mercredi 23 mars 2011

S’IL PLEUT A LA SAINT-VICTORIEN
ON NE RAMASSERA QUE DU FOIN –

Il n'a pas plu, au contraire, une vraie journée de fin avril ou du mois de  mai, je suis contente lorsqu’il fait beau, mais à cette période beau temps signifie jardin, il faut bosser ma vieille, ratisser, arracher, planter, j’ai pas tondu, je ne sais pas faire, je ne sais pas jardiner avec des gants, je m’égratigne, et ça tombe bien, Saint-Victorien est invoqué pour favoriser la cicatrisation des égratignures, j’ai de la chance non ?
Pour se donner bonne conscience, la pluie est quelquefois la bienvenue, il pleut, je ne peux rien faire dehors.


Je vais quand même avouer que le relax était ouvert au soleil, mon cher relax que je retrouve après des mois de pénitence, je me suis assise après avoir accompli mon devoir au jardin, et j’ai fini mon bouquin « Le caveau de famille », si vous me suivez dans mes pérégrinations littéraires, vous avez du noter que ce livre est la suite de
« La tombe du mec d’à côté » que j’avais tant aimé, j’ai donc fini mon livre, j’ai retrouvé le charme du premier, l’humour, ce livre est touchant. On découvre aussi un monde paysan, dur à la tâche, sans loisir, sans argent souvent. Cela ne m’étonne pas que les candidats à l’amour de l’émission « L’amour est dans le pré » aient tant de mal à trouver l’âme sœur, être femme de paysan demande de l’abnégation, très souvent un renoncement à un épanouissement personnel.
Vous voulez passer un bon moment, ce livre est écrit pour ça. L’auteure Katarina Mazetti était au salon du livre à Paris, photo prise sur le site « Le goût des livres ».

J’ai acheté « Mon enfant de Berlin » d’Anne Wiazemsky (pour le scrabble ce nom serait formidable) l’auteure est la petite fille de François Mauriac, elle raconte dans ce livre l’histoire de sa mère ambulancière et qui trouve l’amour à Berlin. Ce livre n’a recueilli que des éloges, je sens que je vais l’aimer.

Ensuite il faudra que je me mette à la recherche d’un autre livre « Série grise » de Claire Huynen. Le sujet, les maisons de retraite, le quotidien narrait par un pensionnaire à l’humour caustique.
D’ailleurs, je me suis souvent demandée  pourquoi la télé réalité ne construisait pas une émission qu’avec des « vieux » même genre que « le loft », je suis certaine que nous serions intéressés en les regardant vivre, les réflexions, les jalousies, les mots corrosifs, ce serait encore plus amusant qu’avec des jeunes, et sans aucun doute un peu moins vulgaire, enfin je pense ! Il y serait moins question de sexe, quoiqu'il paraît qu'ils en parlent quelquefois. La télé ne l’a peut être jamais fait parce que les maisons de retraite existent et qu’il n’y a qu’à aller passer une journée avec eux pour se rendre compte de ce qu’il s’y passe.
Mon beau-père était méridional, il avait le langage du vrai provençal et il a fini sa vie dans un foyer logement, il me disait quelquefois « Je préfère manger tout seul dans mon studio, qu’avec toutes ces vieilles sardines au resto, elles n’arrêtent pas de se piquer, elles ne sont pas toujours gentilles. »
J’espère ne jamais connaître cela si j’arrive à un grand âge, mais il n’y a souvent pas d’autre solution. Le mode de vie, les maisons, les appartements, ne permettent plus le regroupement de plusieurs générations comme avant, au temps où la vie était plus rurale. C’est très difficile de faire comprendre cela à maman qui n’arrête pas de me dire au téléphone « Jamais ma grand-mère ne serait allée en maison de retraite » Elle a tellement peur d’y aller, et j’appréhende tellement le moment où il faudra le faire.

En écoutant une émission sur la chirurgie esthétique, le sujet semble inépuisable, je me suis posée une question :
« Suis-je une extraterrestre ?  Je ne dois pas être normale, je n’ai jamais eu l’idée de passer sous le bistouri »  Pourtant, il y aurait eu des choses à refaire, je suis bien consciente, mais toutes ces femmes qui ne pensent qu’à avoir des gros seins, des petits seins, un ventre plat, des cuisses parfaites, un petit nez, des grosses lèvres, pas de rides, oui toutes ces femmes sont-elles heureuses ? Jamais contentes.
Elles s’endettent pour gonfler leurs lèvres, leurs seins et le compte en banque du chirurgien.
Après tout, si ça leur permet d’être mieux, ça ne me regarde pas !!

J’ai aussi lu un livre « Les visages » un thriller, où le sujet principal estt l’art, la peinture. Je regrette souvent de ne pas avoir un don, j’aime la musique, mais je ne joue d’aucun instrument, malgré quelques années de piano, il en reste rien, je ne peins pas, je ne brode pas, je ne couds pas, je n’aime pas tout ce qui est bricolage, mais je ne me désole pas, faire un beau gâteau, bien cuisiner, si nous faisons bien ce que nous savons faire c’est aussi de l’art, je suis donc une artiste. Christian me dit de rajouter qu’il dessine bien, qu’il sait piquer à la machine à coudre, qu’il sait bricoler, ben alors !  Pourquoi me casser la tête à savoir faire tout ça.

Les dessins :



Nous allons revoter dimanche, personne ne saura jamais ce que j’ai voté, même si en mettant mon enveloppe dans l’urne, j’hausse les épaules en détournant mon regard méprisant de la photo du président actuel, je peux aussi lui envoyer un baiser discret avec ma main, vous ne saurez pas….




Un dessin sur cette guerre que nous menons en Libye, quelle en sera l’issue, combien de temps ?







Le mot croisade a été employé.






Toujours le Japon, aujourd’hui le nuage était au dessus de nos têtes, il ne pleuvait pas, tant mieux.   Bye MClaire.