoi sauter de joie parce qu’on a un an de plus, alors Christian m’a confectionné un gâteau ce matin, trois biscottes et une bougie avec des petits cœurs. Je sais je suis spéciale, mais c’est comme ça, j’ai le droit non ? Par contre, pour lui je prépare un repas sympa, on ouvre une bouteille de champagne, faut bien, il a un an de plus, ça se fête non ? L’an dernier, j’avais oublié de lui souhaiter ses ..ans le matin en me levant, je le voyais tracassé et je me demandais ce qu’il avait, c’est ma fille qui a téléphoné pour souhaiter joyeux anniversaire à son papinou, elle m’a sauvée de la rupture conjugale !!!
Lorsque je pense que les centenaires seront de  plus en plus nombreux, nous n’avons pas fini avec les « Happy birthday to you », et en plus il faut souffler à leur place sur les bougies. Bof !
Je n’aime pas non plus les fêtes de fin d’année, et je les vois arriver à grande vitesse, arf !
J’aime l’improvisation, on décide de s’offrir un bon repas sans raison, c’est spontané, je suis heureuse, je ne suis pas OBLIGEE.

A chaque anniversaire je regarde cette photo de moi bébé, l’œil est étonné. J’ai sauvé quelques photos à notre départ d’Algérie, mariée j’avais pris des photos dans les albums chez mes parents, une trentaine. Que de chemin parcouru depuis cette photo, des mois brûlants de l’été, un ciel d’un bleu pur, des après-midi où je m’ennuyais en feuilletant les magazines pour enfant, m’asseoir tout en haut d’un arbre et rêver, examiner les têtards dans une flaque d’eau, je ne jouais jamais à la poupée. Je pense que j’ai toujours attendu le moment où je serais adulte, je me suis mariée très tôt, j’ai eu un enfant très vite, puis deux, puis trois, à l’âge où les jeunes de maintenant commencent à peine à travailler, j’étais maman de trois enfants et cela me convenait très bien. J’étais encore jeune lorsque les enfants ont commencé à vivre leur vie, mamie bien avant cinquante ans, alors que mes copines pouponnent leurs petits enfants, je connais Vanessa Bruno la styliste que les ados adorent, les dernières technologies des téléphones portables, mais je ne sais toujours pas passer un sms !
Il m’arrive de penser que les fabricants de lits d’enfant, mettront un jour un téléphone avec un écran tactile ou un écran d’ordinateur intégrés dans le bois de lit, les enfants sont tellement à l’aise avec tout ça, ils seront de plus en plus précoces, aux orties le petit manège avec une boîte à musique qui tournait au dessus du lit.

Cela fait quatre ans que je vous raconte des petits bouts de ma vie sur ce blog, je ne pensais pas que cela durerait si longtemps, j’ai commencé par un petit texte sur le premier site que nous avions créé avec AOL, puis il y a eu Canalblog et Blogspot.
Ecrire un blog lorsque vous connaissez les lecteurs, une vraie différence avec un blog écrit sous un pseudo et lancé dans la blogosphère sans savoir qui vous lit. Là je freine, je ne dis jamais de gros mots, je ne raconte pas toute ma vie, si je me laissais aller dans mon délire vous me regarderiez d’un drôle d’œil en me rencontrant, vous connaissez mon âge, cela m’oblige à être raisonnable. Un blog anonyme permet toutes les fantaisies et il en existe des très rigolos. Oui, il existe le monde merveilleux des blogs.

J’ai regardé notre président visiter la maison de Colombey et signer le livre d’or. J’ai craint un instant qu’il mette le stylo dans sa poche. Pas à tous les coups tout de même !

