vendredi 30 mars 2012

La semaine dernière je commençais ma gazette par "La porte de la maison est ouverte, le soleil entre à flots....", je pourrais écrire exactement la même chose, mais là j'entends des bruits dans le jardin, Christian plante ce que nous avons acheté hier. Je ne fais rien, comme d'habitude depuis quelques mois. Mon médecin m'a prescrit des séances de kiné pour mon bras, ce matin première séance, très agréable les massages du kiné, cela fait du bien, et à la fin de la séance j'ai eu droit à une crème rafraîchissante à base de raisin et de menthe, mais elle m'a bien dit que ce n'était pas pour autant qu'à la fin du traitement je pourrai faire n'importe quoi avec ce bras, j'ai été imprudente, je paie, ni plainte, ni larmoiement, ce n'est pas le genre de la maison.
Le raisin doit être bon pour la circulation lymphatique et sanguine, mon médecin m'a aussi prescrit des cachets à base de pépins de raisin. Le pouvoir des plantes, la médecine a l'air de commencer à s'en rendre compte ou plutôt à l'admettre, par contre la sécu ne rembourse pas un médicament qui est certainement moins cher que celui fabriqué par les grands labos. Je ne cherche plus à comprendre les dysfonctionnements de notre système de santé, il y aurait tant d'économies à faire.
François Bayrou a raison lorsqu'il dénonce le gaspillage dans les hôpitaux, j'en suis la preuve, j'ai deux spécialistes à l'hosto qui s'occupent de moi, et bien à quinze jours d'intervalle j'ai fait exactement la même prise de sang pour l'un et pour l'autre, l'un ignore l'autre, alors que tout est fiché sur l'ordinateur, il y a quelques mois j'ai fait aussi deux échographies, exactement les mêmes dans la semaine pour mes deux médecins.lorsqu'on connaît le prix de tous ces actes médicaux, il y a de quoi être scandalisée, mais comme nous sommes impuissants, nous subissons. Cela ne veut pas dire que je sois d'accord avec François Bayrou pour tout, loin de là, mais pour ça oui.

Vous allez bientôt voter, est-ce que vous voterez comme vos parents, vos grands-parents, ou allez vous vous déterminer un peu par vous même? Je souris lorsque j'entends autour de moi
"Je vote comme mon père, comme mon grand-père." Comme si les  opinions politiques étaient un héritage, on se passe ça de pére en fils, c'est vrai cela évite les choix, mais cela ne démontre t-il pas de la passivité, de la docilité? 
Je suis cette campagne avec une certaine lassitude, j'ai l'impression de ne pas du tout entendre les réponses aux questions que nous nous posons, toute cette angoisse de l'avenir qui nous tenaille, pas un candidat ne nous dira la vérité, c'est vrai qu'il n'est pas facile de nous dire "Vous allez en baver, si je suis élu je vous promets d'augmenter la TVA, de supprimer des abattements fiscaux dont bénéficient les retraités, de moins rembourser les soins, de réduite les allocations...etc.. ' Personne n'a envie d'entendre ça et il est probable que celui qui fera ces annonces ne sera pas élu, pourtant nous sommes des citoyens responsables, nous devrions pouvoir entendre la vérité, mais demain sera un autre jour, notre prèsident a déjà oublié tout son passé, comment pourrait-il nous parler avec sincérité de demain?
En faisant mes courses, je regardais des enfants dans les allées de l'hyper, ils jouaient, l'un dominait l'autre c'était flagrant, l'un subissait, l'autre commandait. Je repensais à mes enfants lorsqu'ils étaient petits, il n'y a qu'à observer le comportement  des gamins lorsqu'ils se retrouvent avec d'autres enfants et nous devinons tout de suite s'ils sauront se défendre dans la vie ou au contraire s'ils subiront.
Je n'avais aucune inquiétude pour mes deux garçons, ils savaient défendre leur territoire, d'une façon complètement différente, l'un aimait diriger, organiser, que de spectacles montés à la maison avec ses copains ou ses cousins, il commandait et il faisait ça très sérieusement, comme tout ce qu'il faisait. Dans la vie c'est exactement ce qu'il fait, il dirige un secteur d' Amérique Latine dans une multinationale, je pense qu'il aurait eu du mal à être un exécutant, il a très vite trouvé sa voie.
L'autre était insoumis et il l'est toujours, un caractère bouillant, ce n'est pas à lui qu'on aurait pris sa pelle et son râteau dans un bac à sable, j'aurais vraiment préféré qu'il soit moins réactif, avec l'aîné j'étais toujours sereine, je savais que tout se passait bien, nous lui faisions confiance, avec le second cela n'a jamais été le cas lorsqu'il était enfant, il allait nous arriver quoi? Mes  plus mauvais souvenirs la fin des trimestres lorsqu'il fallait voir les profs, il avait les mêmes profs qui avaient eu son frère dans leurs cours, les comparaisons étaient inévitables.
Quant à ma fille, en la regardant jouer, je savais que ce serait toujours la bonne copine, pas de complications, gentille, je craignais qu'elle ne se défende pas dans la vie, elle m'a souvent dit "Je me suis fait bouffer par mes frères, je me taisais parce que dés que je voulais parler, ils me coupaient la parole, donc je ne disais rien." Ce n'est pas elle qui aurait osé arracher son seau ou sa pelle des mains d'une petite terreur qui s'était permis de s'en servir, elle attendait qu'elle veuille bien lui rendre. Cela ne l'empêche pas d'être heureuse et finalement de faire ce qui lui plaît, sans bruit.
Conclusion, les jeunes mamans devraient toujours observer leurs enfants dans un bac à sable, elles apprendraient à connaître leurs enfants, les principaux traits de caractère ressortent très vite; En écrivant, je pensais aux mamans de ces quatre jeunes assassins qui ont tué un de leur copain, froidement, sans état d'âme, est-ce que les mamans en les regardant jouer ont remarqué cette graine de violence qui allait se développer et faire d'eux des assassins ?

