samedi 18 septembre 2010

J’AI TRES ENVIE….

Oui, j’ai très envie d’aller voir le film «  Des hommes  et des dieux », et lorsque je dis j’ai très envie, la concrétisation n’est pas loin. Il parait que l’on ressort de ce film bouleversé. L’histoire des moines cisterciens de Tibhirine assassinés en Algérie . On ne doit pas sortir de ce film intact, nous devons nous poser mille questions, sur la religion, la foi et qu’est ce qui a fait qu’un jour alors que 8 moines vivaient dans un lieu de paix, de silence, une violence inouïe s’est déchaînée, leur vie a été violée, brutalisée, anéantie, eux qui étaient sereinement impliqués dans la vie des villageois. A quoi sert la religion ? Si nous nous posons la question c’est que nous ne l’avons pas trouvée. En sortant de la salle de cinéma, quelques uns auront peut être une réponse. Personnellement j’attends qu’on m’explique ce qui nous échappe, ce vide qu’on appelle l’au-delà, la science ne l’explique pas, la religion le remplit, cela ne me suffit pas, mais il y aura peut-être un signe, un jour !

Je suis née là tout près de Médéa, une autre raison qui me pousse à aller voir ce film. La région est superbe, nous traversions les gorges de La Chiffa, le ruisseau des singes, spectacle garanti, les singes descendaient les parois rocheuses pour venir se nourrir, il y en avait même qui se nichaient sur les toits des voitures en espérant voyager. Il y avait là des petites cascades qui descendaient de la montagne et qui remplissaient la vallée de fraîcheur, des caroubiers (un petit clin d’œil à MThé Saliou !), des lentisques. Si je me souviens bien nous passions ensuite le Camp des Chênes, petit village perdu, il fallait être très prudents, la route n’était pas large, les précipices abrupts, des à-pics vertigineux. Plus tard, des miradors avaient été construits pour surveiller les voitures qui passaient, nous étions signalés d’un mirador à l’autre, une embuscade pouvait avoir été dressée. Nous étions vraiment heureux d’arriver vivants à destination, Berrouaghia, là ou vivaient mon arrière grand-mère et mes tantes.
Il n’y a pas très longtemps nous faisions du vélo et nous nous étions arrêtés sur le petit port du Logeo tout près d’Arzon, et j’ai prononcé le nom de Berrouaghia, un couple était tout près de nous et le monsieur me dit « Vous connaissez Berrouaghia ? » Je réponds « Oui bien sûr » Il avait fait son service militaire là-bas et il était vraiment heureux de partager ses souvenirs avec nous, en nous entendant parler un autre monsieur s’est approché avec un grand sourire, il s’est mêlé à notre conversation, c’était l’ancien patron du restaurant le Roof à Conleau-Vannes, il est aussi marié avec une « pied-noir » qui habitait tout près. Curieuse coïncidence ; un après-midi en Bretagne très loin de l’Algérie. (J’ai horreur de ce mot pied-noir).

Hier, j’ai lu en deux heures un livre qui m’a beaucoup intéressée « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle. Certains diront que c’est de la psycho ou de la philo à dix balles, que ce qu’il énonce tout au long du livre nous le savons déjà, d’accord, mais écrit de cette façon, ce livre ne peut que nous amener à une réflexion sur la vie, et surtout sur notre vie. Tout dépend de l’âge du lecteur, mais il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses. La terre est peuplée de six milliards d’êtres humains, et il n’y en a pas deux qui rassemblent les mêmes gênes, pas une seule personne qui ressemble à une autre, alors pourquoi vouloir nous mettre dans une catégorie ? Nous avons des convictions bien ancrées en nous, qui ne demandent qu’à être modifiées, et décidément en ce moment je ne lis que des livres qui nous ramènent à l’enfance, la relation parents enfant. Nous manquons souvent de courage pour changer notre vie. Lisez-le, surtout si vous avez la quarantaine. Une petite phrase qui  en dit long : « Ce qui ne s’exprime pas, s’imprime »

Jean-Luc Delarue aurait peut être dû lire ce livre, avant de s’enfoncer dans son addiction, il a pris du plaisir en sniffant, mais le plaisir ne ressemble pas à la joie, un plaisir très bref, suivi d’une descente aux enfers, il aurait peut être ressenti de la joie en exerçant un autre métier, le monde de la télé n’est pas un monde tendre.

Les américains vont piller l’Afrique, ce continent qui recèle des trésors inestimables. Il n’y a plus de colonies en Afrique, mais ce sera pire








Quant à notre président, après Lascaux il lui a fallu affronter les hommes et les femmes de Bruxelles, les Cros-Magnons modernes qui ont envie de le manger tout cru. Je suis persuadée qu’un jour ils en viendront aux mains. Un soufflet et il y aura un duel à l’aube dans un champ de choux de Bruxelles. Bye  MClaire.