mardi 23 décembre 2014


Merci d'être aussi nombreux à visiter ce blog qui ne parle que des livres lus. Je vous souhaite à vous qui partagez ma passion de joyeuses fêtes de fin d'année, de parcourir souvent ces librairies qui sentent bon le papier et l'encre fraîche et qui ont tendance à disparaître pour laisser place à des géants de la vente par correspondance. Dommage, rien ne remplacera jamais le plaisir de choisir, d'hésiter, de reposer, de sentir et puis finalement d'acheter celui qui vous procurera de merveilleux moments, de l'émotion, des larmes, du rire, des sourires, des soupirs, refermer un roman, le caresser parce que nous sommes tristes de le quitter, le prêter, le ranger, le ressortir un jour ou peut être jamais. J'ai prêté des livres jamais rendus mais ce n'est pas très grave, des livres voyageurs, ils continuent sans doute à procurer du bonheur à d'autres lecteurs. 

Je vais avoir deux livres en cadeaux de Noël, rien ne me fait plus plaisir "Constellation" et "Les mots qu'on ne me dit pas", j'ai choisi, pas de surprise mais j'aime mieux.



En attendant, j'ai lu cette semaine "Un si beau jour" de Elin Hilderbrand, une américaine qui habite à Nantucket, cette île prisée par les classes moyennes mais qui ont des ressources financières qui leur permettent d'avoir une résidence d'été sur l'île. Si vous vous rappelez du merveilleux film "Un été 42" vous avez vu les paysages de Nantucket.
L'histoire du roman se déroule sur l'île à l'occasion du mariage d'une fille Jenna, fille d'un riche avocat, Douglas.
362 pages que j'ai lues avec plaisir, c'est léger, vous pouvez poser le bouquin et le reprendre le jour d'après, vous n'aurez pas de problème pour suivre le cours de l'histoire.
Beth la maman de Jenna est morte depuis 7 ans d'un cancer des ovaires mais avant de partir elle a écrit un journal où elle organise le mariage de sa fille, sa présence est palpable et pas du goût de la deuxième femme du papa de Jenna, Pauline, elle est jalouse et triste, Douglas ne l'aime plus, il veut divorcer, il aime toujours Beth qui est partie, il ne peut pas la remplacer, il n'est pas heureux.
Ce mariage est la révélation des différents sentiments qui agitent les membres de la famille. Les échecs, la fidélité, l'amour éternel, tout est décrit, ils sont là, réunis pour fêter l'événement et rien ne se passera comme prévu mais tout finira bien. Est-ce que les choix étaient bons? Est-ce qu'un mariage peut durer toute une vie? Ont-ils toujours été honnêtes envers eux-mêmes et les autres? Fidèles à leurs promesses? Ce sera le moment des bilans.
Beth était une mère parfaite, ses filles voudraient lui ressembler, mais Margot est déjà divorcée et Jenna aspire à l'absolu, ce n'est pas évident.
J'ai bien aimé la dernière phrase du journal de Beth :
"Douglas Carmichael, qui m'a entourée pendant trente-cinq années d'une dévotion et d'une gentillesse infinies. Chaque jour de notre mariage, il a fait deux choses essentielles : il m'a fait rire et il a été mon ami"
"Comme j'ai été chanceuse".
Je suis d'accord, ce sont deux choses essentielles. Savoir que l'on peut tout confier à son conjoint comme à un meilleur ami est important, nous savons que nous ne serons jamais trahis, et qu'il nous fasse rire est vraiment essentiel, pour moi dans tous les cas.

Ce livre n'est pas en poche, il a été édité en juin 2014. Si vous avez l'occasion de le lire, pourquoi pas? C'est juste un bon moment sans de grandes émotions.
Bye MClaire.