François-Marie de Jean-Marc Roberts
« Personne ne sait et ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre toi et la vieille dame. Intéressé. Je retiens ce mot qui s’invite en permanence dans ta défense comme dans leurs attaques. Chacun semble ignorer l’évidence : tu es tellement plus intéressant qu’intéressé. On t’arrête dans la rue, on te reconnaît facilement aujourd’hui, tu as droit à tout. Certains t’implorent de restituer l’argent, d’autres t’en réclament. Tu mérites la prison sinon le purgatoire puisque, c’est bien connu, tu vis au paradis. La toile, quand ce ne sont plus les journaux papier, se déchaîne contre toi. On t’en voudra toujours de faire ton Donald, d’avoir attaqué la première fortune de France sans arme ni violence, tel un gros poussin avec une mitraillette en plastoc. Tu n’as braqué personne mais c’est comme si et même pire. Cela finira bien par finir. Et tu ne perdras pas, François-Marie, comme on ne s’est pas perdus. »
Hier soir, je regardais Jean-Marc Roberts sur Canal, il venait présenter son livre et en même temps défendre un de ses meilleurs amis François-Marie Banier, je pense que nous sommes mal placés pour juger l’attitude d’un homme que l’on ne connaît qu’à travers les médias, on peut critiquer ses agissements et en même temps se poser quelques questions sur sa vraie relation avec Mme Bettencourt, mais en toute honnêteté je vais vous dire que je m’en fiche royalement de sa relation avec la vieille dame riche. Hier soir, ce qui m’a le plus frappé et intéressé, c’est surtout le mot amitié qui revenait sans cesse, un véritable ami qui vous défend envers et contre tous, c’est beau, rassurant, beaucoup de douceur dans ce sentiment. Un véritable ami, nous le retrouvons dans le bonheur partagé, dans la douleur, dans la joie, dans la fête, nous l’avons choisi ou il est arrivé dans notre vie comme une évidence, c’est aussi celui qui nous prend comme nous sommes, qui peut rire de nos défauts sans les porter au débit de notre amitié. J’ai toujours eu des amis et amies, je n’aurais pas su vivre sans eux, c’est facile de se faire des amis mais faut –il aussi savoir les garder. C’est pourquoi je suis toujours sensible aux mots qui parlent de l’amitié. J’avais lu je ne sais où « Un ami c’est quelqu’un qui sait tout de vous et qui vous aime quand même ». C’est certainement une souffrance de gérer une déception amoureuse mais une déception d’amitié est aussi très douloureuse. Je lirai un jour le livre de Jean-Marc Roberts.
En attendant je lis « Le ruisseau des singes » de J.C Brialy. Ce livre m’a longtemps échappé, je l’ai trouvé chez Easy Cash pour 50 centimes d’euro, toute une rétrospective du cinéma d’après guerre, c’est intéressant, j’aime le cinéma et Brialy sait raconter. Il parle aussi de ce fameux Ruisseau des singes, que nous devions traverser pour rendre visite à ma famille. Du coup j’ai ressorti un livre « les dialogues cultes du cinéma français » édité par Larousse, je l’avais gagné au festival de Vichy. Je cherchais un dialogue entre Suzanne Flon et Gabin dans ‘Un singe en hiver », savoureux, je l’ai finalement trouvé sur internet :
- Écoute ma bonne Suzanne. Tu es une épouse modèle.
- Oh...
- Mais si, t'as que des qualités et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, je crois que je t'épouserai de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
- Albert!
- Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour mais tu m'emmerdes.
- Oh...
- Mais si, t'as que des qualités et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, je crois que je t'épouserai de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
- Albert!
- Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour mais tu m'emmerdes.
Je suis certaine que nous serons nombreuses à nous reconnaître !
J’ai ri ce matin en écoutant la radio, il paraît qu’Alexandre, Roger, heu ! Non, Roland Dumas 88 ans, a confondu Ben Laden et Woody Allen, j’ai entendu une partie du dialogue, c’était dans l’émission de Guillaume Durand. Vous avez sans doute aussi entendu, je pense que cela doit faire un buzz sur internet. J’espère que Woody Allen trouvera une histoire drôle ou une réplique lorsqu’il découvrira ce lapsus.
Dimanche nous allons jouer le semi-rapide, dernière grande compétition avant le festival de Vichy. Je suis un peu en manque de tournoi en ce moment, depuis les interclubs plus rien. Ensuite, en principe, si rien ne vient contrarier nos plans, nous partons en camping, ce sera selon le temps, finalement je pense que nous n’irons pas très loin, un coin que j’aime beaucoup sur la côte atlantique, tout près de La Rochelle, je n’ai pas envie de parcourir une grande distance en voiture. Il y aura Vichy et en rentrant il faudra s’occuper de « Tintin et le crabe aux pinces d’or », j’ai trouvé ça « joliment » dit sur un blog. Toujours optimiste et sereine, je suis certaine de reprendre le scrabble en pleine forme à l’automne, après un traitement un peu contraignant, mais il faudra bien passer par là pour guérir complètement, un été pourri mais bon, je suis bien entourée, j’ai toujours pensé qu’il y avait plus malchanceux que moi. J’écrirai une gazette si nous avons accès au wifi et il y a de fortes chances pour que cela soit possible, sinon à Vichy pour ceux que je connais et aux autres à bientôt ici, peut-être en mai, en juin ou plus tard.
Les dessins –
Le sujet principal des dessins humoristiques est Ben Laden- Il y en a de toutes sortes. Ce type était une ordure, un criminel, mais je reste convaincue qu’on ne doit pas vouloir faire rire à tout prix en se servant de la mort de quelqu’un, c’est s’abaisser au même niveau que lui. Nous avons plus d’humanité que ce triste personnage qui n’a pas hésité à tuer des innocents.
Chevènement fait aussi l’actualité. Bye MClaire.