Je termine, il y a "Thalassa" et c'est tourné dans une région que j'adore, les Pyrénées Orientales.

Deux dessins, il y en avait trop sur l'assassin des enfants, je n'ai même pas envie d'écrire son nom.:




Il y a eu la "bravitude" il y a la "Meprisance". Le dessin de Ballouhey est génial, il fallait trouver l'idée.
Nicolas aime paraît-il les fleurs, les plantes, ce jour là il avait dû aller chez Truffaut, il l'a confondu avec Godard qui lui aussi a du talent;









Un sur Marine. Oui, en effet, les candidats au terrorisme pourraient faire des économies.  Bye MClaire.









jeudi 22 mars 2012

La porte de la maison est ouverte, le soleil entre à flots par les fenêtres, il fait très doux, nous sommes au printemps, pour peu qu'on soit très attentif à ce qui est sensoriel, le printemps est la période rêvée pour réveiller en nous plein de souvenirs.
J'envisage de planter quelques fleurs (Christian plantera), un tapis de fleurs de toutes sortes, celles qui ne demandent aucun entretien et qui emplissent nos yeux de couleurs jusqu'à l'automne. J'en ai assez de planter à l'automne, des plants qui gèlent l'hiver, il va falloir que nous arrachions deux magnifiques petites arbustes qui étaient pleins de promesses et que le gel a détruits. Au moins, nous n'avons pas de déception avec les plantes annuelles, nous savons qu'elles ne sont là que pour un temps. Finalement, les plantes sont comme les sentiments, il y a ceux qui résistent à tout, ceux qui ne durent qu'un été, ceux qui ont l'air de s'adapter à toutes les situations et qui pourtant dès le premier coup de tempête s'étiolent, s'effilochent et disparaissent, comme mes deux petits arbustes.

