jeudi 26 janvier 2012

Non, je n'ai pas délaissé ma gazette parce que je n'avais rien à raconter, je n'avais tout simplement pas le temps de m'en occuper. Le voyage à Paris, je suis rentrée fatiguée, les simultanés de France à jouer, avec deux parties nous sommes occupés tout l'après midi, un oeil sur les mots ods6 qui pourraient être joués dimanche à la phase 2, mes livres qui m'attendent, là j'ai une petite pile qui s'épaissit sur ma table de salon.
Pendant une période je ne lisais pratiquement que des bouquins avec comme sujet principal les ados, un hasard.  Je vais changer de sujet ce sera l'Histoire : Femmes remarquables au XIXè siècle de Liesel Schiffer- Le roman de Constantinople de Gilles Martin-Chauffier-(pris chez maman)
Ils se croyaient illustres et immortels de Michel Ragon (prêté par une joueuse de Plouharnel)- Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises de François Reynaert-

Après avoir fini "Une bonne raison de se tuer" de Philippe Besson, je m'attaquerai à un de ces livres. J'ai un faible pour "Ils se croyaient illustres et immortels" Michel Ragon raconte les fins de vie de quelques grands personnages, fins de vie pitoyables, celles de Descartes, de Dumas, de Lamartine, Courbet, Kropothine (Je l'avais oublié celui là, ou je ne le connaissais pas, c'est un anarcho-communiste, géographe), Hamsun (écrivain norvégien, inconnu aussi), Pound (Poète, musicien et critique américain), Clemenceau, Frèhel et Sagan. Ils ont tous eu une mort pitoyable et une gloire retrouvée. Au moment où nos hommes politiques se disputent le poste suprême , ce livre doit être très intéressant, il m'aidera sans doute à comprendre cette soif de pouvoir et de notoriété. La postérité gardera quel souvenir de François Hollande, de Nicolas Sarkozy  et des autres candidats? Ils finiront leur vie comment? Nous avons l'exemple de Jacques Chirac qui a tout connu, un conquérant transformé en un homme détruit par la maladie.Il aurait pu inspirer Michel Ragon. Retrouvera t-il la gloire un jour? J'en doute.

Je vous dirai la prochaine fois ce que j'ai pensé du dernier livre de Besson, pour l'instant l'histoire de ces deux paumés me plaît, c'est très bien écrit.

Puisque nous sommes en période électorale et que les médias nous abreuvent de petites phrases, d'analyses politiques, de sondages, on ne peut pas rester indifférents à ce matraquage. D'ailleurs à ce moment précis "C'est dans l'air" est consacré à la campagne.
Je pensais que j'aurais certainement fait une très mauvaise journaliste politique, pourtant j'adore la politique. Par exemple, en interviewant :

 François Bayrou, j'aurais oublié de poser mes questions, j'adore sa voix, lorsqu'il était ministre beaucoup plus jeune il était pas mal du tout, je l'aurais écouté la bouche ouverte mais pas un son ne serait sorti. Il est comme moi, il a vieilli, il n'y a plus que sa voix qui me plaît.



François Hollande, j'aime son petit air malicieux et son humour, il m'aurait fait rire et je n'aurais pas été objective. Il faut du recul lorsqu'on est journaliste, d'ailleurs Renaud Dély qui assistait à son meeting l'a dit '" J'ai regardé les gens vibrer mais je suis avant tout journaliste."







Marine Le Pen, je n'aurais pas pris rendez-vous, mais je reconnais qu'elle peut plaire, surtout aux hommes, à ceux qui voudraient la mater ou aux soumis; elle a la voix rocailleuse d'une fêtarde.

Eva Joly, bof! J'aurais préféré Dany, on se serait moins endormi.

Philippe Poutou, il a pour lui de s'appeler Philippe, j'aime beaucoup ce prénom, pour le reste je suis dans le flou complet, un président qui s'appellerait Poutou, ça ne fait pas sérieux.Il cause comme vous et moi et en plus j'ai l'impression qu'il ne veut pas du tout être connu, bizarre pour un candidat. J'aurais été très gentille avec lui, presque maternelle.

Jean-Luc Melenchon, à mes yeux il a beaucoup d'atouts, physiquement il peut plaire, c'est un érudit, un tribun, j'adore ses colères feintes ou non, mais décidément cela ne suffit pas pour accéder à l'Elysée, il faut avoir les pieds sur terre. nous avons besoin d'hommes qui secouent le cocotier de temps en temps, sans pour autant leur donner le pouvoir. Si je l'avais interviewé la crainte de me faire débarbouiller m'aurait habitée, je n'aurais pas osé parler et lui s'exprime si bien, dans un français parfait.

Reste Nicolas Sarkozy, depuis que je fais cette gazette, vous avez du comprendre que ce n'est pas mon favori depuis toujours, il peut prendre des vacances, d'ailleurs il a l'air très fatigué, le pouvoir use. Je ne ressemble pas à Laurence Ferrari et à Claire Chazal, loin de là, il ne m'aurait donc jamais convoquée à l'Elysée en compagnie du beau Laurent Delahousse.


Il ne me reste donc plus que ma gazette pour m'exprimer, tirage réduit, aucune influence sur les millions d'électeurs qui iront aux urnes. Je n'arrive même pas à m'autoinfluencer pour un candidat à l'heure qu'il est, nous verrons, les mois qui arrivent seront déterminants, il ne me reste plus qu'à écouter les interviews des autres!!

Ce matin, en préparant le petit dej je me faisais une réflexion : Notre petit dej ne varie jamais, nous mangeons et buvons toujours la même chose, nous n'aurions jamais l'idée de manger les mêmes repas à midi et le soir, là oui, il y a des rites. Je fais les mêmes gestes dans l'ordre, en premier j'allume la radio. Est-ce pour nous rassurer au début d'une journée? Ce moment de la journée représente sans doute pour nous un moment de quiétude, une mise en train, il faut que rien ne perturbe cet instant. Je suis certaine que pour le plus grand nombre c'est exactement ce qui se passe. Demain j'essaierai d'allumer la radio aprés avoir tout mis sur la table, un grand changement !!

Un dessin :

Les cambriolages sont en hausse- Oui, drôle d'impression en rentrant chez soi de retrouver sa maison sans dessus-dessous. Nous avons eu de la chance, ils n'ont rien pris, sans doute dérangés, cela fait des années mais la crainte que cela recommence m'habite toujours.   Bye MClaire.