vendredi 31 août 2012

Nous voilà installés pour au moins trois semaines à Argelès, le wifi marche bien, je peux m'atteler à écrire une gazette.
J'ai lu cette semaine, j'ai fini un petit bouquin sans importance et j'ai commencé et fini "Monsieur le Commandant" de Romain Slocombe. Je n'ai pas lâché ce livre passionnant, il fallait que je le termine. J'ai refermé ce livre doucement, je n'arrivais pas à m'en détacher, j'étais dérangée, captivée, plein de sentiments m'agitaient, je me posais LA QUESTION :
"Quelle attitude aurait été la mienne à cette époque ?" Une chose est certaine, je n'aurais jamais collaborée, mais est-ce que j'aurais résistée? Est-ce que j'aurais été assez courageuse pour aider ceux qui fuyaient les nazis? Je me serais sans doute fondue dans la masse de ceux qui continuaient à vivre ou à essayer de vivre bon gré, mal gré, avec l'occupant qu'ils haïssaient. On ne peut jamais savoir avant d'être confronté à la situation.

J'ai souvent fait le parallèle avec la période actuelle, la haine de l'autre, l'étranger, les sentiments de toujours qui agitent certains d'entre nous, les discours que nous entendons de plus en plus souvent, ceux qui dénoncent un sans-papier, il y en a,  J'ai fini par presque oublier, mais je me souviens encore de notre arrivée en France après l'Algérie, les mots qui blessent, les ricanements de ceux qui se moquaient de notre accent que j'essayais de perdre pour qu'on m'oublie et pourtant j'étais française. J'ai fini par perdre l'accent pied-noir, mais j'ai pris celui de Christian, une légère pointe d'accent du midi. On ne sait plus d'où je viens, sauf qu'en vieillissant je n'hésite plus à dire que je suis pied-noir, pourquoi renier ce qui a été ma jeunesse? Il y a longtemps que le désir de plaire au plus grand nombre m'a quittée.
Il y a aussi l'Allemagne, puissante, qui veut gouverner l' Europe, Paul-Jean Husson, le personnage principal du livre admire cette Allemagne, Hitler qui mettra enfin de l'ordre dans cette France vieillissante. "Le journaliste Gustave Hervé, ardent admirateur d'Hitler proposait aux dirigeants du parti Nazi une révision du traité de Versailles, il écrivait "L'heure du Socialisme National ne saurait tarder pour la France. Quand elle sonnera, l'heure de la réconciliation franco-allemande sera venue." L'académicien approuvait ce qui était écrit, il était convaincu par ces thèses.

Ce livre est une longue lettre écrite à un Commandant nazi par un académicien, écrivain, pétainiste, catholique fervent. Un style épistolaire qui fait tout l'attrait du livre. J'ai fini par me demander si l'histoire était vraie ou inventée. il y a beaucoup de références aux personnages de l'époque, des écrivains qui collaboraient avec l'occupant, de rappels historiques.
C'est l'histoire d'un homme intelligent, érudit, qui habite en Normandie, deux enfants, une fille adorée, un fils qui ne le satisfait pas tout à fait, violoniste et qui un jour juste avant la déclaration de la guerre présente une allemande à ses parents, mais en cachant le plus important, elle est juive, religion que les parents très pratiquants n'admettraient pas.
La guerre déclarée le fils prend le chemin de la résistance en laissant sa femme et sa petite-fille à Paris, sans deviner que son père est tombé très amoureux de sa belle-fille allemande et juive, lui qui vomit la race juive. Il a pourtant un doute sur les origines de celle-ci et fait mener une enquête par un détective. Il sait, mais son amour qui devient obsessionnelle est le plus fort. Pour la voir, il fait abstraction de sa haine des juifs et s'occupe avec attention d'elle et de sa petite fille. Paul-Jean Husson personnage plein de zones d'ombres, l'amour et la haine coexistent chez lui, il devient pourtant journaliste du quotidien local en écrivant des articles qui dénoncent les juifs d'une façon très violente. Un jour arrive ce qui n'aurait jamais dû se passer, il couche avec sa belle-fille dans un moment d'égarement, elle fuit, horrifiée par ce qui vient d'arriver, mais elle est enceinte de lui. Pour lui, la seule issue est de la dénoncer. Je vous laisse lire la suite, parce que ce livre doit absolument être lu. 
Comment peut-on haïr autant? Comment les autorités françaises de l'époque ont-elles pu sacrifier des femmes, des enfants, des hommes au nom d'une idéologie pétainiste.
Lecteur d'une lettre, nous avons l'impression d'être voyeur, un peu complice, c'est sans doute cela qui dérange et qui laisse un sentiment de culpabilité. "Si j'avais vécu à cette époque, j'aurais fait quoi?" 
Ce livre n'est pas en poche.

