vendredi 24 juin 2011

Les soldes et …

50 ans de mariage aujourd’hui. Que le temps passe vite, 50 ans d’une vie, mais c’est « henaurme », nous ne nous sommes jamais ennuyés, il me fait toujours rire, il explose, j’explose, une minute après c’est le calme absolu comme si rien ne s’était passé, il y a eu des hauts, des bas, des joies immenses, des chagrins, c’est la vie de tous les couples qui durent. Merci pour ces 50 ans. J’avais 18 ans, preuve que l’âge n’est pas un critère de la réussite d’un mariage.
Nous les fêterons plus tard, lorsque tous mes ennuis de santé ne seront plus aussi présents, lundi 8 H je rentre à l’hôpital pour être opérée,  et là encore je vais être  chouchoutée, soutenue, par celui qui partage ma vie et mes galères sans jamais faillir. Pour l’instant le « vieux » marié tond la pelouse à Baden – Morbihan- Bretagne sous un ciel nuageux et un vent frais, chose qu’il n’aurait jamais imaginé faire  en 1961 – à Miliana- Algérie, sous un chaud soleil, que nous n’aurions jamais voulu quitter.

« Un amour commence à exister quand chacun offre à l’autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n’est pas de l’amour, c’est de l’échange de peaux, de désir immédiat. »  Katherine Pancol.

Le but du mariage non ?  Nous avons dû montrer le bon chemin à nos enfants, ils ont 19 et 20 ans de mariage, à notre époque c’est pas mal du tout.

C’est parti. Les soldes sont là, je ne le savais même pas, hier nous traversions Auray
et les panneaux étaient affichés sur les vitrines, je n’ai même pas eu envie de m’arrêter, les soldes ne sont plus ce qu’elles étaient, les commerçants font souvent rentrer de la marchandise de qualité moyenne pour attirer le chaland, des objets ou vêtements que nous ne voyons jamais en magasin au cours de l’année, le joli tee-shirt que vous aviez remarqué n’est jamais soldé ou si peu. Il faut attendre, dans trois ou quatre semaines, nous ferons vraiment des affaires, nous trouverons le chemisier ou le tee-shirt qui camouflera notre petite bouée ou nos flotteurs, si, si, à un certain âge nous avons toutes un petit pneu à la taille, même les plus minces.
Il y a eu une époque où je faisais vraiment les soldes, dès les premiers jours, adepte de la non-violence j’évitais de sauter sur une cliente pour lui arracher l’objet convoité, par contre j’avoue que pour embêter celle qui lorgnait voracement le pull que j’aimais tant, je faisais exprès de garder l’objet sur le bras dans le cas où .. Il arrivait souvent que je trouve mieux,  tant pis pour l’autre qui convoitait « mon » pull et qui s’était lassée d’attendre, le pull échouait sur un portant, abandonné. J’achetais souvent en disant « Ce sera pour l’an prochain, autant d’économisé »  Foutaises. Voilà pourquoi je suis devenue très méfiante face au panneau – 50%.

