mercredi 24 novembre 2010

REFLEXIONS :

Je ne sais pas si vous réagissez comme moi lorsque vous sortez de chez votre coiffeur, la première chose que je fais est de me recoiffer, et la deuxième chose me mettre la tête sous la douche le lendemain matin. Vous lui avez pourtant expliqué ce que vous voulez, même pas en lui montrant une tête du catalogue, pas folle tout de même, vous savez bien que vous n’avez pas la bouille de ces gamines. Cette semaine, je n’ai pas attendu d’être chez moi, je ne me suis pas gênée, je me suis recoiffée devant lui et il m’a fait cette réflexion « On met sa petite touche personnelle », ben oui, tu vois pas niais , ça va pas du tout ce que tu as fait ! Il m’avait fait une coiffure en pétard.  Ce n’était pas celui qui me coiffe d’habitude, alors j’ai eu droit aux blagues foireuses du genre « Vous savez quelle est ma danse préférée » « Ben non, mais vous allez me le dire » « Le slow, parce que ça demande un minimum d’effort pour un maximum de réconfort » Ha ! Ha ! Je me suis tordue de rire, la deuxième blague, bizarre je ne connaissais pas « Les bretons nous sommes tous frères et sœurs, vous savez pourquoi ? » « Non, mais vous allez me le dire » « Parce qu’on a quimper, prononcé qumper » Il a fallu que je ris pour pas le vexer, parce qu’il n’arrêtait pas de me dire « Il faut rire dans la vie, sinon c’est trop triste ». En plus d’avoir des épis partout sur ma tête, pas facile à discipliner, Je n’allais pas passer pour une rabat-joie !!
J'aurais pu moi aussi lui raconter la dernière histoire des gamins :
"Un croissant et un pain au chocolat se rencontrent. Le pain au chocolat dit : "Ouh la! Mais t'es ridicule! T'es tout racorni, t'es vraiment moche.
Le croissant répond "Oh! eh dis donc quand on se promène la crotte au c...on ferait mieux de se taire" J'adore les blagues de toto.

Un jour j’ai fait pire chez un coiffeur, j’en avais assez d’attendre tellement c’était long et il ne coupait pas du tout comme je lui demandais, j’avais les cheveux trempés, j’ai enlevé les serviettes, j’ai demandé combien je devais après la coupe évidemment, et je suis partie en le plantant là. Je n’en pouvais plus, la tête qu’ils faisaient tous à la maison en me voyant arriver les cheveux mouillés, ils s’en souviennent encore. Je suis comme ça, je patiente longtemps et j’explose.
Christian avait bien raison de répondre un jour à son coiffeur très bavard qui lui demandait « Je vous les coupe comment », il lui a dit « En silence », le figaro ne lui a plus adressé la parole. Nous avons acheté une tondeuse, et c’est moi qui coupe, toujours en silence. Ceci dit, il y a plein de coiffeurs sympas et pas bavards du tout, mon coiffeur habituel fait partie de ceux-là, en plus il est mignon, il a un petit air à la Tony Parker, un joli sourire. La prochaine fois je m’inquiéterai de savoir si ce jour là il travaille.
Je n’aime pas bavarder chez le coiffeur, parce qu’il y a à lire Voici, magazine que je n’achète jamais, mais que je lorgne en douce.

Autre chose, je vous l’ai déjà dit, j’ai un compte sur facebook et comme ami j’avais mon petit-fils qui a 20 ans sympa, gentil, travailleur dans la voie qu’il a choisie,  mais vrai fêtard, il avait bien voulu être mon ami, je me disais qu’il ne devait pas avoir grand-chose à me cacher puisqu’il acceptait que je vois ses messages, c’est vrai il n’y avait rien de particulier, mais cela me gênait quand même d’accéder à son compte, finalement je l’ai supprimé de mes amis, je n’avais pas envie d’en savoir plus après avoir lu « Bof ! Les alcooliques anonymes, c’est quoi ça, moi je connais le nom de tous mes copains », ce n’était qu’une plaisanterie, il voulait faire un mot, mais j’ai pris l’habitude depuis quelque temps de faire l’autruche, je ne veux plus rien savoir, on ne sait jamais. Nous grands-parents ne sommes pas dans l’obligation d’éduquer, nous nous attachons plus à une bonne relation avec nos petits-enfants, l’autorité parentale est là, nous gâtons, nous écoutons les confidences et nous pouvons consoler, mais c’est tout, nous avons même le droit de verser une larme avec eux, Clarys un jour avait un gros chagrin, tout se déversait, elle ne voulait plus que ses parents aient un restaurant, elle voulait prendre ses repas avec eux comme ses petites copines, les voir plus souvent, ne pas rester dans sa chambre en attendant que le service soit fini, elle pleurait et je pleurais, j’essayais de trouver les mots pour la consoler. Ses deux frères et sa sœur n’avaient jamais eu ce genre de réaction. Il faut toujours qu’il y ait quelqu’un pour écouter, mais surtout pas sur Facebook.

J’ai lu dans le livre de Jean d’Ormesson un passage sur Chateaubriand qui était un visionnaire, je vous livre cet extrait de la fin des « Mémoires d’outre-tombe » :
« La trop grande disproportion des conditions et des fortunes a pu se supporter tant qu’elle a été cachée ; mais aussitôt que cette disproportion a été généralement aperçue, le coup mortel a été porté. Essayez de persuader le pauvre, lorsqu’il saura bien lire et ne croira plus, lorsqu’il possédera la même instruction que vous, essayez de le persuader qu’il doit se soumettre à toutes les privations, tandis que son voisin possède mille fois le superflu : pour dernière ressource, il vous faudra le tuer. » Ou « Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines : que ferez-vous du genre humain désoccupé ? Que ferez-vous des passions oisives en même temps que de l’intelligence ? »  A méditer ou  relire Chateaubriand, je n’ai pas du le faire depuis des décennies. Nous avons visité Combourg, mais il y a longtemps.

Dessins, mais cette semaine ils n’étaient pas terribles :





La candidature d’Arnaud de Montebourg a beaucoup fait causer les journalises, pas tellement pour la candidature mais pour la suspension de sa compagne Audrey Pulvar chez Itélé.









Cambriolage chez « Rue 89 » ce site d’information et de débat indépendant et participatif.











C’est vrai l’info bégaye.   Bye MClaire.