J'ai un Douglas Kennedy à lire et un Anna Gavalda. Du bon temps à prendre sur mon transat. il faudrait aussi que je lise "mes mots en poche", ce serait raisonnable.

Je n'ai que deux dessins à vous proposer, pas eu le temps d'en rechercher d'autres, ce sera pour la prochaine fois.





J'espère que l'essence aura encore baissée lorsque nous repartirons chez nous, avec notre caravane.



La pub à la ttélé. Vous en pensez quoi? Perso, je m'en fiche, je me couche toujours très tard.  Bye MClaire. 

dimanche 19 août 2012

Ma fille revenait de vacances avec sa famille cet après-midi et la copine de Caroline. Les jeunes ne savent plus partir avec leurs parents sans compagnie. La peur de s'ennuyer; Caroline a clamé bien haut que 8 jours dans un mobilhome au camping c'était largement suffisant, elle va avoir 17 ans, l'âge où les parents sont encombrants, ces grands ados ne sont satisfaits de rien, ils ne savent vivre qu'en meute, ont leurs codes dont nous sommes exclus. Je la regardais tout de même avec tendresse, elle change à une rapidité, bientôt ce sera une femme et pourtant il me semble qu'hier encore elle suçait son doudou pelotonnée sur le canapé. De tous mes petits enfants Caroline est celle dont je me suis le moins occupée, elle ne voulait pas quitter sa maman, maintenant elle voudrait bien que sa maman s'occupe un peu moins d'elle.
7 milliards d'hommes sur terre vieillissent tous en même temps, elle, moi, vous. Il faut bien l'admettre.

Hier, j'ai lu d'un seul trait "Cet été là" de Véronique Olmi, enfin pas tout à fait d'un seul trait, il y a eu la longue conversation téléphonique avec ma vieille copine, qu'est ce que ça fait du bien de rire, de dire des bêtises comme lorsque nous avions 30 ans, je lui disais justement que j'étais en train de lire ce bouquin qui me plaisait beaucoup, bien que ce ne soit pas le livre de l'année, juste un roman pour l'été, pas épais, vite lu, légèrement futile, un peu superficiel, mais en même temps il y a des passages un peu plus graves qui peuvent inviter à la réflexion.

J'avais lu "Le premier amour" du même auteure. j'avais bien aimé pour les mêmes raisons.

Là, trois couples se retrouvent le 14 juillet dans une maison de vacances comme chaque année depuis longtemps. C'est à Coutainville, et je dois avouer que j'ai eu très envie de passer quelques jours dans cette région, le Cotentin, bien décrit, sous le soleil et sous la pluie. Les enfants du couple propriétaire de la maison ont grandi, les sentiments des parents qui s'aimaient si fort s'éteignent, un couple riche mais malheureux. Je dois écrire que cette pauvre Delphine ne m'a pas émue du tout, elle possède tout mais a besoin d'aller voir ailleurs, elle s'ennuie tellement dans son bel appartement, un mari souvent absent pour ses affaires qu'elle trompe et qui le sait. Ils n'arrivent pas à se quitter ni à se retrouver. Ils ont besoin de leur bande de copains pour se supporter, ce week-end sera celui des grandes décisions.J'ai mieux aimé le personnage de Denis, le mari en colère qui ne comprend pas.