Enfin; l'affaire de Toulouse est terminée, j'en avais assez d'allumer la radio ou la télé et d'entendre les journalistes palabrer sans cesse sur cette tragédie. Ils n'avaient rien à dire, puisque rien ne se passait, mais il fallait occuper l'espace médiatique, donner de fausses nouvelles, faire parler des criminologues, des témoins, tout ça en boucle depuis plus de 30 heures. Ce matin, j'ai même fait une expérience, j'ai laissé la radio sur Europe , j'ai allumé la télé sur la chaîne qui diffuse les infos en continu et j'ai écouté les deux pendant une petit moment. Incroyable, à la radio l'assassin était mort, à la télé les forces de l'ordre n'étaient encore pas intervenu, on disait tout et son contraire. Les journalistes ne voyaient rien, puisqu'ils étaient parqués derrière un périmètre de sécurité, mais ils commentaient. J'ai tout éteint excédée.
Personnellement, je pensais à la famille des victimes et surtout à ces enfants qui ne verront jamais ce printemps, pauvres victimes de la folie d'un homme qui voulait tuer au nom d'un idéal. Je pense surtout que c'était une graine d'assassin, que la religion chez lui n'a été qu'un prétexte, il prenait du plaisir à tuer, il existe des serial- killers partout, la preuve ces crimes commis à intervalles variables. Enfin, c'est mon avis. Il ne reste plus qu'a respecter ces morts et de ne pas se les approprier pour des raisons bassement politiques.



Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, je n'arrive pas à lire longtemps, je lis quelques pages, je pose mon bouquin, je suis distraite par autre chose et pourtant il y a des bouquins qui sont là, qui attendent. Est-ce la politique qui me distrait? La lecture des blogs sur internet, passionnants en ce moment, il y a de très bons blogs, des gens talentueux qui décryptent la vie politique, je lis sans distinction les blogs de droite et de gauche, le piège sur internet est le fait qu'un blog vous renvoie à un autre blog et ainsi de suite, on ne voit pas passer le temps.

J'ai pourtant acheté un livre hier "La mélodie des jours" de Lorraine Fouchet. En lisant la quatrième de couverture, je me suis sentie concernée. Un livre optimiste sur le cancer du sein, comme l'a écrit France Info "Un livre fraternel, positif et musical."? l'héroïne du roman découvre la solidarité sur "Le site des voisins", des messages encourageants, drôles, qui l'aideront sur la voie de la guérison.
Je me rends compte au fil des mois qui passent, que l'on n'arrive pas à oublier sa maladie. Je reste toujours très optimiste, mais j'y pense, parce que chaque petite douleur, chaque baisse de forme font qu'aussitôt nous sommes un brin inquiets.Je ne peux rien faire avec mon bras gauche, surtout pas jardiner, alors comment oublier? Chez moi, cela ne prend jamais des grandes proportions, parce que je suis ainsi faite, j'y pense et puis j'oublie,  j'ai depuis le début décidé de me défendre et mon oncologue m'a dit la semaine dernière qu'il était vraiment très optimiste pour moi, j'aime bien mon oncologue, il est humain, il sait faire la petite caresse dans le dos qui va nous apaiser. Il me faudra louvoyer entre les superbes moments de grande forme et les petites inquiétudes, ce sera comme ça pendant quelques années. N'empêche que je suis tout de suite attirée par une émission télé qui en parle, par un article dans un journal, par un livre. Je suis certaine que ce bouquin va me plaire.

J'ai aussi un livre d'histoire prêté par une joueuse de Plouharnel, Ghilaisne, joueuse avec qui j'aime beaucoup discuter, de livres ou d'autres choses, elle est à l'écoute, donne toujours un avis qui n'est pas tranchant ; le bouquin "Secrets d'histoire" par Stéphane Bern.
Vivement, les élections pour que je me remette sérieusement à mon occupation favorite.
Il faut que je prépare des livres pour Claudine, je lui avais prêté "Le mec de la tombe d'à côté" entre autres, elle n'a pas aimé, c'est la première fois que j'entends cet avis, j'avais l'impression qu'on ne pouvait pas ne pas aimer ce livre, je me suis trompée. Je vais lui prêter "Ru", là je suis certaine que cela va lui plaire.


Au fait, Katarina Mazetti (Le mec de la tombe d'à côté) vient de publier un nouveau bouquin, je le lirai, j'aime beaucoup cette auteure.

