mardi 27 mars 2018

"Minute papillon" Aurelie Valognes















J'ai toujours voulu tout lire, même le journal qui reçoit mes épluchures de pommes de terre, par curiosité. Attention, je ne dis pas que le livre "Minute papillon" ne mérite que des épluchures, pas du tout, je respecte tous les livres. On peut le lire, il peut plaire.
J'avais entendu aux infos pendant le salon du livre à Paris que cette auteure vendait autant de livres que Marc Levy, elle en est à trois millions après quatre publications.
Il me semble, mais je n'ai plus aucun souvenir de ce livre, que j'avais lu "Mémé dans les orties" en poche, je ne sais plus. 
J'ai acheté "Minute papillon" par curiosité. J'avais bien aimé Barbara Constantine, alors pourquoi pas Amélie Valognes ?

Si vous avez aimé Cendrillon, il peut vous plaire;
Rose élève seule Baptiste, un enfant qui a vécu jusqu'à l'âge de dix huit ans avec sa maman, père inconnu.
Rose a renoncé à son désir de devenir infirmière, elle gagne sa vie en effectuant des petits boulots, garde-enfants, ménage.
Mais voilà, les enfants grandissent et le gentil bambin devient un grand ado et presque un homme, ombrageux, difficile, plus de confidences, Rose est malheureuse, elle ne comprend pas. Baptiste a une femme dans sa vie, le ciel tombe sur la tête de cette pauvre Rose, Baptiste fait ses bagages "Bye, bye maman, bonjour Jessica". Sans la connaître Rose n'aime pas Jessica, une femme lui prend son fils, toutes les mamans connaissent ce sentiment, mais elles changent d'avis plus tard, elles se résignent ou se mettent à adorer leur belle-fille.

Un malheur n'arrive jamais seul, Les employeurs de Rose lui donnent son congé, ils déménagent, Rose n'a plus de boulot mais elle a été recommandée à une propriétaire de l'immeuble où habitaient ses ex-employeurs, méchante, très méchante femme, cette Véronique est cruelle (comme les soeurs de Cendrillon), Rose, la gentille Rose, saura t-elle enfin prendre sa vie en main? Un beau prince charmant arrivera t-il au bon moment pour qu'enfin elle oublie ses vilaines chaussures usées pour chausser des escarpins, pas des Louboutin, faut pas exagérer. 

Mon avis :

Je n'ai pas été passionnée, un petit livre que j'aurais dû lire en quelques heures, lu en plusieurs jours, je le prenais, je le posais après quelques pages.
Une écriture simple, "La Véronique" est trop insupportable, ça frise l'irréel, je ne pense pas qu'elle puisse exister, là c'est trop. Rose est immature, enfin à son âge, 37ans, elle devrait connaître un peu la vie, ne pas toujours avoir l'air de s'excuser d'exister. Colette la maman de Véronique veut lui faire prendre conscience qu'elle seule peut décider de son avenir, personne d'autre, c'est vrai..
Il y a des passages où l'auteure la fait vivre dans un monde de bizounours et d'autres où elle frôle la vie dans la rue.
Nous ne pouvons pas y croire, surtout à mon âge !!
Il y a une belle fin, comme dans les contes.

J'ai toujours dit qu'il n'y avait pas de mauvaise littérature, il n'y a que des lecteurs qui sont plus intéresses par Spinoza, d'autres par Stendhal, Dumas, Flaubert etc, d'autres par la littérature à succès et par des bons auteurs, Pennac par exemple, et d'autres par des romans à l'eau de rose qui leur fait oublier une existence terne, qui les fait rêver, Barbara Cartland a vendu plus d'un milliard de romans. Nous sommes libres de nos choix et surtout nous pouvons tout aimer.
Je suis en train de lire "Par-delà les apparences" Un livre sur la Silicon Valley, légèrement polar, les rêves d'aujourd'hui font le monde de demain, il nous plonge dans le monde de la high- tech, un auteur que je ne connais pas, Folco Chevalier.J'aime.

Voilà, vous choisirez...Après réflexion, je suis sûre d'avoir lu "Mémé dans les orties" l'histoire de Ferdinand était émouvante, j'ai lu un résumé du livre;

Bye MClaire.


mardi 20 mars 2018

Amélie Nothomb "Riquet à la houppe"













Cela m'arrive rarement, je n'avais plus rien à lire, ma pile de livres était épuisée, enfin presque, il me reste à lire un bouquin de poche écrit très petit, j'attends ma visite chez l'ophtalmo début avril, enfin, cela fait six mois que j'attends, bon je m'égare, je cherchais un bouquin à relire, j'ai trouvé celui d'Amélie Nothomb, il est à Michelle, je vais lui rendre, je n'aime pas lire cette auteure, j'ai souvent essayé mais non, je n'accrochais pas, je l'avais posé sur une étagère et je l'avais oublié, lorsque nous sommes affamés nous arrivons à manger ce que nous n'aimons pas, je l'ai lu et je me suis délectée.
Amélie Nothomb. J'ai eu la curiosité de regarder son âge, 52 ans, on ne voit que son chapeau qui fait oublier son âge et il faut bien avouer, elle est marrante à écouter, originale Madame la Baronne..
Belle surprise, j'ai dévoré le bouquin, plein de drôlerie, j'ai souvent ri. 