Il y a le couple marié depuis longtemps, toujours amoureux, mais quelques fêlures apparaissent au fur et à mesure des jours qui passent. Marie est comédienne sans travail, Nicolas n'ose pas lui dire qu'elle devrait abandonner ce métier qui n'est plus fait pour elle.

Il y a aussi Lola, célibataire, affranchie de toutes entraves, ancienne correspondante de guerre, elle amène presque chaque été dans cette maison un nouvel amant. Celui qui l'accompagne est plus jeune qu'elle, elle semble très insouciante et cache pourtant un lourd secret, l'abandon d'un enfant à la DASS lorsqu'elle était très jeune.
Ce passage est émouvant parce qu'il peut être vrai, il est vrai.
Je n'ai jamais pu oublier la scène que j'ai vécue lorsque mon deuxième enfant est né, dans la chambre où plusieurs mamans se trouvaient, j'étais en face d'une jeune femme pas de berceau au bout de son lit, puis une femme est entrée avec un petit paquet bien enveloppé dans les bras, c'était un bébé, aussitôt l'accouchée s'est retournée, elle ne voulait pas voir cet enfant qu'elle allait abandonner. Rien pas une parole, elle était muette et certainement désespérée Je pense que les choses se font maintenant d'une façon beaucoup plus discrète et avec plus d'humanité. C'était à Baudelocque à Paris en 1966, rien ne serait pareil de nos jours.

J'ai aussi pensé au mot "délivrance " qui apparaît dans le livre et qui est prononcé par les médecins au moment de l'accouchement. Je trouve ce mot bizarre, il ne me convient pas, j'ai adoré attendre mes enfants, être enceinte, je n'étais pas du tout pressée qu'ils viennent au monde, d'ailleurs ils devaient le ressentir, ils ne sont pas nés aux dates prévues, 10 jours plus tard, pour moi ce n'était pas "une délivrance", au contraire. On délivre quelqu'un pour qu'il aille vivre sa vie, loin d'une prison. Une maman n'est pas une prison.

ll y a Dimitri ce jeune qui vient semer le trouble, un perturbateur mystérieux.
La maison a une place importante dans ce roman, faite pour accueillir.

Un livre qui m'a fait une fois de plus penser à un film de Claude Sautet, des copains, le temps qui passe, la solitude, les failles de chacun, les grandes tablées, les rires, le vin, les regards, des couples qui s'effilochent, les non-dits. Un très bon scénario pour ce cinéaste de génie qui n'est hélas plus là..
Je le répète, un livre pour l'été, si vous n'êtes pas encore parti en vacances, vous pouvez l'acheter en poche.

Normalement nous partons en fin de semaine, je dis normalement parce que cela fait deux ans de suite que notre départ pour Argelès a été contrarié à cause de mes ennuis de santé, alors je reste prudente, j'espère que rien ne viendra nous empêcher de partir, Christian a eu très mal au dos, il semble aller mieux, croisons les doigts.
J'espère aussi que le wifi fonctionnera au camping pour tenir le site à jour, sinon il restera en sommeil.

Les dessins :

La canicule, ici nous n'avons pas souffert du tout, il faisait très bon sous notre parasol tout à l'heure avec les enfants dans le jardin, le gâteau aux pommes a été dévoré, la glace aussi, un bon moment sur le chemin du retour des vacances. Cela ne m'empêche pas de penser aux pauvres gens qui souffrent de toute cette violence. Pourquoi ont-ils ce besoin de casser, ils détruisent leur propre environnement qu'ils détestent sans aucun doute, mais ce n'est pas la solution. Lorsque l'état avait les moyens, il fallait détruire toutes ces cités et reloger sans créer de ghetto, éparpiller dans les villes. Enfin, je ne suis sans doute pas apte à juger.