Bye MClaire.




mercredi 14 mars 2012

Dimanche dernier je voulais rentrer tôt chez moi après avoir joué la phase 3, je ne voulais pas manquer le documentaire sur la guerre d'Algérie, j'ai vu. J'ai vu les horreurs commises dans chaque camp. J'étais jeune, insouciante à cette époque, en regardant ce film, je me suis rendue compte combien cette guerre avait été meurtrière, violente, bien au delà de ce que je savais: Dans le journal chaque jour, il y avait les attentats, les assassinats commis contre les français, mais est-ce que la presse faisait état des centaines de morts dans le camp arabe? Je ne crois pas ou je ne m'en souviens pas..
Ce qui m'a interpellée, c'est que finalement nous nous étions très bien habitués à la guerre, nous vivions, nous riions, nous dansions, alors qu'à chaque instant nous risquions de mourir.

Pourquoi faut-il qu'un peuple asservisse l'autre qui est là sur sa terre? Je pense que la communauté française ne se rendait pas compte qu'elle laissait à l'écart une jeunesse qui un jour se léverait et se révolterait. Nous vivions ces années certains que nous avions raison, sûrs de nos droits. Nous avions rendu cette terre prospère, des vignes, des céréales, nous pensions qu'elle resterait éternellement la nôtre.
Tout aurait pu être différent, si nos dirigeants avaient su anticiper, cette haine qui avait envahi les uns et les autres n'aurait pas existée, nous serions certainement partis mais dans d'autres conditions. Que de vies auraient été épargnées, tous ces jeunes ne seraient pas morts pour rien.
Tôt ou tard, le peuple se révolte, nous en avons l'exemple aujourd'hui.
Je raisonne de cette façon parce que j'étais jeune lorsque nous avons tout laissé derrière nous, je n'avais rien construit, au contraire j'étais contente de découvrir un autre pays, vivre autre chose, vivre à Paris. J'ai réalisé un peu plus tard combien cela avait été terrible pour ma famille, je revois mon arrière grand-mère assise dans un fauteuil dans un HLM de Pontoise, entourée de ses filles, elles qui n'avaient connu que le soleil, ne comprenant toujours pas ce qu'elles faisaient là je suis presque certaine qu'elles avaient encore une lueur d' espoir, retourner là-bas lorsque ce serait possible.En plus le premier hiver passé en France avait été glacial et long, long, il n'avait pas été question de pique-nique à Pâques. Il fallait admettre que plus rien ne serait pareil.

En Algérie, Il y avait l'école obligatoire pour tous, oui mais tout allait très bien en primaire, les arabes étaient nombreux dans ces classes, et au fur et à mesure que l'âge avancait, au lycée, il y avait très peu d'éléves arabes, du moins chez les filles, un peu plus au lycée des garçons. Les filles restaient chez elles, les parents les mariaient très jeunes, elles se voilaient, aucun avenir pour elles.
Il ne faut pas instruire, c'est dangereux, on risquerait de se poser des questions et savoir y répondre. Ceci est vrai dans tous les pays où les hommes oppriment le peuple et surtout les femmes. Les plus pauvres rejoignaient les douars, habitaient dans des mechtas, là tout près de nous, mais toujours cachés, les autres vivaient dans les villages ou dans les villes, dans des cours communes où elles cancanaient toute la journée.
J'étais vraiment émue et révoltée en voyant ces femmes dans les mechtas avec leurs enfants magnifiques aux yeux immenses qui regardaient terrorisés et sans comprendre l'armée française abattre devant eux le père de famille, le frère qui ne voulaient pas parler et qui sans doute ne savaient rien.
J'étais bouleversée en voyant des français égorgés, mutilés, des jeunes gens joyeux qui mouraient dans un milkbar ou dans un casino parce que des bombes avaient été posées là par des femmes, une femme ne doit pas donner la mort elle qui donne la vie, mais la période faisait que plus rien ne semblait interdit en matière de violence. Elles pensaient à quoi ces femmes lorsqu'elles déposaient leur panier meurtrier sous un siège? Je ne peux pas imaginer qu'elles se réjouissaient en voyant les photos terribles sur le journal le lendemain, la guerre est un nom féminin, c'est étrange, une bataille, une guerre, une guerilla, une révolte, que des noms féminins. Je savais tout ce qui a été montré, je reconnaissais les documents, mais j'avais un peu oublié la violence de la réalité.
J'avais aussi oublié le bruit des youyous qui ponctuait les révoltes.
Nous habitions tout près de la caserne, là où Christian faisait son service militaire, à l'Intendance, il ne voyait rien mais il entendait les hurlements de douleur venant des bâtiments voisins,  nous entendions des cris, . On torturait là tout près, nous ne le savions pas. La torture en Algérie a été longtemps niée.

