vendredi 29 juin 2012

J'avais de bonnes intentions, rester à la maison et écrire une gazette, je n'ai fait ni l'un ni l'autre aujourd'hui, j'écris ma gazette assez tard. Je suis allée courir les soldes, bof! Rien de terrible, de plus maintenant ils ont pris l'habitude de vous faire bénéficier d'une remise supplémentaire si vous achetez deux ou trois articles, c'est un attrape gogo, ça leur permet de  ne pas faire une remise terrible sur le premier article, alors vous en achetez un deuxième, même si vous n'en avez pas vraiment besoin. Je n'ai pas fait des folies, loin de là, mais il y avait un sac à main en vitrine qui était très beau . 672 euros soldé, si vous êtes victime d'un vol à l'arraché le voleur fait une belle affaire, je n'ai fait que le regarder, de toutes les façons je ne prends pas de sac à main avec moi, j'ai pris cette habitude, les mains libres. Nous avons ri à Auray, nous avions laissé la voiture sur un parking et nous ne retrouvions plus le parking, il faut le faire ! Des années que nous faisons nos courses dans cette si jolie ville. Il faut dire qu'Auray est une petite ville où la circulation est difficile, il y a plein de petites rues, donc une multitude de petits parkings, si on ne fait pas attention on peut se perdre un court instant, pas facile de se situer dans Auray pour les touristes. 
Cela m'a fait penser à ma mésaventure à Rennes dans un grand parking sous un centre commercial. Je ferme ma voiture, je pars le nez au vent, sans regarder ni l'étage, ni les lettres, ni les numèros, rien...En revenant prendre ma voiture, impossible de la retrouver, c'était immense, j'étais un peu paniquée. Je me suis adressée au bureau, ils avaient des caméras, ils ont balayé toutes les places et bingo, j'ai retrouvé ma voiture. Je suis aussi capable de la perdre sur un parking de supermarché, je parcours souvent toutes les allées avec mon caddie plein, affolée à l'idée qu'elle a peut être été volée et que mes surgelés seront sans aucun doute  bons à manger dans les heures qui suivent ! Etourdie..

Cette semaine, nous avons su que la licence de scrabble allait augmenter de 10 euros. Cette licence est au même prix depuis des années, 30 euros. C'est vrai, l'augmentation est conséquente, mais pas au point de renoncer à prendre sa licence, 10 euros sur une année, même pas un euro par mois. Je ne suis pas d'accord avec les présidents ou les joueurs qui envoient des mails en développant des arguments qui ne me semblent pas très convaincants; Je suis persuadée que si vous demandiez aux joueurs quel prix ils paient pour leur licence, il y en a au moins la moitié qui ne sauraient pas répondre.
Evidemment, il y a les joueurs qui sortent régulièrement et ceux qui se contentent de leur partie chaque semaine; les dépenses des uns ne sont pas celles des autres, mais le plaisir de jouer est le même pour tout le monde. Cette partie de scrabble est pour de nombreuses personnes l'occasion de briser la solitude, le prix à payer pour deux heures de jeu par semaine ne me semble pas disproportionné par rapport à une place de cinéma ou à un bouquin. Evidemment, on peut ne pas prendre sa licence si le club l'autorise, mais il vous faudra payer une assurance individuelle, le prix de cette assurance sera certainement celui d'une licence. La Fédé paie les assurances pour les clubs.
Cela fait 26 ans que je joue et j'ai bien l'intention de jouer encore quelques années, alors s'il faut payer 10 euros de plus par an pour que ce jeu vive, je paierai sans protester. Le scrabble m'a permis de traverser des sales moments, pour moi il a été une véritable thérapie, je jouais, j'oubliais.On n'arrivera pas à me convaincre que cette augmentation est insurmontable pour beaucoup et si dans les clubs il y a des gens qui sont vraiment gênés, le club peut sans doute faire un effort, à condition d'être certain de ne pas humilier la personne concernée, le faire avec beaucoup de discrétion, à la fin je ne crois pas que les finances des clubs seront en danger. J'espère que cette polémique cessera et que le climat sera plus serein à la rentrée. Nous avons besoin de nous divertir dans la bonne humeur, sans s'affronter pour quelque chose qui finalement n'en vaut pas la peine, enfin c'est mon avis. 10 euros ce n'est même pas le prix de deux paquets de cigarettes, si vous fumez ce sera l'occasion d'arrêter pour continuer à jouer au scrabble...10 euros, si vous êtes gourmands, vous achéterez des yaourts natures pendant quelques jours au lieu des petites crèmes avec du caramel, c'est très bon pour le régime....Je suis prête à faire le sacrifice des crèmes au caramel.

Je trouve plus terrible le fait qu'il y ait probablement de l'alcool dans le coca. Si l'information est vraie, je peine à comprendre que nos dirigeants ne soient pas au courant, au moins au ministère concerné et à la défense du consommateur.





La crise que nous traversons arrivera t-elle à se résoudre un jour ? ça c'est une vraie angoisse. Mon fils qui travaille au Mexique me disait qu'il y a de plus en plus de demandes d'embauches de jeunes européens, notre jeunesse fuit. L'Europe est vieillissante. Allez les jeunes, faites des bébés...



Le coin lecture :

J'ai fini "La salamandre" de Rufin. Je n'ai pas tout de suite été passionnée par l'histoire, mais après quelques pages, j'ai eu envie de lire la suite, et sans m'arrêter, en deux heures le livre était avalé. Nous avions vu un reportage à la télé, des femmes européennes qui partaient chercher l'amour sur les plages africaines. Elles entamaient des relations avec les hommes de la région pendant leurs vacances, rentraient chez elles et continuaient à vivre dans le fantasme d'un amour qu'elles pensaient sincère. Elles envoyaient de l'argent, retournaient là bas, se faisaient arnaquer et se retrouvaient dans une situation sentimentale et financière difficile, elles étaient marquées par la désillusion, elles avaient aimé un homme toujours plus jeune qu'elle, pensant que c'était pour la vie; J'avais de la peine à comprendre cette crédulité.L'être humain est sans doute toujours à la recherche de l'amour absolu, elles avaient besoin de se sentir désirées, ne voulaient pas savoir.
Dans le livre, Catherine l'héroine, vit la même chose avec un brésilien. Rien chez elle ne le prédisposait à cette aventure. Elle travaillait à Paris, une belle situation, appartement, objets de valeur, mais elle était seule à 46 ans, le vide qu'elle entretenait avec attention, son plaisir capitaliser, elle qui avait été pauvre. Elle prend des vacances chez des amis au Brésil, rencontre Gil un beau jeune homme sans scrupules, vit avec lui une aventure charnelle qu'elle pensait ne plus connaître, elle tombe amoureuse avec lucidité au début et se laisse enfermer dans une destruction sans limite. Elle quitte son travail, vend tout, retourne vivre au Brésil, lui donne une grande partie de son argent, et la déchéance commence, la fin est pathétique. Il paraît que cette  histoire est vraie.
L'écriture de Rufin est belle, colorée, imagée, les sentiments sont décrits avec précision, j'ai deviné la fin assez vite, en fait dés le début lorsque Catherine achète la cabane sur la plage, je savais que ce serait là que le livre se terminerait.
Merci Sylviane pour ce deuxième livre de Rufin.

J'ai commencé "Rosa Candida".

Bye MClaire.