Je repensais à la phrase de Jacques Chirac dite aux journalistes, il annonçait qu’il voterait Hollande. Ce n’est pas cette phrase qui me faisait réfléchir, c’est le fait qu’il faille attendre la dernière partie de sa vie pour enfin oser être ce que l’on est profondément. C’est vraiment dommage de se lâcher vers la fin de sa vie, que de gâchis.
J’ai souvent un sentiment d’admiration pour les gens qui osent être ce qu’ils sont vraiment, tout abandonner, un travail sûr mais qu’ils effectuent sans joie, redémarrer une vie avant qu’il ne soit trop tard. Il y a des gens qui se plaignent sans arrêt de leur condition, jusqu’à la fin de leur vie, mais qui ne tentent rien pour améliorer leur existence. Il suffit d’avoir le courage de partir. L’autre jour, je crois que c’était à Thalassa, j’écoutais un monsieur qui un jour en une minute a décidé de tout quitter, il avait une voiture de fonction, il a mis les clefs dans une enveloppe et un mot pour son employeur, pris un billet d’avion pour les Maldives et n’a jamais regretté son geste, bon, il n’avait pas choisi l’endroit le plus moche de la terre. Il faut oser et accepter des moments de galère pour ensuite vivre enfin en accord avec soi même. Je pense que la famille n’est même pas un obstacle, les enfants sont plus heureux avec des parents épanouis qu’avec des parents stressés, malheureux. Il vaut mieux réussir sa vie, que réussir dans la vie, mais ça la plupart d’entre nous le comprenne toujours trop tard.
J’étais souvent étonnée d’entendre mes parents dire qu’ils n’avaient pas besoin de telle ou telle chose pendant leur vieillesse, je ne comprenais pas qu’ils n’aient pas encore des envies et ça m’agaçait, ils avaient raison, ils renonçaient au superflu mais pas à l’essentiel, ils avaient fait le tri, peut être d’une façon inconsciente. Nous devrions savoir faire le tri beaucoup plus tôt, nous débarrasser des préjugés, des gens qui nous ennuient, dire ce que l’on pense, ne pas vivre en fonction des autres, et savoir partir avant de nous perdre dans une vie qui ne nous satisfait pas. Là, par exemple, nous mourons d’envie de déménager pour La Rochelle ou les alentours, et nous ne le faisons pas et nous ne le ferons certainement pas. Pourquoi ? Je pense avoir une réponse. Nous n’avons pourtant jamais hésité à plier bagages lorsque nous en avions envie, mais l’espoir se cache toujours quelque part, il suffit de le débusquer. Alors qui sait ? Hein, hein, Christian qui sait ? 20 ans à La Rochelle ça ne te tente pas ?

Il s’est ouvert un superbe centre culturel chez Leclerc à Auray, endroit où il ne faut pas que je traîne mes pieds. Je peux passer une heure à  feuilleter des livres, à choisir celui ou ceux qui vont me procurer des heures de plaisir. Là, j’ai acheté le dernier Katherine Pancol sorti en livre de poche, enfin ! « Les écureuils de Central Park s’ennuient le lundi. ». Il y a les grands classiques bien sûr, rien à voir avec Pancol qui est aussi passionnante à lire, je m’ennuie moins avec elle qu’avec Proust, elle nous amène dans son univers avec un joli talent, j’avais lu les deux précédents, « les yeux jaunes des crocodiles » et « La valse lente des tortues » Je vais lire la suite avec gourmandise. Si vous n’avez jamais rien lu d’elle, n’hésitez pas, foncez les acheter, vous aimerez, c’est une promesse. Ne lisez pas les critiques de certains journaux, ils sont jaloux, tant de livres vendus, ce n’est pas un hasard.
Claudine m’a aussi prêté « Shantaram », un pavé qu’elle a adoré, l’histoire d’un ex-truand australien évadé de prison qui se réfugie à Bombay en Inde, dix ans de cavale et l’Inde qui est au cœur du livre.
J’ai de quoi passer mon temps.

Nous avons aussi acheté en dvd « Le discours d’un roi ». Je n’avais pas pu aller le voir au cinéma, Christian m’a demandé de quoi il s’agissait, j’ai répondu « Le film traite en grande partie du bégaiement de Georges VI » il a répliqué « Alors il va être long. » ! Cet après-midi cinéma à domicile. On se tiendra la main, c’est bien nos 50 ans de mariage, non ? Nous n’irons pas jusqu’à écouter la magnifique chanson de Jacques Brel, elle n’est pas tout à fait pour nous, pas toutes les paroles dans tous les cas. J'aime bien "Pour être vieux sans être adultes" Celle là nous correspond.

Les dessins :




Quel désenchantement.










                                      Celui là est vraiment marrant.







Pauvre pays. La Grèce magnifique, prête à être livrée aux chinois ou autres. Ils ont raison de se révolter, mais en même temps ne sont ils pas responsables de ce qui arrive, à force de ne vouloir rien payer. Hier, j’entendais que la France n’avait pas de leçon à donner, nous ne sommes pas loin de la faillite, tout de suite après l’Irlande et le Portugal..  Bye MClaire.

jeudi 16 juin 2011

Un peu de tout :

