vendredi 18 mars 2011

UN PEU DE TOUT :

« Si tu trouves sur la plage
Un très joli coquillage
Compose le numéro
Océan, zéro, zéro,
Et l’oreille à l’appareil
La mer te racontera
Dans sa langue des merveilles
Que papa te traduira. »

Claude Roy.

Joli poème. 
La mer qui nous fait penser aux vacances, la mer qui nous nourrit, la mer qui peut aussi tuer, la mer que nous tuons  tout doucement, nous la polluons, déchets domestiques, déchets pétroliers, déchets nucléaires. Il est temps que nous gouvernants prennent des décisions, mais comment pourrions-nous revenir en arrière ? Puisque l’homme a été capable de créer le nucléaire, il peut sans doute inventer d’autres modes de combustibles, mais il y a les lobbys, puissants, la géo politique aussi, puissante. J’entendais l’autre jour à la télé, qu’il y a une zone polluée dans l’Océan Pacifique, deux fois la taille du Texas, une plaque constituée de 90% de déchets plastiques, elle détruit tout l’écosystème, l’homme ne maîtrise rien, ni la pollution, ni le nucléaire.  Nous devrions tous être solidaires, ce n’est vraiment pas le cas. L’homme deviendra peut être un mutant, mais en attendant nos petits-enfants hériteront d’une terre en piteux état. Si vous dormez bien en ce moment, je vous envie.

Ma précédente gazette était presque prémonitoire, revivre à l’ancienne, le Japon a démontré que le progrès à tout prix, nous le payons chèrement.

D’ailleurs les industriels ont bien compris que le terme « à l’ancienne » faisait vendre, c’était mieux avant, alors balançons sur le marché, du pain à l’ancienne, du café grand-mère, des gâteaux bonne maman, des confitures au chaudron, le fromage blanc moulé à la louche, les consommateurs commencent à lire les étiquettes, alors faisons leur croire que tout est fabriqué comme avant, au temps où les lettres et numéros ne figuraient pas dans la composition du produit. Il faut croire qu’ils ont des choses à se reprocher, mais en attendant une baguette à l’ancienne coûte beaucoup plus cher qu’une baguette banalement moulée. Nous payons le bel emballage des gâteaux bonne maman, et les confitures cuites au chaudron n’en parlons pas. Nous avons besoin d’être rassurés, le marketing met le paquet.
Quelquefois pour nous endormir, ils nous racontent même une petite histoire sur l’emballage, depuis 1890… Regardez l’emballage de la Campaillette, et le petit village dessiné, ça ne vous inspire pas confiance ? Tiens à tout prendre, je préfère les blagues qu’il y a dans les carambars, le carambar inventé par Messieurs Gallois et Fauchille en 1954 à Marcq-en-Baroeul, et que nous avons revendu à une entreprise américaine, je n’aime que les blagues, parce que dans le carambar il y de l’huile de coprah hydrogénée et il n’y a rien de plus mauvais pour la santé, pour notre cœur. La France n’a pas légiférée en matière d’huile hydrogénée, regardez bien les étiquettes, je n’achète jamais un produit qui signale une quantité de cette huile.
Pour revenir au café grand-mère, je pense me souvenir que le café à cette époque n’était pas terrible, un peu « clairet », oui je sais clairet est le mot employé pour un vin léger, mais ça me plaît « un café clairet », j’ai le droit non ?

Il fait très beau et bon en ce moment, dès que les beaux jours arrivent, je regarde notre caravane avec un œil amoureux, nous allons la briquer, enfin Christian va la briquer. Le printemps réveille en moi des sensations oubliées pendant l’hiver.
Je rêve d’escapades sur les routes de notre beau pays, en ce moment cela reste un rêve, il faudra attendre le début du mois de mai, le festival de Vichy fin mai devrait être possible, il sera possible, je veux. Je vais négocier avec mon chirurgien, à la fin du mois je vais connaître la date de mon opération en juin, il a un planning, j’ai un planning, j’ai follement envie de profiter de ce mois de mai, je risque d’avoir un été pas particulièrement agréable.

Je rêve d’une balade sur les sentiers souvent fréquentés de l’Auvergne ou d’Argelès-sur-Mer au printemps, cela nous changerait du mois de septembre habituel, les parfums ne doivent pas être les mêmes, des calanques de Cassis, ou la Drome, beau souvenir de Die, nous verrons, la caravane permet toutes les évasions. Découvrir un paysage inespéré, un joli camping où nous devions passer que la nuit et où nous restons plus longtemps.
Si vous n’avez jamais campé hors saison dans des campings presque vides ou jamais campé du tout, vous ne pouvez pas comprendre ce que j’éprouve, se réveiller au milieu de la nature peut vous procurer des joies indescriptibles, on peut se sentir envahi d’un bien être, et dire plusieurs fois « oh ! Que je suis bien », prendre son temps, parcourir les marchés qui ne sont pas envahis par les touristes, j’aime les marchés, les accents des marchands, là je sais, pas la peine de camper pour le faire.
On peut aussi s’écrier « M… » en découvrant les beaux fruits achetés la veille et que j’avais laissés dehors, dévorés par un écureuil, subir un violent orage, surtout à Argelès, et être obligés de creuser une évacuation en pleine nuit tout autour du auvent de la caravane pour ne pas être inondés, nous avons résolu ce problème, plus de auvent, une solette simplement.
On peut aussi arriver à St-Jean-de-Luz en septembre, par une magnifique journée de fin d’été, implanter sa caravane face à la mer sur une butte, vue imprenable, j’étais tout de même perplexe, les autres campeurs qui étaient là depuis un moment semble t-il avaient tourné leur caravane dos à la mer, mais bon c’était pour deux nuits, nous avons vite compris, dans la nuit le vent s’est levé, un vent violent, nous avons tangués toute la nuit, comme dans un bateau, le lendemain changement d’emplacement. Il arrive aussi qu’à la sortie d’un camping, on perde sa caravane mal accrochée, c’était bien la première fois depuis 40 ans, Louis et Clarys se sont exclamés « Papy, la caravane est restée là-bas » c'est-à-dire à 10 mètres de la voiture, il pleuvait tellement au moment de la manœuvre que Christian avait oublié de vérifier. Pas de mal, on en parle encore avec eux. Ce sont les joies du camping ! Tant que nous pourrons, ce sera notre mode de vacances favori, et surtout pas de camping-car, trop de contraintes, nous en avons eu un, nous pouvons comparer.

On m’a recommandé un livre « Shantaram » de Grégory David Robert,
«Il m'a fallu du temps et presque le tour du monde pour apprendre ce que je sais de l'amour et du destin, et des choix que nous faisons, mais le cœur de tout cela m'a été révélé en un instant, alors que j'étais enchaîné à un mur et torturé.»
«Un chef-d’œuvre littéraire plein de réflexion et de drôlerie.»

Si vous l’avez lu et que vous l’avez chez vous, je suis preneuse pour un prêt, je rends toujours les livres.
Cette semaine j’ai très peu lu, j’ai beaucoup joué ou arbitré au scrabble avec les simultanés de France. J’ai tout le week-end pour me livrer à mon occupation favorite.

Les dessins :




Un sur le PS- Le mois de Juin n’est pas loin, ils devraient commencer à se mettre d’accord.





La côte de popularité de notre président remonte…en Lybie, ça ne lui dit rien de remplacer Kadhafi ?





C’est vrai, je me pose toujours la question, comment font les journalistes qui couvrent les événements du Japon ? Il faut tout de même un sacré courage. Bye M.Claire