Riquet à la Houppe a inspiré l'auteure, ce conte écrit par Charles Perrault que nous connaissons tous. La trame est respectée, j'ai relu le conte. 
Deodat, fils d'Enide et d'Honorat, né sur le tard, est très laid mais supérieurement intelligent, il se passionne pour l'ornithologie. Il n'a pas besoin de draguer, les plus belles filles lui tombent dans les bras, mais cela ne dure jamais trop longtemps, les filles lui disent "Tu t'en fiches de ce que j'éprouve" les filles sont compliquées, finalement il aime mieux les oiseaux.
"Voici comment il théorisa son constat : si la caractéristique masculine était la vulgarité, la caractéristique féminine était l'insatisfaction "
Les oiseaux. "Le plaisir qu'il éprouvait à observer le tichodrome échelette ou le bec-croisé des sapins lui donnait le plaisir de les approcher en vrai. "Hélas, si je le faisais en vrai, que me resterait-il? Quel désir peut succéder à un désir ?"
Sur l'autre bout de la Seine vit un couple, le père s'appelle Lierre, la mère Rose, elle met au monde une petite fille d'une grande beauté, Trémière, belle mais sotte, l'enfançonne est élevée par sa grand-mère Passerose qui l'aime sans conditions, Passerose est particulière, j'imagine que l'auteure a dû beaucoup s'amuser en écrivant sur elle. Trémière ira au lycée mais n'aura pas d'amies, trop belle mais sotte, au point de rester assise par terre dans la cour, un cercle de craie tracé autour d'elle avec l'interdiction de franchir le trait, les filles se moquent d'elle "Maité a dit que si j'en sortais, ma mère mourrait"
Les enfants sont cruels.

Les pages qui décrivent les rencontres entre la kiné et Déodat sont savoureuses. Déodat souffrait de gibbosité, il a fallu le redresser, il appelle la kiné "la pinsonne" La pinsonne est infidèle.

Evidemment, il y aura la rencontre entre Déodat et Trémière. Je vous laisse lire la suite...Le livre est de 2016, il est sans doute en poche.

Voilà, j'ai tout aimé, rien à jeter. C'est vrai, nous avons tous remarqué l'attirance des uns pour une personne sans doute moins belle qu'une autre mais tellement plus intéressante.
"C'est comme si Balzac disait que, dans cette cette guerre sanglante et périlleuse qu'est l'amour, on pouvait aussi, parfois, connaître le triomphe"

J'ai beaucoup aimé Déorat. Déorat qui serait très malheureux s'il pouvait entendre que les oiseaux disparaissent, moins d'insectes, moins d'oiseaux.

"La liberté des oiseaux ne repose sur aucune insouciance. Ce que l'oiseau nous apprend, c'est qu'on peut être libre pour de bon, mais que c'est difficile et anxiogène. Ce n'est pas pour rien que cette espèce est toujours sur le qui-vive : la liberté c'est angoissant"

Bye MClaire.




mardi 13 mars 2018

Tatiana de Rosnay "Sentinelle de la pluie"




Père français, Joël de Rosnay, mère britannique. Le livre a été écrit en anglais et traduit. J'avais beaucoup aimé "Elle s'appelait Sarah"  "Boomerang" "Le coeur d'une autre" "Moka", j'ai vraiment été déçue en lisant ce dernier roman, je me suis ennuyée, je ne voulais pas le refermer sans connaître la fin mais tout était tellement prévisible, l'histoire s'éternisait, j'ai lu les dernières pages en diagonale.
J'ai souvent eu l'impression de lire un bouquin écrit par une guide qui voulait nous faire parcourir Paris en nous apprenant les noms des rues, découvrir des quartiers sous les eaux. Il pleut, il pleut, il pleut beaucoup.

L'histoire : Linden vit à San-Francisco avec son compagnon Sacha, photographe célèbre, il se rend à Paris pour célébrer avec ses parents l'anniversaire de son père Paul, il est seul, sa soeur aussi, tous les quatre s'apprêtent à vivre quelques jours en famille, la mère a tout préparé, théâtre, restaurant. Rien ne se passera comme prévu, la pluie incessante s'est invitée, la Seine monte, monte, mon ennui montait aussi, Paris risque d'être inondé et Paul, le père, aura un gros pépin de santé, AVC.

Paul taiseux, n'a jamais voulu questionner son fils, n'a jamais voulu connaître sa vie privée. La mère sait, le père veut ignorer. 

La fille Tilia est mariée avec un anglais alcoolique, qui malgré l'eau qui tombe et qu'il n'apprécie pas vraiment, viendra lui gâcher la fête. Tillia a eu dans sa jeunesse un grave accident de voiture.

