jeudi 14 avril 2011

EN VRAC :

« Le secret du bonheur,  c’est la liberté. Le secret de la liberté, c’est le courage. » Thucylide.

Certains africains devraient retrouver le bonheur grâce à leur courage, je dis bien devraient. D’autres essaient de retrouver leur liberté, mais ce n’est pas gagné.
Les femmes battues devraient aussi avoir le courage de se libérer pour retrouver le bonheur.
156 femmes sont mortes sous les coups en une année, d’après les dernières statistiques.
Je ne comprends toujours pas comment une femme peut accepter la première gifle, s’il y en a une, il y en aura d’autres forcément. J’ai lu que dans une commune de la banlieue parisienne, un téléphone portable spécial avait été remis à des femmes en grand danger, elles appuient sur un petit bouton orange qui est sur le côté et elles sont aussi tôt mises en relation avec un service qui s’occupe de les secourir
 Avoir le courage de partir pour retrouver la liberté. La citation de Thucylide, vaut toutes les émissions de télé qui traitent de ce sujet. (J’ai écrit ce paragraphe, avant le sujet traité aux infos sur la 2 à midi.)

Passons à un sujet moins grave. J’ai vu une photo d’un néflier, et je me suis souvenue des nèfles mangées en Algérie et jamais plus depuis, ce fruit qui se mange un peu blet, qui ne supporte pas la conservation, ce fruit a quel goût ? J’ai oublié. Je me souviens du goût des figues « bakores », ces grosses figues parfumées, mais pas des nèfles. Je vais parcourir le rayon fruits exotiques de mon hyper, la nèfle pourrait devenir ma madeleine, à condition qu’elle me plaise encore. Par exemple, je n’aime pas du tout la papaye, je trouve que ça sent l’odeur des pieds pas trop propres, ou je n’ai pas mangé de bonnes papayes. J’aimais aussi les grenades, ce fruit rouge, rempli de petites graines bien juteuses, nous décortiquions le fruit, nous mettions les graines dans un verre, du vin rouge et du sucre, attention, pas de vin lorsque nous étions enfants. Nous avions la bouche toute rouge, on se tirait la langue en riant.
Lorsque nous parcourions la route qui va d’Affreville à Miliana, une route sinueuse qui montait sans arrêt, nous étions au milieu des cerisiers, des grenadiers, de toutes sortes d’arbres fruitiers, les pentes du Zaccar étaient très fournies. Une fois  par an, au mois de juini, il y avait la fête des cerises à Miliana, de grands orchestres célèbres se déplaçaient pour faire danser, tout cela a cessé dès que les attentats se sont multipliés, mais les cerisiers et les grenadiers continuaient à nous régaler. Je crois que la tradition a été reprise et que chaque année une fête des cerises se déroule à Miliana, il se vend plein de friandises fabriquées à base de ce fruit.

J’ai bien aimé cette photo, une piste réservée aux voitures et les vélos sur la route. Le prix de l’essence risque d’être tellement exorbitant, cela risque d’arriver. Mon vélo est suspendu dans le garage, depuis que nous sommes à Baden je n’ai plus eu envie de monter dessus, sur la presqu’île de Rhuys à Arzon, nous faisions de belles balades, il y a beaucoup de pistes cyclables, tout est conçu pour les vacances, ici non, Baden est le dortoir des gens qui travaillent sur Vannes, la priorité n’est pas aux pistes cyclables.
Il faut aussi avouer que j’ai un peu la trouille de remonter sur un vélo, j’ai fait tant de chutes sans conséquences heureusement, un peu casse-cou je descendais à toute vitesse, une fois en montagne sur un VTT je suis passée par-dessus le guidon, Christian m’avait pourtant avertie, ne freine pas avec le frein gauche, j’ai aussi pris des trottoirs avec mon pneu avant, bref ! Ce n’est plus de mon âge de tomber.Le Paris-Roubaix ce n'est plus pour moi, l'enfer je le laisse aux autres. Je dois abandonner des rêves, le chemin de St-Jacques à pied par exemple, j'abandonne pour l'instant, rien ne dit que dans deux ou trois ans je ne rêverai pas encore et que je réaliserai tout ce dont à quoi j'aspire.

Que pensez-vous de la marinière de l’équipe de France de foot ? Elle est critiquée, moi j’aime bien, je les reconnais, n’ayant aucune connaissance du foot, avant j’encourageais souvent l’équipe adverse, là je ne risque plus de me tromper. J’ai trouvé ces jolies espadrilles pour jouer, ça va bien avec les marinières.

J’ai reçu un diaporama ce matin, d’accord, c’est de la philo à deux balles, mais néanmoins, il m’a touchée. Il disait que la vie était une affaire de choix, être de bonne humeur ça se décide, choisir de vivre lorsque votre santé est gravement menacée, ça se décide, être toujours positif, ne pas voir que le côté sombre de la vie, ça se décide aussi. Je ne dis pas que cela réussit tout le temps, mais je sais qu’une bonne part de notre bonheur en dépend, mon oncologue me l’a dit l’autre jour « Votre guérison dépend beaucoup de votre moral, et là je sens que vous tenez le bon bout. » Je n’ai jamais voulu céder au pessimisme, je suis opérée en juin, j’attends sereinement.

Coin lecture. Je suis entrain de lire « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » de Mathias Enard. Une petite partie de la vie de Michel-Ange, un livre étrange mais très intéressant, les contrastes de la personnalité de cet artiste. De la réalité et de la fiction.

Les dessins :



La Côte-d’Ivoire. Enfin, il a cédé. Heureusement que cet exemple est unique, vous imaginez des élections avec deux listes et que chacun revendique la victoire et se retranche dans les locaux de son association !! Je plaisante.






Oui, notre président risque de se retrouver bien seul.







La menace du nucléaire. Elle est réelle, nous prenons conscience que la planète est un tout, nous dépendons les uns des autres. Bye MClaire