Quelle tristesse en voyant ces bateaux pleins de familles modestes qui partaient vers une patrie que la plupart d'entre eux ne connaissaient pas, les regards embués de larmes qui regardaient la côte s'estomper puis disparaître complètement, je pense à mes parents qui étaient sur un de ces bateaux, mon père avait réussi à embarquer sa voiture chérie, une dauphine verte, son seul bien qu'il a pu sauver avec une malle remplie d'objets inutiles, ils avaient oublié d'y mettre leurs photos.Nous sommes partis avec notre bébé un mois après eux, par avion. Personnellement j'étais venue en vacances en France deux fois, une fois avec mes parents, une fois en voyage de noces, ce n'était pas tout à fait l'inconnu, et nous savions où poser nos bagages, chez mes beaux-parents à Aix.
Lorsque nous sommes à Argelès-sur-Mer, nous nous asseyons au bord de la plage et je regarde au loin en disant à Christian " Je suis née là-bas et je ne reverrai sans doute jamais cet endroit, pourtant ce n'est pas si loin."

Ce documentaire était extrêmement bien fait, sans parti pris, il montrait juste la vérité.

Comme par hasard ou peut-être pas, ce matin en rangeant des livres, je suis tombée sur un livre que maman m'avait donné "La terre de Berrouaghia" de Pierre Picquart et Garnier-Grizot, deux habitants de cette petite ville où je suis née. Pierre Picquart est l'enfant de la quatrième génération de sa parenté ayant passionnément adopté l'Algérie. Je l'ai feuilleté, reconnu des noms si souvent entendus, je vais sans doute le relire. Un très joli passage à la fin du livre :
"L'homme n'est ni bête, ni ange, affirmait Pascal, voici plus de trois cents ans. Cela est vrai sous la réserve que beaucoup de gens tendent à se rapprocher de l'un ou de l'autre. Se rapprochent de la bête ceux qu'aucun idéal n'émeut et ne meut : De quel poids ils pèsent sur les autres ! Leur appètit de jouissance ne se contient que par la crainte ou la force : aux autres ils donnent le devoir de leur procurer un idéal, sans qu'il leur soit permis de désespèrer de leurs efforts."

Aprés cette gazette, je ne savais pas si j'avais très envie de mettre des dessins, mais finalement pourquoi pas :




Les gens modestes risquent l'expulsion, pas d'inquiètude pour eux, deux maisonnettes les attendent dans le 16ème et au Cap-Nègre, ils seront beaucoup mieux installés que dans un carton sur une grille de métro.









Un qui reprèsente François Hollande, c'est marrant.










Un qui représente Marine Le Pen qui nous a refait le coup de son papa, nous étions fous d'inquiètude pour elle, nous voilà soulagés.












Fukushima, là je n'ai pas envie de rire, mais le dessin est très parlant.
 Bye MClaire.



jeudi 8 mars 2012

J'ai écrit mon bloc notes ce matin, une petite gazette cet après midi, je n'ai pas envie de sortir, depuis le début de la semaine je passe tous mes après midi dehors, aujourd'hui je cocoone et j'aime ça. Quelques pages du "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.", c'est très bien, un peu loufoque, j'aime ce vieillard indigne, j'ai toujours été attirée par les enfants insupportables et les personnes âgées qui ne sont pas raisonnables.
Notre premier enfant s'appelle Thierry parce que notre petit voisin s'appelait Thierry, il était remuant, toujours à l'affût d'une bêtise, je le trouvais marrant, mignon et je voulais avoir le même, le mien a aussi fait sa part de bêtises et de caprices, c'était tellement rigolo chez les autres, je n'ai pas choisi les prénoms de mes deux autres enfants selon les mêmes critères !!
Une personne d'un certain âge un peu loufoque me fait toujours beaucoup rire, la vieillesse n'est pas synonyme de tristesse et de sérieux, c'est justement le moment le plus propice pour se lâcher, dire les choses que nous n'avons jamais prononcées de peur de choquer. J'aime l'oeil malicieux de Stephane Hessel qui à 94 ans ose donner son avis sur des sujets sensibles, à cet âge il s'en contrefiche de soulever des protestations, chez Thierry Ardisson "Salut les terriens" il était vraiment parfait.
S'il y a une leçon a retirer de tout ça, soyons gais, ne nous plaignons pas sans arrêt, intéressons nous aux autres et nous attirerons les gens vers nous, sinon ils fuient, ce n'est déjà pas marrant de vieillir, alors vieillir seul quelle tristesse.