Pas de connection pour Valérie. Un rêve.










Les humoristes et dessinateurs retrouvent l'inspiration.









Patrick Ricard est mort sur l'ile de Bendor face à Bandol, nous allions y faire un tour lorsque nous étions en vacances, l'île était ouverte à tous. Le dessin est drôle, pas irrespectueux du tout.

Bye MClaire.







dimanche 12 août 2012

Nous avons acheté Marianne aujourd'hui, j'ai pu lire l'article sur le scrabble consacré au championnat du monde à Montauban. L'article est très bien écrit, en le lisant je pensais qu'il aurait pu être raconté par un journaliste sportif sur France2, celui que l'on ne voit jamais et qui raconte si bien le sport, un vrai conteur avec un très joli vocabulaire.
J'espère que cela incitera quelques jeunes à jouer, la fédé en a bien besoin, le festival d'Aix-les-Bains n'est pas complet, La Rochelle non plus pour le tournoi du week-end, il y a une vraie désaffection qui est à mon avis inquiétante. Certains pensent que le nouveau classement y est pour beaucoup, c'est peut-être une réponse, mais le vieillissement et la lassitude des joueurs est aussi une réalité. J'ai commencé à jouer à 42-43 ans, parcouru des milliers de kilomètres pour assouvir cette passion, dépensé....combien? Je n'en sais rien, je n'ai jamais voulu compter et là en ce moment je sens une certaine lassitude + du découragement, j'ai très bien joué le championnat de France, avec l'ancien classement je grimpais, là cela m'a permis de remonter quelques places et je ne repasserai même pas en 3A à la fin de la saison, je suis en 3B, j'y reste. Je finis par dire "Il faut jouer pour le plaisir" mais alors pourquoi aller disputer des tournois très loin; autant rester dans sa paroisse et jouer pour passer le temps et pour le plaisir. Je jouerai le festival d'Argelès mais uniquement parce que nous allons passer le mois de septembre là-bas et le camping est pile en face de la salle de jeu, ce serait dommage de ne pas participer, je jouerai La Rochelle parce qu'en remontant nous y passons, c'est notre route pour rentrer chez nous.
et s'il fait beau nous resterons encore un peu à Angoulins vivre les premiers jours de l'automne, j'aime tant ce coin.
Je compte bien sur la fédé pour revoir le classement et surtout pour nous redonner le goût de jouer en compétition. Un gros chantier en perspective, d'autant plus que la crise économique nous touche aussi. Faut-il inventer autre chose qui remplacerait les grands festivals, le budget d'une grosse semaine de scrabble est trop lourd pour certains. Attendons, je suis certaine que l'imagination sera au rendez-vous pour que nous puissions continuer à manipuler nos lettres avec la même passion.
Il y a déjà du progrès puisqu'un grand hebdomadaire a bien voulu consacrer quatre pages au scrabble. Bravo pour avor réussi à convaincre la presse. Achetez Marianne, même si ce journal n'épouse pas vos convictions politiques.

Christian vient de réussir à mettre les quatre pages sur notre site "Pays de Vannes".
Vous pourrez lire l'article. Pour lire les pages en dimension réelle cliquez sur la page.

Passons à autre chose, à la lecture par exemple; J'ai lu deux bouquins, j'ai fini "Le chagrin de Lionel Duroy, 734 pages et j'ai lu "Femmes de dictateur" de l'historienne Diane Ducret. Les deux étaient très intéressants, il y a une trame commune dans les deux, l'histoire.

