vendredi 6 juillet 2012

Je vais commencer ma gazette par le coin lecture, je suis trop impatiente de vous faire partager mon enthousiasme pour "Rosa candida" de l'islandaise Audur Ava Olafsdottir,
un nom difficile à retenir mais un livre que je n'oublierai pas tellement je l'ai aimé.
Un jeune homme roux un brin naïf habitant l'Islande terre de feu, part pour le continent avec quelques boutures de roses, la rose à huit pétales, sa destination, un monastère qui possède une roseraie extraordinaire. Le jeune homme n'aime que les plantes comme sa mère adorée, disparue dans un accident de voiture dans un champ de lave. Il a une petite fille conçue un soir dans une serre avec une vague amie de passage qu'il connaît à peine. Il a quitté son vieux père adorable et attentif, lâché la main de son frère jumeau autiste, laissé sa fille qui est encore un bébé, pour assouvir sa passion des roses.
C'est un roman plein de délicatesse, de mots simples, une phrase qui paraît banale et qui pourtant est écrite avec des subtilités que l'on ressent après coup, alors on revient en arrière pour la relire parce qu'elle a su éveiller en nous de l'attendrissement. Il y a longtemps que je n'avais pas lu un livre écrit comme un conte, plein de candeur, où le personnage évolue au fil des rencontres, du jeune homme naîf, pas du tout prêt à endosser des responsabilités il ira doucement vers Anna la mère de son enfant et sa fille. 
Arnijotur le héros plait aux lectrices féminines parce qu'il est loin de la répresentation du mâle dominateur, sur de lui. Au contraire, il se pose sans cesse des questions sur sa virilité, sur son incapacité à bricoler :
 "Papa a essayè de m'apprendre à changer la fiche d'un fil électrique le matin de mes neuf ans et je me souviens de son étonnement devant mon manque j'intérêt. C'était comme si je lui disais que je ne voulais pas devenir un homme." 
Il est candide, attendrissant. J'ai adore Arnijotur, ce jeune roux qui passe sa main dans sa chevelure hirsute et qui se pose plein de questions sur la vie, la capacité d'être père, la mort "On pense à la mort, quand on a eu un enfant, on sait qu'on mourra un jour." 
Ce livre est un voyage initiatique, Arnijotur le fera en partie au côté du Frère Thomas, moine cinéphile. il reste le mystère des pays traversés, jamais cités. Une vraie bulle de tendresse. Je pense vous avoir convaincu de le lire, ce serait dommage que vous ne le fassiez pas.Quel bonheur d'aimer la lecture, ceux qui ne lisent jamais se privent de moments délicieux.
Je l'ai acheté en livre de poche.
Voilà pour la lecture. Je vais commencer "Journal d'un corps" de Daniel Pennac, prêté par Malou qui a beaucoup aimé.

Les résultats du bac ont été publiés, je suis contente ma petite fille a eu son bac pro, depuis longtemps elle avait choisi ce qu'elle voulait faire, s'occuper des personnes âgées, elle aime. Elle travaille chaque été dans une maison de retraite depuis trois ans, elle est donc certaine d'avoir bien choisi. Je trouvais que s'occuper des bébés était sans doute plus agréable, mais non. Il faut dire qu'elle est douce, attentive aux autres, elle devrait s'épanouir dans cette voie. Elle ne ressemble pas à sa mamie, qui est sans doute attentive aux autres, mais pas douce du tout, il n'y a qu'à entendre Christian faire "Aîe" lorsque je dois l'épousseter ou lui couper les cheveux, j'y mets de l'ardeur. Lorsque j'apercevais un point noir sur le visage de mes gamins et que je m'approchais ils partaient en hurlant "Non,non tu ne touches pas". Je m'éloignais frustrée, il était si beau ce point noir...Je n'aurais pas fait une bonne esthéticienne, les pauvres clientes seraient reparties rouges comme des homards, masseuse cela aurait été pire, des ecchymoses partout, j'aurais pétri comme une pâte à pizza.

Grande nouvelle, je vais abandonner mon cher ancien transat, j'ai trouvé un Lafuma encore plus confortable, dans les soldes. Je vais donc passer un peu plus de temps dans le nouveau puisqu'il est plus confortable. Vivement qu'il fasse beau, oui j'espère encore, pour l'essayer longuement Une photo, j'aime bien la couleur.
Pour l'instant, le temps n'est vraiment pas terrible, aujourd'hui il fait même froid, j'ai plutôt envie de lire sous la couette.

Normalement, je récupère ma petite fille ces jours-ci, je vais être occupée, à moins qu'elle ait changé d'avis, elle atteint l'âge, bientôt dix ans, où les copines commencent à beaucoup compter et elle a beaucoup de copines, elle attire puisque c'est une rigolote, un humour incroyable, de la répartie, elle n'arrête pas de bavarder, elle a toujours quelque chose à raconter. Elle a fait un spectacle de danse Bollywood au café du port à Brignogan avec son prof et ses copines, l'adulte était monté sur une chaise, elle sur la table, elle n'a honte de rien; ses parents étaient sous la table, on ne la connaît pas....

Les dessins :

La croissance, elle est au point mort pour l'instant.




L'éducation, ce dessin fait mesurer la distance à parcourir




L'Espagne grand pays du foot. La France aussi ?? Je suis contente de préfèrer le rugby.




Le silence, François Hollande si discret ne doit pas apprècier les articles sur internet et dans les journaux. Pour l'instant Valérie semble aux abonnés absents et c'est tant mieux "sois belle et tais toi.".    Bye MClaire.