Nous sommes allés voir « L’homme qui voulait vivre sa vie », Christian a beaucoup aimé, j’ai aimé, il n’avait pas lu le livre, j’avais lu le livre. Il y a des divergences avec le livre, cela reste un excellent film, le jeu de Romain Duris est beaucoup plus convaincant pendant la deuxième partie, il n’est pas très crédible en avocat, mais formidable dans son rôle de fuyard. On ne peut pas dire que Paul est à la quête de soi, il se retrouve dans une situation qu’il n’a jamais souhaité, un accident de parcours qui l’oblige à prendre une décision radicale, une décision qui lui permet de vivre son rêve, être photographe, mais il va vite se rendre compte que plus il avance et plus le chemin se rétrécit. Cet acteur est un des meilleurs de sa génération, il n’est pas vraiment beau, il possède un charme fou, c’est mieux. Je juge la qualité d’un film au silence qui règne dans la salle, pas un bruit, pas un papier de bonbon froissé, personne ne bougeait, le film captivait. La fin est un peu décevante, elle nous laisse sur notre faim. En arrivant à la maison j’ai ressorti le livre pour relire la fin, plus optimiste. Lisez le livre, même après avoir vu le film, Douglas Kennedy est paraît-il très satisfait de l’adaptation du livre.

Les petits dessins :





J’ai bien peur que ce dessin ne soit plus d’actualité. Je viens d’acheter le Canard, J.L Borloo n’est pas content.








Celui là sur la burqa est marrant.










La presse espionnée ? Mais non, cela n’est jamais arrivé. 

 Bye MClaire.

vendredi 5 novembre 2010

 De l’Algérie où je suis née à Vannes où j’habite (en fait Baden)

Hier, en partant du club, nous sommes passés par la ville, puis par la Rabine qui longe le port, tous les arbres avaient revêtu leur parure d’automne. A chaque fois, j’ai toujours un vrai coup de cœur pour cette ville et je répète « Quelle jolie ville, cela me ferait vraiment de la peine de partir ». Evidemment, rien ne m’y oblige, sauf un coup de tête, ça m’est déjà arrivé de décider de déménager pour aller ailleurs alors que je me plaisais bien dans un coin, j’avais envie de nouveauté.
Je lisais les avis de certaines personnes en ce qui concerne Vannes sur Linternaute, ville à la population qui vieillit, bourgeoise, manque de manifestations culturelles, difficile de circuler à certaines heures ;  mais elle ne peut pas tout avoir cette ville, situation au bord du golfe, des balades le long des chemins côtiers, une vieille ville à parcourir, un riche patrimoine, un  climat tempéré, personnellement je connais très peu de personnes qui n’aiment pas Vannes, (si une, mais je ne vais pas la dénoncer) alors si un jour vous êtes en Bretagne, n’hésitez pas à passer par Vannes, et vous direz comme moi « Quelle jolie ville », j’avais juste envie de partager mon amour pour cette ville, j’habite Baden à 12 km pour des raisons financières, l’immobilier est hors de prix à Vannes. Bizarrement, lorsque j’étais enfant et que j’habitais de l’autre côté de la méditerranée, Vannes me faisait rêver en apprenant la géographie ou l’histoire, à la fin du moyen âge cette ville était le lieu favori des ducs de Bretagne.

