mercredi 1 septembre 2010


Douglas Kennedy- Quitter le monde :

Je suis entrain de finir ce livre, je tourne les pages sans une seconde d’ennui. J’aime Kennedy, il sait doser la réflexion et le suspense. Le point de départ de ce livre est la phrase que prononce l’héroïne le soir de son treizième anniversaire « Je ne me marierai jamais et je n’aurai jamais d’enfant ». Elle a une piètre image du bonheur conjugal, ses parents ne peuvent vivre que dans l’affrontement. La phrase prononcée ce soir là va conditionner toute sa vie. Son père abandonne la maison le lendemain, et sa mère lui reprochera sans cesse ces mots en lui disant que c’est à cause d’elle que tout est arrivé. A chaque occasion de sa vie où le bonheur sera là, tout près, il lui arrivera un malheur, inconsciemment elle ne peut pas accepter d’être heureuse. C’est un livre qui vous tient en haleine, Kennedy a trouvé les mots justes, et une fois de plus nous fait percevoir l’importance de l’enfance dans la vie d’un homme ou d’une femme. Dans un moment d’énervement nous disons quelquefois des mots blessants à nos enfants, évidemment nous les aimons et nous ne mesurons pas l’importance de ces mots qui peuvent être une souffrance à vie, parce qu’en entendant ces mots ils ont commencé à douter de notre amour.


Un père inaccessible, le rejet de la mère envers Jane est terrible, elle mendie l’amour de sa mère. En général, ce sont les parents vieillissants qui finissent par mendier une miette d’affection en provenance de leurs enfants. De toutes les manières tous les rejets sont douloureux, même lorsqu’un de ses parents n’a plus vraiment toute sa tête et que vous-même vous atteignez le troisième âge, votre souffrance est la même que celle d’un enfant, on ne vous reconnaît plus ou on ne veut plus vous voir, le déni de votre existence est inacceptable, c’est très dur de se résoudre, on y arrive avec une dose de fatalisme. J’ai souvent entendu dans la bouche des enfants qui ont un parent alzheimer « Je l’ai perdu le jour où j’ai senti qu’il n’y avait plus de dialogue possible et qu’il ne me reconnaissait plus, sa mort a été moins douloureuse ». Mais là je m’éloigne du sujet, peut être pas tout à fait, il s’agit toujours des relations d’amour entre parents et enfants. Tous les plaisirs ne sont-ils pas liés à l’enfance ?


En recherchant un plaisir que nous avons déjà connu, c’est notre enfance que nous voulons retrouver, et si cette période de vie a été massacrée, comment voulez-vous être complètement heureux ?


J’avais très envie de vous parler de ce livre, il m’a touchée, j’ai souvent eu les larmes au bord des yeux. Lisez- le, une histoire de souffrance, un livre magnifique.

Il flotte dans l’air des odeurs d’automne et de rentrée. Ces odeurs d’automne sont enfouies dans notre mémoire, mais elles remontent à la surface chaque année lorsqu’elles frôlent à nouveau nos sens, l’autre matin dans le jardin flottait une odeur de champignon, et en effet une multitude de petits champignons était sortie de terre sous le prunier, ils commencent à y avoir des feuilles mortes qui exhalent un parfum reconnaissable dés qu’un rayon de soleil s’attarde sur elles. J’aime l’automne, presqu’autant que le printemps à partir du moment où il n’est pas pluvieux, je pousse un ha de satisfaction en m’asseyant au soleil dans mon relax, une tasse de café dans la main et un livre là tout près, je pose mon livre par instants et je regarde autour de moi la nature entrain de changer, ce que j’aime moins est la question que je me pose quelquefois « Combien d’automnes encore ? » L’interrogation est récente, cela vous arrive aussi peut-être. Si on me donnait une réponse « 20 » me conviendrait très bien. Comme par hasard au courrier là de suite, il y avait une lettre de la mairie pour nous inviter au repas des aînés, si vous voulez oublier votre âge c’est raté, nous n’allons jamais au repas des aînés, je n’y arrive pas. Ce n’est vraiment pas le jour, je suis aussi tombée sur un site que vous pourrez lire en cliquant sur ce lien. Heureusement il y avait aussi dans ma boîte à lettres une pub de chez Carrefour nous annonçant que nous avons droit à 3 euros de réduction si nous achetons pour 30euros de vin ou de champagne, de quoi nous redonner la joie de vivre. Vive la vie !

Lapidation : Un mot employé par un de nos ministres, mais connaît-il bien le sens de ce mot.



Sakineh Mohammadi l’iranienne saura peut-être, j’espère que non, ce que veut dire le mot lapidation, elle qui risque de mourir parce qu’elle a trop aimé, le pouvoir totalitaire est du côté des hommes dans ce pays. Ici, on ne lapide pas, mais on peut punir l’abus de pouvoir.


 
 
 
 
 
 
Les Roms pour une dernière fois : J’ai regardé en DVD « Welcome » avec Vincent Lindon, vous avez peut-être vu ce film qui traite des hommes qui décident un jour de chercher un avenir meilleur en Angleterre, en passant par Calais. Ils ne sont pas tout à fait dans la même situation que les Roms, mais quelle détresse.
 
 
 
 
Le tri sélectif : J’ai trouvé cette photo sur internet, même les photos de mariage finissent au tri sélectif ou plutôt à ce qui devrait être un tri sélectif.
 
 
 
 
 
 
Un dessin sur les déboires de Chirac qui vont être très vite solutionnés
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un autre sur Martine et Ségo, c’est beau l’amitié
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous avons ouvert un blog qui se nomme « Bloc-notes » tout à côté de la gazette en page d’accueil, consultez le. Je vais essayer de l’alimenter le plus régulièrement possible. Le garde mots ne disparaît pas, il est toujours là, dans la mesure du possible il sera tenu à jour.



Bye MClaire.