lundi 9 novembre 2020

Laurent Petitmangin "Ce qu'il faut de nuit."


Je ne connaissais pas l'auteur et je n'avais lu aucune critique de ce livre. Un hasard, j'étais certaine qu'il me plairait en regardant la couverture, des enfants.

J'ai eu raison. Un petit livre plein d'émotion, un livre qui vous prend aux tripes, la gorge qui se serre pour ne pas laisser les larmes s'échapper. 

L'histoire se passe en Lorraine, le chômage mine cette région.

La mère est partie, emportée par un cancer combattu pendant des années, des enfants qui passent leur dimanche à l'hosto en compagnie de leur papa. Un père qui se retrouve seul pour les élever le mieux possible. Les trois font bloc pour s'en sortir, des moments de tendresse. Le papa est exemplaire. 

Frédéric l'aîné, surnommé Fus adore le foot, il grandit, l'ado basculera dans ce qui semble inimaginable pour le père qui est de gauche. Gillou le petit frère peut faire des études, il ira les poursuivre à Paris accompagné par Jérémy un ancien copain de Fus, militant au Parti Socialiste.

Il y aura le face à face entre un père et son fils, des moments de silence, d'incompréhension, le père est certain d'avoir merdé quelque part, le fils se mettra en danger...Des liens qui se brisent.

Je n'ai pas du tout envie de dévoiler toute l'histoire de ce livre, ce serait dommage pour les futurs lecteurs. Vous devez lire ce roman, impossible de ne pas l'aimer, de ne pas être touché. Attention, l'auteur n'est jamais dans le pathos, les mots sont justes.

Ce livre est une pépite.

Bye MClaire.