Nous avons eu de la chance au mois de mai, soleil, chaleur, ce mois de juin que Laurent Cabrol, ma bête noire à la météo, nous annonçait caniculaire  est plutôt pluvieux et un vent frisquet souffle depuis quelques jours. Laurent Cabrol ne reconnaît jamais ses erreurs et il ne se prive pas de faire ses prédictions sur trois mois l’année suivante, comme s’il avait eu raison l’année précédente,  à moins qu’il considère la Bretagne indépendante du reste de la France. En attendant des jours meilleurs, nous sommes privés de relax, de barbecue, de repas dans le jardin, de mettre un orteil dans l’eau de mer, c’est bien tout ce que je mets lorsque je suis à la plage ici, le bout de mon orteil pour tâter l’eau, cependant, oui cependant, il y a eu quelques années où l’eau de mer était à ma convenance, 22° minimum, faut pas se fier à mon jugement, je suis née dans le sud, et je me contrefous que l’eau fraîche raffermisse les chairs, je veux de l’eau tiède, comme dans mon enfance, à Tipaza, Cherchell, Sidi-Ferruch ou Herbillon, nous passions des heures dans l’eau.

La voix. On ne reconnaît jamais sa voix, dans la vie nous devons faire avec ce que nous sommes, notre physique, notre intelligence et notre voix. Je suis très sensible aux voix, elles sont quelquefois surprenantes mais elles dévoilent en partie les caractères des personnes. Le chuchotement, la voix haut perchée, autoritaire, la voix de petite fille chez des personnes très mûres, une voix d’enfant gâté, l’enjôleuse, la voix de la fumeuse ou du fumeur, la voix de la pie grièche aigrie et querelleuse, la nasillarde, celle au débit rapide etc..
J’ai pensé aux timbres de la voix en entendant celle de M.France Pisier, voix unique, nous la sentions libre, elle finissait souvent ses phrases par un rire en cascade comme si rien n’était grave, on la reconnaissait tout de suite sans la voir. Il y a aussi celles de Fanny Ardant, de Jeanne Moreau, une voix qui subjugue et qui charme, il y a eu celle de Delphine Seyrig, cette actrice magnifique, tiens je vous mets un lien, une vidéo, si vous ne vous souvenez pas de sa voix et en prime vous aurez le très beau Sami Frey, Bernadette Lafont a aussi une voix bien à elle. C’est bizarre, je n’ai pas souvenir d’une voix d’homme qui m’a marquée, elles sont bien sûr toutes différentes, mais pas ensorcelantes, sauf peut être les voix des chanteurs italiens, un peu cassées, on ne comprend rien aux paroles qui sont sans doutes niaises mais la voix nous rend toute chose !

Après la voix, les livres, mais on peut allier la voix et les livres pour les malvoyants.
Un jour on m’avait demandé d’enregistrer, j’ai refusé, je parle tellement vite, la moitié des mots auraient disparus.
Depuis que j’ai lu un article sur Bernard Clavel, j’ai très envie de relire certains de ses livres, ce Jurassien défenseur ardent de la paix et qui a écrit de si beaux romans,
Il disait « Ce sont des choses que l’on croit avoir oubliées, mais qui sommeillent en vous et ressortent quand quelqu’un s’avise de les aiguillonner. » Je pense avoir lu beaucoup de ses livres, l’auteur de l’article à aiguillonné le désir de le relire. Un de ses romans, le plus célèbre « Malataverne » est terriblement d’actualité.

Demain de nombreux scrabbleurs vont rejoindre Mulhouse, ville où a lieu cette année le championnat de France, j’ai renvoyé ma convocation avec un NON et un petit pincement au cœur, c’est loin pour jouer cinq parties de scrabble, en plus ce n’est pas la bonne période pour moi cette année, le blitz n’a plus lieu le lundi, grosse erreur de la part de l’organisation. L’an prochain ce sera à St-Etienne, belle région, il y aura la possibilité de faire du tourisme. J’avais visité Mulhouse il y a très longtemps, je suppose que la ville n’est plus du tout la même, j’avais beaucoup aimé Besançon, très joli souvenir de ce championnat et de la région, il y a eu aussi Troyes, Limoges, La Rochelle etc.. J’aime le scrabble mais si le plaisir de jouer s’allie au charme d’une ville, c’est formidable.

Je compte les jours qui me séparent de mon opération, la date approche, le stress monte aussi, j’ai beaucoup visité l’hôpital cette semaine, un chirurgien formidable, attentif, accessible, qui prend son temps pour expliquer,  le personnel souriant qui vous tranquillise, l’hospitalisation sera très courte, ils ne veulent plus garder les malades. J’ai attendu neuf mois sereinement, mais ces derniers jours me paraissent interminables. J'ai hâte qu'on m'enlève ce crabe qui a pris sa place sournoisement et contre qui je lutte depuis des mois.