L'auteure se noie dans les détails, j'avais quelquefois l'impression de lire une rédaction écrite par un élève de 6ème, écriture laborieuse, sans aucun intérêt. Les clichés s'additionnent, c'est plat, rien ne manque, un enfant homo, un suicide, des tromperies, un AVC, un secret dans une boite, un alcoolique, un accident horrible. 


Je ne sais pas si les éditeurs font signer des contrats avec l'assurance que l'auteur publiera au moins une fois par an ou tous les deux ans, si l'écrivain est obligé d'écrire pour honorer le contrat, c'est possible, mais il faut quelquefois savoir s'abstenir si les idées manquent. 

Si, j'ai aimé une chose, Paul voue un amour sans limite aux arbres, quelques lignes intéressantes.

L'auteure aurait pu écrire un beau livre sur la difficulté de communiquer dans une famille, c'est raté. J'attends le prochain livre, je vais considérer ce bouquin comme un accident de parcours

Une bonne surprise, je n'aime pas lire Amélie Nothomb, ma pile de bouquins était pratiquement épuisée, j'ai retrouvé ce livre posé sur une étagère, prêté, je l'avais oublié "Riquet à la houppe", je ris, pas mal, original comme l'auteure et vite lu, je ne m'ennuie pas.

Bye MClaire.




mardi 6 mars 2018

"Entre mes doigts coule le sable" Sophie Tal Men



Drôle de semaine en ce qui concerne la lecture. J'ai commence deux livres, Lola Lafon qui s'intéresse à la vie de Patty Hearst, cette héritière enlevée en 1974 par un parti d'extrême gauche, le titre "Marcy, Mary, Patty", j'ai refermé le livre après quelques pages, pas captivée du tout.

J'ai lu la moitié du livre de Philippe Besson "Arrête avec tes mensonges" publié début 2017. J'aime lire Besson mais là je n'ai pas pu aller plus loin, trop cru et pas intéressant du tout, il parte de son homosexualité dans tous les détails, je sais qu'il est homo, agréable, sympathique, chaleureux, bon écrivain, sa vie très privée ne m'intéresse pas. J'ai refermé le livre, je l'ai rangé.
J'ai lu en quelques heures "Tout va très bien Madame La Comtesse" écrit par un Italien que je ne connais pas Francesco Muzzopappa, j'ai ri en lisant les déboires de cette comtesse ruinée et toujours pas compris pourquoi j'avais acheté ce livre de poche, mais puisqu'il m'a fait rire...
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Ma pile à lire diminuait, 
J'avais "Entre mes doigts coule le sable", je ne l'ai pas acheté, il n'y a pas le nom de la prêteuse, il était là, il attendait. Lu très vite, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, ça se lit facilement, un roman d'amour, un peu à l'eau de rose, l'écriture est vraiment simple.
L'histoire se déroule à Brest, l'auteure est médecin, elle décrit le milieu médical avec précision, Marie-Lou l'héroïne est interne en neurologie, Matthieu aussi, elle exerce à la Cavale Blanche, le CHRU de Brest, à Bohars, hôpital psychiatrique, les terribles addictions à l'alcool sont présentes, apparemment l'auteure maîtrise bien le sujet.
En lisant, je repensais aux romans de Slaughter que j'aimais tant lorsque j'avais la vingtaine. 
Je voulais être infirmière et hier je disais "Si tout était à refaire, ce sont les études de médecine qui me tenteraient" Paroles en l'air, puisque rien n'est à refaire ! J'ai trouvé mon Matthieu mais pas dans un service de neurologie....C'était un service mais militaire..
Marie-Lou est amoureuse de Matthieu, un beau ténébreux qui ne se remet pas de l'abandon du père et qui pense ne jamais pouvoir aimer toute sa vie. Matthieu est coincé entre son métier et sa mère qui est atteinte de la Parkinson, mère exigeante, Marie-Lou aura t-elle sa place ?
La vie des carabins, des professeurs de médecine, tout y est.
J'ai aimé les passages "médicaux" moins l'histoire d'amour qui est prévisible.


J'ai aimé la description de l'île de Groix, j'ai tout reconnu de Brest, j'ai toujours préféré cette ville à Quimper.
Brest n'est pas une belle ville, presque complètement détruite pendant la guerre, elle a été reconstruite avec des rues parallèles, seul quartier qui a échappé aux bombes Recouvrance, ce quartier populaire a été le témoin du coup de foudre entre M.Morgan et J.Gabin, ils tournaient un film de M.Carné, lorsque nous aimons le cinéma nous y pensons. La ville est chaleureuse et ouverte sur la mer, son port reçoit tous les marins. Quimper joue à la bourgeoise, plus fermée, belle mais froide, nous avons vécu quatre ans à Quimper et nous allions souvent à Brest. Quatre de mes petits-enfants sont nés à Brest.

Roman charmant, roman de gare. J'ai le dernier livre de Tatiana de Rosnay à lire, j'espère qu'il me plaira.

Bye MClaire.