Dans le bouquin de Duroy, c'est une fresque des années 40 à notre époque, tout en racontant l'histoire d'une famille. J'ai aimé. Le personnage principal du roman, qui est autobiographique, est l'enfant d'une famille nombreuse, très catholique le couple ne pratique pas la contraception, pas question, 11 enfants qui arrivent les uns après les autres, une mère complètement déjantée, qui ne pardonne pas à son mari de ne pas lui procurer la vie mondaine dont elle rêve, Toto le mari, c'est son surnom est l'enfant unique d'une famille d'aristocrates désargentés, elle la fille de bourgeois. Il faut que l'aristo travaille, il devient représentant pas de quoi faire mener la grande vie à sa bourgeoise, mais il veut absolument lui plaire, la gâter, il y a un amour charnel entre ces deux là. Toto va donc mentir, magouiller tout au long de sa vie, les enfants vont souffrir, le narrateur encore plus, il sera marqué à jamais par cette enfance; cette vie instable, les huissiers, l'expulsion des appartements parce que le loyer n'est pas payé, l'exclusion des lycées privés pour non paiement des trimestres, l'école publique n'était pas digne de la famille d'après la mère. Forcément, il y a les relations entre les enfants qui sont racontées, pas facile de faire sa place dans une famille nombreuse, l'admiration pour le grand frère Frédéric, Nicolas qui fait sa vie sans s'occuper des autres et qui deviendra un grand photographe, les petits qui subissent les crises hystériques de la mère et la difficulté d'aimer une femme lorsque la mère a tant marqué la vie des enfants par son attitude, ne pas savoir aimer, fuir dans les moments où l'autre a le plus besoin de vous parce qu'on ne sait pas donner, consoler.

 L'histoire se mêle au récit, la lâcheté du père au moment de la résistance, son adhésion au parti d'extrême droite, ensuite l'Algérie puis la Nouvelle -Calédonie, là j'ai beaucoup appris, je connaissais mal l'histoire de cette bande de terre si loin de nous; L'expropriation des Canaques à l'arrivée des petits blancs qui arrivaient de Nantes au mois d'avril 1899, les Lapetite futurs meurtriers des frères Tjibaou. Les caféiers étaient plantés, les cocotiers aussi par les Canaques, les blancs ne se sont posés aucune question, le gouvernement leur a donné des concessions, ils se sont appropriés les plantations jusqu'au moment des événements que nous connaissons. Les Canaques ont repris leur terre à Hiengène. Les blancs ne connaissaient pas l'histoire de leurs aïeux, ils étaient aussi les victimes de l'histoire, ils avaient été trompés; Ils vivent maintenant dans des baraquements, près de Nouméa, loin de leurs maisons incendiées, dévastées;

Une saga familiale désastreuse mais un écrivain talentueux qui en révélant l'histoire de sa famille s'est fâché avec tous les siens, il pensait que son premier livre "Priez pour nous" serait une vraie thérapie pour exorciser leur enfance, cela a été le contraire, il ne fallait pas rendre publique leur histoire. Je n'ai pas lu "Priez pour nous" mais "Le chagrin" m'a beaucoup émue.

Monique Le Tallec m'a prêté un bouquin "Femmes de dictateurs", vite lu, intéressant. Là encore nous apprenons. Nous connaissons tous malheureusement les noms de Mussolini, Ceausescu, Mao, Hitler, Salazar, Lenine, Staline, Bokassa, mais nous connaissons mal celles qui ont été si importantes dans leur vie. Je ne savais pas que Salazar était célibataire, cet ancien séminariste qui prêchait la pudeur, la chasteté pour les autres mais qui ne se gênait pas pour trousser les jupons, un redoutable séducteur, et qui pouvait aimer plusieurs femmes en même temps.
Lénine avait le même discours, mais il faisait mènage à trois. Hitler recevait des lettres enflammées, digne d'un sex-symbol, il reçut plus de lettres de fans que Mick Jagger et les Beattles réunis. Mao avait une sexualité débridée. Mussolini était un rustre, il pouvait violer si la femme résistait, exclusif et cruel, Clara son dernier amour est morte avec lui sous les balles des partisans italiens, elle l'aimait beaucoup plus que lui l'aimait, sa dernière parole avant de mourir " Es-tu content que je t'aie suivi jusqu'au bout." Il n'a pas répondu.
Bokassa grand ami de Giscard, épousait à tour de bras, il honorait quatre femmes dans la journée, bon je sais bien comme disent les berrichons "Changement d'herbage ravit les viaux" mais tout de même !! Giscard lui était très admiratif de Catherine, la femme officielle de Bokassa, mais là c'est du cancan.

