mercredi 5 janvier 2011

Mes réflexions :

Après la rolex, Jacques Séguéla a encore dit une bêtise, il doit un peu yoyoter, nous devrions être un peuple très heureux et pas les champions des tranquillisants, là il en partie raison, nous ne sommes certainement pas les plus mal lotis sur cette planète, d’après lui les chinois qui gagnent 10% de notre smic sont beaucoup plus heureux que nous, nous devrions prendre exemple, travailler plus et gagner moins. Voir la vidéo .
Alors qu’il aille vivre en Chine avec les 10% de ce qu’il gagne, c’est certain il sera encore très privilégié. En plus, il n’aura aucun mal à se fondre dans la population, il se fait tellement tirer la peau qu’il finit par ressembler à un chinois.  Sa réflexion m’a fait penser à une petite histoire :
« Un chinois demande l’asile à la France, un membre de l’ambassade lui pose des questions –
« C’était comment en Chine pour la liberté de parole ? » « Ya pas à se plaindre »
« C’était comment au travail ? » « Ya pas à se plaindre »
« C’était comment les salaires ? » « Ya pas à se plaindre »
« Mais alors, je ne comprends pas pourquoi vous partez de votre pays pour demander l’asile ici » « Ben, c’est parce qu’ici on peut se plaindre ».

Lundi matin je suis allée à l’hosto pour un contrôle, je souriais dans la salle d’attente, j’étais entourée de femmes enceintes, nos retraites n’ont pas l’air tout à fait en danger. J’aime bien examiner en douce l’attitude d’une femme qui attend un bébé, il y a la triomphante, la mine épanouie, le ventre très en avant, elle marche les jambes un peu écartées ; il y a l’autre très soucieuse de son apparence, petit ventre bien caché, elle doit surveiller son poids quotidiennement, hygiène de vie impeccable.
Il y a aussi celle qui a un tee-shirt très moulant, accompagnée de son jeune mari, ça devait être leur premier enfant. Il est loin le temps où nous portions des robes de grossesse bien larges pour cacher ce ventre arrondi. J’aimais bien porter des bébés, j’étais en pleine forme, et ils devaient être si bien avec moi qu’ils ne se décidaient pas à pointer le bout de leur nez, il a fallu obliger ma fille à venir se frotter à la vie extérieure, ses frères n’étaient pas plus pressés.
Mais, j’ai beaucoup de mal à comprendre les femmes qui dépassent la quarantaine, qui s’aperçoivent que leur horloge biologique est en marche et qui décident d’avoir des enfants. Il faut les avoir jeunes, ne pas réfléchir, foncer, on s’arrange toujours avec la vie. J’étais mamie dans ma quarantaine et pas maman. Un jour je faisais les courses avec mon premier petit-fils qui devait avoir deux ans, et une cliente qui faisait la queue derrière moi parle à Adrien en lui disant « Demande à ta maman », j’étais un peu fière !!

Une photo de mes deux petites-filles, le côté breton de leur papa blond aux yeux verts,  n’a pas eu le dessus sur les gênes méditerranéens. Je suis certaine que c’est Laura la plus grande qui me donnera mon premier arrière petit enfant, je ne lui souhaite pas trop vite elle aura 19 ans en juin, qu’elle attende encore un peu, mais pas trop longtemps, pas à 40 ans. Adrien a 20 ans et il est loin de tout ça, lorsque je lui pose la question «  Une petite copine ? », il hausse les épaules et ne répond pas.
Quelle indiscrète cette mamie, son frère me glisse à l’oreille « Moi je sais des choses, mais je ne vais pas te les dire ». Je n’insiste pas, ou si peu.

Remarquez j’arrive à comprendre leur attitude, dans notre famille pied-noir, il faut plaire à toute la famille lorsqu’on est présenté, je plains le nouveau venu, il est examiné des pieds à la tête, les questions de ma mère n’étaient pas toujours très discrètes « Ils font quoi vos parents ? » ou « Chez nous, les filles sont sérieuses » Sous-entendu « Attention, on ne s’amuse pas, sinon gare ». Il fallait vraiment tenir à la fille pour accepter les parents. J’ai beaucoup gigoté pour me libérer de l’emprise familiale. Il faut reconnaître que tout cela s’estompe, mais ma fille a toujours la crainte d’une réflexion lorsque Laura a un petit copain, par exemple pour Noël j’ai connu Sylvain, il avait une coiffure bizarre, un truc derrière, et je lui ai dit « Ah ! C’est ça qu’on appelle la coiffure du chat mort ». Il ne fallait pas ??

Je lisais que les Balinais apprenaient aux enfants à aborder la vie avec un « visage radieux », un immense sourire, que chaque Balinais connaît exactement sa place dans la société, qu’il lui fallait savoir exactement à chaque instant où il se situait dans son réseau, dans sa relation avec sa famille, ici sur terre, s’il ne voulait pas perdre son équilibre, c’est ce qui lui permet de conserver sa stabilité dans un monde chaotique. Il y a peut-être beaucoup à apprendre de ce peuple qui sourit toujours.

Nouvelle saison de l’émission « Le bonheur est dans le pré », les candidats ont été présentés hier soir, trouveront-ils l’amour ? J’aime bien cette émission pour le côté un peu psy. Il y en a un qui a annoncé directement qu’il ne voulait pas d’une intellectuelle, c’est dit. L’autre qui voulait du sexe, c’est dit aussi. Un autre avait mauvais caractère, c’est annoncé, faudra pas venir se plaindre après.
Quelques soirées télé que je ne vais pas manquer. Par contre, je ne regarde jamais la une, mais vraiment jamais ; ma chaîne préférée la 5.

Les dessins :




La plus grande piscine, elle est au Chili, impressionnante.

On nous cache des choses. On nous en cachera de plus en plus, les chiffres du chômage ne serons plus annoncés aussi, faut pas nous donner le bourdon.

J’aime bien Manuel Valls, pas trop grand, des beaux yeux bleus, une jolie voix, c’est bien connu les femmes votent souvent pour le physique !!

Notre président a fait une visite à l’armée, il regardait de haut en bas un gradé, et il avait l’air de s’ennuyer.  Bye Mclaire.