De l’humour pour se changer les idées :


Sur Chirac, je pense qu’il savait très bien ce qu’il disait, il yoyote un peu, mais peut être pas au point de dire n’importe quoi, il drague, cligne de l’œil, quel  vieillard coquin. Il se lâche sous l’œil ulcéré de Bernadette. Et s’il avait caché ses convictions profondes pendant toute une vie ? Dans tous les cas, les vidéos me font beaucoup rire, même après les avoir visionnées dix fois.




L’humour corrézien a fait beaucoup parler. François Hollande a beaucoup d’humour, c’est Mitterrand qui lui disait « Vous n’aurez jamais un grand destin politique, vous avez trop d’humour. »



Le pouvoir est aphrodisiaque, c’est bien connu. Cécilia confirme.

Bye M.Claire

mercredi 8 juin 2011

IL EST TEMPS D’ECRIRE UNE GAZETTE :

J’écrivais un bloc notes pratiquement tous les soirs pendant notre absence, mais pas de gazette, elle commençait à trépigner,  j’avais l’esprit vagabond, beaucoup à faire dans la journée, des balades, du scrabble, de la lecture, l’envie de flemmarder, c’est fou ce que le temps passe vite lorsque nous décidons de faire  ce qui nous fait envie seulement, pas d’obligation de ménage, de cuisine compliquée ou pas, les salades Roger Martinet sont très bonnes, le barbecue a fonctionné, le repassage inexistant, la vie rêvée, pour moi en tous les cas et surtout aucun horaire à respecter, sauf pendant la semaine de scrabble, et ça m’a vraiment coûté de me lever le matin pour être à l’heure.
J’aime les matins tranquilles où nous pouvons prendre notre petit déjeuner sans nous presser, écouter la radio, commenter, raconter un truc que nous avions oublié de dire la veille, je regarde la télé très tard, la deuxième partie du programme est celle qui me plaît le plus, je raconte à Christian l’émission qu’il ne voit jamais, c’est un couche tôt et un lève tard, il adore dormir, très vieux il n’ embêtera personne, il dormira !!
Je vais vous raconter notre retour de Vichy, Christian  s’est arrêté pour boire un Perrier sur la route, il va donc dans la caravane, je reste dans la voiture et j’attends en écoutant la radio, au bout d’un moment je trouvais qu’il était un peu long pour revenir, d’autant plus qu’une femme seule dans une voiture avec une caravane, c’est un peu louche, il y en a pas mal sur les parkings fréquentés par les routiers, bon en s’approchant ils auraient fait demi tour, mais tout de même. Je vais donc dans la caravane,  je le trouve allongé sur la banquette, il dormait profondément, je n’ai pas eu le courage de le réveiller, c’est une mouche qui s’est permis ça, elle le taquinait.

J’ai laissé la télé allumée après les infos, j’écoute d’une oreille l’émission de Sophie Davant, les enfants de huit ans qui veulent jouer aux ados. C’est dommage de ne pas profiter de ce monde merveilleux, le monde de l’enfance. C’est vrai que les filles veulent se maquiller de plus en plus jeunes, s’habiller comme des lolitas, elles sont souvent provocantes dans leur attitude dès l’âge de 12 ou 13 ans, un monde nous sépare, notre enfance et la leur.
Je ne me souviens pas des vêtements que je portais jusqu’à 13 ans, ou très mal, des pulls fait à la maison, deux jupes sans doute ou une robe chasuble, des chaussures plates et des socquettes blanches, il arrivait que nous portions les vêtements des cousines plus grandes que nous. Elles veulent porter un soutien-gorge très tôt, même s’il n’y a rien à mettre dedans, je n’avais pas du tout envie d’en porter ou le plus tard possible, de toutes les manières je ne pouvais pas les remplir, je me souviens des mouchoirs que j’empilais à certaines occasions pour donner l’impression qu’il y avait ce qu’il fallait, lorsqu’on me taquinait à ce sujet, je répondais effrontément « Il y en aura toujours assez pour la main d’un homme honnête. » Je m’en fichais royalement de ce que l’on pouvait penser, les filles de maintenant non, sont elles heureuses ? Certainement pas, puisque les crises des ados sont de plus en plus fréquentes.
Etre très vite plongé dans le monde des adultes, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour les enfants. Quels souvenirs auront –ils plus tard ? Des angoisses qui les étreignaient lorsqu’ils pensaient ne pas être comme les autres, cette fameuse identification à l’autre. Nous avions l’esprit plus libre, même si le corps ne l’était pas, nous rêvions beaucoup, je n’ai pas le souvenir d’avoir été un seul instant malheureuse parce que je ne ressemblais pas à celle qui était la reine de la cour de récréation, je n’ai jamais été en admiration devant celle qui semblait tout connaître.   J’étais moi tout simplement, petite fille maigrichonne (ça a bien changé), bourrée de vitamines, d’huile de foie de morue, un peu noiraude, dissipée, qui adorait rire, j’avais aussi mon monde, les livres étaient mon évasion.
Que dire lorsque nous voyons nos petites filles se déguiser en lolitas? Lorsqu’elles ont une couche de fond de teint épaisse sur le visage pour cacher l’acné. ? Rien, les parents sont là pour rectifier le tir, nous n’avons pas à nous prononcer, même si ça me coûte vraiment de me taire, je me tais, et ceux qui me connaissent savent combien c’est dur pour moi, je me dis que tout ça passera. Je ne vais tout de même pas gâcher les moments que je passe avec eux.