Les femmes étaient très influentes dans leur vie. Femmes de l'ombre ou au contraire, omniprésentes dans la vie politique.
Le pouvoir est vraiment aphrodisiaque.

Je me demande si DSK avait lu ce livre avant ses dernières incartades, m'étonne pas qu'il se soit tout permis puisque d'autres avant lui avaient atteints la plus haute marche du pouvoir sans conséquences.

Dessins :




BHL toujours présent sur le front !!





Sarko qui veut revenir dans l'actualité, mais là je pense qu'il s'est planté; Il ne peut pas bronzer tranquille; il faut qu'il se manifeste, c'est malgré lui..






Parlons du bronzage de nos ex et du nouveau.




Est-ce qu'il y a une vie sur Mars?


Bye MClaire.

jeudi 2 août 2012

Je me mets devant l'ordi avec la ferme intention d'écrire une gazette. Depuis quelques jours je monte dans la mezzanine, j'allume l'ordi, le soir, je suis toujours très en forme le soir, beaucoup plus que le matin. Je me connecte sur mon blog, et vlan! la natation aux J.O, alors je redescends et je ne remonte plus. Je ne regarde pas tout, mais la natation et le judo oui. Le judo parce que Christian aime, il m'explique patiemment les prises, ce qui va arriver, j'oublie aussitôt, je n'imprime que ce qui m'intéresse. Il était bon au judo, il allait très régulièrement aux cours avec un de ses meilleurs copains, et un jour Guy s'est fait mal, plus de judo, ils s'amusaient beaucoup tous les deux et le judo sans Guy ce n'était plus pareil. J'espère que vous ne raterez plus au scrabble YUKO, IPPON, KOKA, MATTE etc...Christian a tout de même gardé quelque chose de ses années de judo, il sait tomber, il a pris des gadins spectaculaires sans se faire mal, un jour à St-Remy- de- Provence, nous nous baladions et en traversant la route, sa chaussure de marche a ripé sur le bitume, j'ai vu passer une boule devant moi, c'était lui, rien pas de blessure. Un clic sur l'image pour mieux lire.

J'aime beaucoup la natation, le geste parfait pour avancer dans l'eau, j'ai toujours rêvé de nager parfaitement le crawl, mais je ne mets pas ma tête dans l'eau et je nage de moins en moins, même plus du tout, l'eau est trop froide.



Il m'arrive de regarder le hand-ball, mais parce que je trouve le capitaine J.Fernandez très beau, un bel athlète.

Il paraît que le rugby fera un jour partie des J.O.

La semaine prochaine je regarderai davantage, j'adore l'athlétisme.

Pourtant, hier je me posais la question suivante : "Si une compétition de judo et de natation se déroulaient tout près de chez nous, est-ce que nous nous déplacerions?" Je suis certaine que non, alors que nous sommes scotchés devant l'écran télé en vibrant et en tremblant comme si notre honneur en dépendait, là on s'en fiche de l'Europe, on veut que les français gagnent. Cocorico.



Pendant ce temps François Fillon avait un accident de scooter, il aurait été devant sa télé, rien ne serait arrivé





L'autre François, François Hollande part en vacances, il aura tout le temps de surveiller la petite peste. Elle ferait mieux de lire le bouquin que je vous recommande 



J'avais aussi envie de vous parler d'un livre que j'ai bien aimé, drôle un peu acide, j'ai retrouvé un peu de Desproges dans ce bouquin. "La patience des buffles sous la pluie." de David Thomas, il est préfacé par Jean-Paul Dubois, écrivain que je lis toujours avec beaucoup de plaisir, alors si J.P Dubois avait aimé, j'allais aimer..