Cette semaine à la télé l’Algérie fait l’objet de nombreux reportages et même d’un téléfilm sur le général De Gaulle, j’ai regardé, je savais déjà pas mal de choses mais Serge Moati a eu le mérite de nous faire découvrir la vérité dans toute sa cruauté, on nous mentait, nous sommes passés de l’espoir au désespoir. Toutes les manœuvres étaient inavouables, on nous considérait comme des immatures. Les atrocités étaient commises des deux côtés, on ne peut pas revenir sur l’histoire, mais pourquoi ne pas avoir négocié dès le départ de l’insurrection ?
Cela aurait évité bien des carnages, nous ne saurons jamais si la cohabitation après une décolonisation rapide aurait été possible.
Mon père est décédé il y a presque deux ans, il était adepte de l’ordre par le vide, cela veut dire qu’il ne gardait pas ses papiers, sauf ceux qui étaient absolument nécessaires. Nous avons été obligé de fouiller dans une petite sacoche pour retrouver quelques renseignements et là il y avait une lettre qu’il avait conservée, mes parents avaient laissé en Algérie tout ce qui leur appartenait, les meubles, le linge, les photos, ils avaient fait l’acquisition d’une télé après le « Je vous ai compris » de De Gaulle, ils avaient la certitude qu’un transporteur effectuerait leur déménagement, rien n’est jamais arrivé, je me souviens de leur attente et chaque jour de leur déception .Mon  père avait écrit en Algérie à un responsable pour se renseigner, la réponse avait été cinglante « Ne vous avisez pas à venir chercher vos biens », Il avait gardé cette lettre que je n’avais jamais vue, et je suppose qu’il devait la lire souvent, celle lettre avait 47 ans.
Ma mère va sur ses 91 ans et elle n’a pas toujours sa tête, à chaque fois que je vais à Paris elle veut absolument me donner sa ménagère pour l’offrir à ma fille, elle est persuadée qu’elle est en argent comme celle qu’elle avait en Algérie et qui est restée là-bas, alors que c’est tout simplement de l’inox, elle confond tout, elle reste avec ses souvenirs.
Pourquoi tant de reportages sur l’Algérie en ce moment, alors que ce sujet a si longtemps été tabou ? Je suis la dernière génération qui a encore des souvenirs. Le secret défense est donc levé, c’est comme si on nous avait dit « On vous a menti, mais c’était pour votre bien, pour ne pas vous faire souffrir » Balivernes, la souffrance a été intacte jusqu’à la fin pour ceux qui sont partis. Heureusement,  pour ceux de ma génération l’adaptation a été rapide, la nostalgie moins grande, nous ne souffrons pas, je suis juste très en colère lorsque je découvre les dessous de la politique comme dans le film de Moati ou hier soir dans le documentaire « Mitterrand et l’Algérie », Mitterrand qui votait pour la peine de mort à l’époque, il a sans doute voulu se racheter plus tard en abolissant cette même peine de mort. Les mensonges qui ont couverts tous les moyens pour arriver à la fin. La vie des uns et des autres ne représente pas grand-chose face à l’aspiration au pouvoir. Personnellement, je garde toujours une certaine tendresse pour tous ceux que j’ai connu de l’autre côté de la méditerranée, nous n’étions pas fait pour vivre ensemble dans un pays colonisé, mais nous avions tout de même des relations amicales, il n’y a qu’à regarder les images du forum d’Alger lorsque De Gaulle est venu nous dire « Je vous ai compris ».
Chez nous la famille était grande, « heureusement » ce mot n’est pas vraiment adapté, je n’ai eu « qu’un » cousin qui a été tué dans la rue par deux balles dans la nuque, c’est toujours une victime de trop, mais il y a eu des familles entières décimées, des familles arabes ou européennes.

Il y a eu un moment où nous espérions retourner là bas avec notre fils aîné qui est né à Miliana, il avait deux mois lors de notre départ, j’aurais voulu qu’il connaisse son pays de naissance, mais c’est fini, l’envie n’est plus là, et surtout j’ai tellement peur d’être déçue.
Je ne regrette rien, j’habite ici et j’habite tout près de Vannes, cette si jolie ville qui me faisait rêver enfant. La boucle est bouclée.

Je suis entrain de lire « Nom de jeune fille » de Françoise Bourdin, gentillet, un peu roman-photo, fleur bleue, mais ça se lit, et cette histoire arrive aussi dans la vraie vie. Un mari médecin dans un hosto qui trompe sa femme, mais qui ne veut surtout pas la quitter, elle est belle, intelligente, lui a fait deux beaux enfants, jusqu’au moment où elle découvre tout et décide de le quitter pour reprendre son métier, médecin aussi, une histoire banale mais aussi une leçon pour les femmes qui se consacrent à leur foyer et qui se font larguer pour une nénette de 20 ans aux seins hauts et à la peau fraîche.
Ma prochaine lecture, toujours de Didier Van Cauwelaert « La Demi-Pensionnaire » l’histoire d’une femme assise dans un fauteuil roulant qui peut aider un homme à se relever. D’après les critiques un de ses meilleurs romans.