Tiens, mes cheveux repoussent bien et surprise ils frisottent, moi qui avais des baguettes de tambour, je suis obligée de les lisser avec ma brosse après un shampoing, les résultats de la chimio, mais il paraît que cela ne dure pas, dommage, c'est bien pratique.
Je rentre de nouveau dans une période contrôles, j'étais tranquille depuis début janvier et j'appréciais. Il faut y aller.

L'autre jour, je me suis surprise en ayant la même expression que maman, le même geste que je lui connais. Je n'aime pas, je crois que les filles détestent ressembler à leur mère, pourtant nous les aimons, mais non, c'est trop tôt pour lui ressembler, je ne veux pas. Je ne me vexerai pas si un jour ma fille me disait la même chose, je comprendrai, d'ailleurs elle déteste lorsque son mari lui dit "Là, lorsque tu parles, tu ressembles à ta mère."  Les relations mère-fille sont complexes, c'est beaucoup plus facile avec le père.

"Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est incompatible avec l'esprit du sport." Eric Tabarly- Mémoires du large.

Cette citation peut s'appliquer aux joueurs de scrabble, aux joueurs aguerris et aux débutants qui quelquefois se découragent parce qu'ils sont derniers pendant quelques mois, ce qui est tout à fait normal, mais comment leur faire comprendre? Comment leur faire comprendre que pendant cette période ils sont en compétition avec eux mêmes et pas contre les autres. Le challenge, arriver à grignoter une place ou un pourcentage un peu plus élevé, il y a des jours avec et des jours sans, c'est la loi de ce jeu difficile. Je comprends que cela soit décevant de ne pas atteindre un seuil que l'on s'est fixé avant une partie, mais il faut aussi tenir compte des difficultés de la partie. Alors si vous débutez, allez jouer tranquillement sans pression, et je vous assure qu'il restera toujours quelque chose de vos erreurs, vous éviterez de les commettre la prochaine fois, pas à pas vous progresserez et vous ne pourrez plus vous passer de ce jeu, J'en parle en connaissance de cause.

Il y a eu un plantage de trois heures chez Facebook hier matin. Quelle horreur! Cela devait être la panique chez les jeunes qui ne vivent que pour ça, chatter avec leurs amis virtuels, ils ont fait comment pendant cette courte période? Ont -ils ouvert un livre? Ont-ils écrit leur statut sur leur tee-shirt? Ont-ils téléphoné à leur mamie? Une vie sans Facebook, n'est pas une vie....Ma petite fille Caroline qui veut bien aller faire les courses avec sa maman que si sa copine qui est sur facebook et qu'elle ne connaît pas travaille devait être catastrophée, elle avait perdu d'un seul coup ses 531 copines, plus d'amis à cause d'une panne, à quoi ça tient l'amitié, à un bug informatique.

Quelques dessins :



Le pénis a perdu un cm depuis 60 ans; je veux bien, mais il mesurait combien il y a 60 ans? Une chose est sûre, les statisticiens ne sont pas venus chez moi.












François Hollande - Il est marrant ce dessin, mais si c'était vrai...










Les élections en Russie- Nous avons tout de même de la chance d'avoir une vraie démocratie en matière d'élection

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La journée de la femme qui est en réalité la journée internationale des droits de la femme, un dessin un peu macho mais marrant, à prendre au second degré.   Bye MClaire.