Un petit livre 151 pages, je l'ai lu en même pas deux heures. Ce sont des nouvelles assez courtes. Le sujet inépuisable :le couple. L'homme, la femme, la solitude, les manies de chacun, l'amour qui n'est pas toujours partagé, le temps qui passe, les rêves que nous avons tous et qui ne se concrétisent jamais, les désillusions, les compromissions, mais à la fin il y a toujours beaucoup de tendresse. 

"J'aimerais vivre sur une île. J'aimerais travailler comme cuistot sur un cargo. J'aimerais manger autour du feu avec des Papous d'Irian Jaya. J'aimerais traverser le Pacifique en solitaire comme Moitessier. J'aimerais manger du phoque. J'aimerais chercher de l'or avec les garimpeiros. J'aimerais passer mes nuits à jouer dans les salles de jeu de Macao. J'aimerais avoir été le premier Occidental à découvrir Petra.J'aimerais poser pour Lucian Freud. J'aimerais savoir dire tu me casses les couilles en yanomamis...." etc...
.
Avec une écriture légère, l'auteur écrit presque comme on parle, David Thomas nous fait réfléchir, il pose des questions existentielles. Avons nous réussi notre vie?
« Je me demande parfois ce que je serais devenu si j’avais vécu d’autres choses que celles que j’ai vécues jusqu’à aujourd’hui. »
"Je me demande souvent qui mène la danse. Si c'est ma vie qui fait de moi ce que je suis ou si c'est moi qui fait de ma vie ce qu'elle est."

Des nouvelles vraiment drôles, la manière qu'ont les hommes de mettre leur slip, si vous la lisez vous ne pourrez jamais plus regarder votre compagnon en train de s'habiller de la même façon.J'ai éclaté de rire en la lisant, Christian se demandait ce qu'il se passait.
Je lui ai lu la nouvelle et il a haussé les épaules !!
J'ai aussi aimé celle-ci :
"Tu me fais un petit bisou. On va se prendre un petit café? Je fume une petite clope et on y va. Si on se faisait un petit ciné ce soir? Ou alors on reste tranquilles avec un bon petit bouquin. Devant un petit feu...Tu sais ce qui me ferait plaisir, pour les vacances? C'est un petit voyage en Italie. T'as vu mon petit haut? Je vais te faire une petite pipe. T'as un petit air bizarre...
En dix minutes, elle a trouvé le moyen de dire petit au moins quatorze fois. Quelque chose me dit que je ne vais rien vivre de grand avec cette fille."

Jamais plus "j'ai acheté un petit pull.", en disant petit nous avons l'impression qu'il n'est pas très cher, mais c'est vrai en y pensant ça fait mesquin.

Il y a aussi trois nouvelles succulentes "Surprise, surprise2, surprise3."

Lisez-le. Un livre à acheter en poche et à déguster sur un transat au bord d'une piscine. Je pense que je vais le relire, il y a certainement des petites choses qui m'ont échappées.

Je suis en train de finir "Le chagrin" de Lionel Duroy, un gros bouquin, plus de 600 pages, l'histoire d'une vie et de la difficulté à se faire aimer et à aimer une mère qui a eu 11 enfants, un père complètement inconscient, menteur, magouilleur, immature, qui n'a jamais su grandir, sa propre mère la Baronne de.. l'appelait encore "Mon bébé" à 24 ans. Une famille d'aristocrates qui sombre. C'est autobiographique. 
Allez, bonnes vacances à tous en attendant que cela soit notre tour, j'ai hâte de revoir la Catalogne.  Bye MClaire.