Les dessins, j’adore celui de J.L Borloo qui est taxé d’instabilité, par contre je n’aime pas du tout la réputation qu’on lui fait, est-ce que cela a été vérifié ? Dur de se défaire d’une rumeur.
J.L Borloo est sympathique, mais c’est vrai il fait un peu dilettante, ce n’est pas un tueur en politique ou alors je me trompe.






Un sur Dany, si il laisse tomber la politique il nous manquera, il a peut être autant de talent pour commenter un match, alors on ne s’ennuiera pas.





Celui sur les élections aux USA est pas mal non plus. Ces sacrés français qui veulent toujours donner des leçons aux autres.  Bye MClaire.

lundi 1 novembre 2010

CINEMA et autres choses-

J’aime beaucoup regarder l’émission de Serge Moati sur la 5 « Cinémas ». C’est un homme qui sait transmettre, qui aime les autres, il a une passion pour le cinéma et vous donne envie de l’aimer aussi, il a de la gestuelle pour persuader, il invite des critiques pour commenter les  films sortis dans la semaine. Un des leurs a massacré le film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs », j’avais envie d’aller le voir et là je ne sais plus, et hier samedi c’était le tour de ‘Il reste du jambon » avec Ramzi, si vous lisez mon bloc notes sur le site de Vannes, vous avez sans doute lu combien j’avais aimé ce film qui nous a fait passer un bon moment, une histoire pleine de petits gags, c’est frais et surtout sans vulgarité. Alors faut-il croire les critiques ? Non, trois fois non. D’ailleurs, je viens d’entendre que « Il reste du jambon ? » est en tête du box office.
Il y a un film qui sort cette semaine « L’homme qui voulait vivre sa vie » tiré du livre de Douglas Kennedy, j’avais lu ce livre avec passion, un livre qui nous renvoie à nos choix de vie, l’histoire d’un homme qui pense avoir réussi sa vie et qui se trouve confronté à l’infidélité de sa femme, qui tue son amant par accident et qui s’évanouit dans la nature avec l’identité d’un autre. C’est toujours délicat de lire un livre et de voir plus tard le film qui a été adapté, nous sommes quelquefois déçus. Je ne vais pas écouter les critiques, j’irai juger par moi-même. Il parait que certaines scènes ont été tournées juste à côté de chez moi, au Bono, je ne le savais pas.
J’avais aussi lu il y a quelques années le très beau livre de Tatiana de Rosnay « Elle s’appelait Sarah », je n’ai pas vu le film, le livre était bouleversant. Il passe dans une salle en ville.
Je n’hésite jamais à aller voir un film au multiplex, pas de problème pour se garer, mais dès qu’il faut aller en centre ville, je remets au lendemain, il faut prévoir de partir assez tôt, chercher un stationnement sans horodateur, et dans Vannes c’est galère, je deviens vraiment paresseuse, je ne veux plus me compliquer la vie.

Le secret : Je réfléchissais au secret ce matin, je n’aime pas trop qu’on me confie un secret, non pas parce que je suis indifférente, au contraire, mais parce que je suis une vraie gaffeuse. Je n’ai pas du tout envie de répéter et vlan ! Dans le feu de la conversation, ça sort.
Si vous voulez que quelque chose soit répété, confiez un secret à ma petite fille Clarys, 8ans, ça lui brûle les lèvres, un matin nous étions tous entrain de prendre notre petit-déjeuner, avec d’autres membres de ma famille et elle nous dit « Je vais vous dire un secret » « Mais, Clarys si c’est un secret, tu ne dois pas le dire » « Mais, pourquoi ? Lorsqu’on a un secret on peut le dire à sa famille, ce n’est pas grave » Charmante enfant, encore naïve, surtout ne pas confier un secret à la famille, elle ne le sait pas encore. Avoir un secret enfant est une façon de prendre un peu d’indépendance vis-à-vis des siens, il est tout seul à le connaître, sans obligation de passer par ceux qui structurent sa pensée, les parents   . Les enfants doivent apprendre à garder un secret, si il n’est pas trop lourd pour eux, du genre « Ma sœur n’a pas le droit de téléphoner de son portable dans son lit, mais elle le fait » Un petit secret.

