mercredi 19 août 2020

Jean-Christophe Rufin "Le flambeur de la Caspienne."

 


J'apprécie cet écrivain, je ne me suis jamais ennuyée en le lisant, une belle écriture, il nous amène souvent en voyage, il connaît le monde qu'il nous fait parcourir, diplomate, médecin.

Je n'ai pas hésité à acheter ce livre qui nous amène à Bakou capitale de l'Azerbaïdajan, dans une ambassade où est nommé Aurel Timescu, le petit consul que nous connaissons, héros de deux précédents livres. Aurel est toujours aussi paresseux, étourdi, mal habillé et surtout fouineur. La femme de l'ambassadeur est morte dans des circonstances qui intriguent Aurel..

Mais voilà, cette fois-ci je n'ai pas été très captivée par cette histoire. En général j'ai toujours beaucoup de mal à poser le livre qui m'intéresse, là je l'ai posé assez souvent, un livre qui aurait pu être lu en quelques heures a mis plusieurs jours à se refermer. Je l'ai lu jusqu'à la fin, il y a toujours l'écriture de l'auteur qui nous attire.

J'ai aimé la description du pays, Bakou très peu visitée par des touristes et pourtant si attirante. 

J'ai aimé découvrir la vie dans l'ambassade, nous ignorons tout de ce qui se déroule dans ce qui représente la France à l'étranger.

Je n'ai pas aimé quelques passages trop faciles qui n'apportaient rien à la suite de l'histoire, du café se déverse dans une soucoupe, quel intérêt?

Quant à l'intrigue tout était écrit d'avance.

Cela ne m'empêchera pas de lire les bouquins qui suivront, J.C Rufin reste un grand écrivain, mais certainement pas la suite des aventures d'Aurel Timescu.

J'avais rencontré l'auteur au Salon du Livre de Vannes, très accessible, discret, charmant.



Bye MClaire.