Clarys vient de m’appeler, elle part en Angleterre à Plymouth avec son école, quelle aventure à 8 ans ! J’ai fait toutes les recommandations d’usage, mais elle est craintive, il y a un peu moins de risques.

Passons à la lecture, je n’ai pas eu le temps de lire pendant le festival de Vichy, j’ai lu avant. Je vous avais écrit que j’avais fini « Amour, prozac et autres curiosités », j’ai relevé un passage que j’ai beaucoup aimé :
« Le monde est plein de vampires. Celui qui mord a été mordu un jour. Celui qui abuse a souffert d’abus. Celui qui frappe a été frappé. Celui qui abuse a été abusé. Le bien et le mal ne surgissent pas du néant, quelqu’un les a fait entrer dans notre tête à coups de marteau. En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes transformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement. »  Passage à faire lire à nos ados, rien d’original à dire que notre enfance conditionne notre vie, mais c’est tellement vrai.
Ce livre, je ne sais pas si je dois le recommander, j’ai beaucoup aimé, mais il se peut qu’il ne plaise pas à tout le monde, il est cru, sincère, féministe, son auteure avait été démolie sur le plateau de Ruquier par Zemmour et Naulleau, je n’étais pas d’accord, mais qu’importe mon avis.

En ce moment, je n’ai envie de lire que des livres légers, qui ne demandent pas trop de réflexion, j’ai donc à finir «  Le diable vit à Hotting Hill » c’est marrant, un livre de filles, Hotting Hill, un ghetto de riches, ce fameux quartier de Londres où vivent les milliardaires, quartier très branché. Deux copines complètement différentes qui papotent, jouent aux commères, jusqu’au jour où….C’est du second degré, j’aime bien. Un livre pour les vacances.

J’ai acheté « Soirée Sushi » d’Agnès Abécassis, un livre de filles aussi.

Je ne sais pas combien de temps je vais rester à l’hosto, la machine est lancée, les rendez-vous sont fixés, l’échéance est là, je ne peux plus continuer à penser que c’est pour plus tard, mais tout va bien, je reste zen, il faut faire confiance aux médecins, je vais connaître demain la date exacte de mon opération. Il y aura peut être une autre gazette avant l’hosto, ensuite ce sera selon ma forme, mais je ne doute pas que tout ira bien, il faut que cela aille bien. Un très mauvais moment à passer, mais la vie m’en réserve des meilleurs j’en suis certaine.
J’ai juste une chose à rajouter, lorsque vous êtes malade et que vous semblez avoir toujours un moral d’acier, il faut absolument avoir quelqu’un face à vous avec qui vous pouvez baisser la garde, pour évacuer, c’est nécessaire pour ne pas sombrer.
J’ai eu la chance d’avoir ce soutien, ce n’est pas le cas de tous les malades.

Je n’ai pas de dessins  à mettre, des dessins sur DSK ne sont pas intéressants et surtout pas surprenants. Ceux sur la bactérie tueuse un peu limites. Nous verrons la prochaine fois ce que l’actualité va inspirer aux humoristes.  Bye MClaire.