Je pensais au secret, après avoir refermé le livre de Didier Van Cauwelaert « Attirances », très beau livre, trois histoires qui vous tiennent en haleine dès les premières lignes lues.
Il y a différentes sortes d’écrivains, ceux qui écrivent sur l’intime, l’intime qui est un des enjeux essentiels de la littérature, qui n’en finissent pas d’écrire sur leur « Moi ». Ceux qui écrivent des romans avec une trame qu’ils respectent jusqu’à la fin, un suspens, des thrillers et ceux qui font preuve d’une imagination débordante, qui vous mettent en face de situations inimaginables pour nous, qui peuvent vous embarquer dans des histoires étranges auxquelles vous croyez jusqu’au dénouement. Didier Van Cauwelaert, Yasmina Khadra avec son dernier livre « L’olympe des infortunes », Jules Verne,  entre autres sont de ceux là.

« Quand je pense à tous les livres qui me restent à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux » (Jules Renard)
Le jour où je partirai, j’espère le plus tard possible, je regretterai de laisser ceux que j’aime, mes enfants, mes petits enfants, celui qui m’accompagne depuis maintenant 50 ans, mais aussi de ne pas avoir réussi à tout apprendre, à tout lire, nous disons souvent que nous vivons dans une drôle de société et pourtant jamais nous n’avons eu l’occasion d’apprendre autant grâce à internet, grâce à tous les outils mis à notre disposition, il y a tant de choses à faire, on peut ne pas connaître une seconde d’ennui, enrichir notre esprit, découvrir des choses qu’on ne savait pas le jour précédent, ne pas radoter, j’aime être toujours étonnée. Il faudrait des siècles, ce  n’est pas possible

Rien à voir avec le secret, j’ai ri au téléphone avec mon petit fils Louis, Louis qui a eu un grave accident de scooter à la fin de l’année dernière, qui nous a fait très peur. Ce n’était pas de sa faute, il pleuvait beaucoup, la voiture arrivait au stop, il faisait nuit, le conducteur a à peine ralenti et il est passé en renversant le scooter avec Louis et un copain, fractures des jambes, le casque était bien attaché, heureusement, il a fait deux « soleils » avant de retomber sur la route,  on vient juste de lui enlever ses plaques, et Louis a juré de ne plus monter sur un scooter, mais il a retapé une mobylette qui est certainement aussi dangereuse, tout fier de lui il me racontait cela au téléphone, Christian lui dit en plaisantant « Une mobylette ? Je te la rachète 1000 euros » et Louis répond «  Ah ! Puisque tu es mon papy, je te la vends 1200 euros ». Il veut faire carrière dans le commercial, il a de l’avenir, il m’a même fait plaisir en ajoutant « Si je peux, je fais sciences-Po » Il adore la politique. Nous verrons, il faudrait qu’il se décide à être plus souple et moins dans la contestation, les heures de colle s’accumulent.

Passons aux dessins :




Paul le Poulpe est mort, il ne fera plus de pronostics. J’ai ri en lisant sur Twitter qu’il aurait pu écrire sur son bocal à l’encre noire « Homard m’a tué ». Bon, c’est de l’humour un peu noir, mais j’aime.









Toujours la réforme des retraites, c’est fait, c’est voté.








Nous avons changé d’heure, pour moi rien ne change, je dors tant que j’ai  sommeil !!







A partir de 2011, il parait que nous pourrons consulter notre médecin grâce à internet et à la webcam je suppose. Je n’arrive pas à imaginer ce moment. Moi, j’aime bien mon médecin, j’attends longtemps en salle d’attente, je lis toutes les revues et chez lui ce sont des récentes, il est rassurant, il faudra que je lui demande si il compte mettre des consultations en ligne, ça m’étonnerait.

Bye. MClaire.