mardi 6 mars 2018

"Entre mes doigts coule le sable" Sophie Tal Men



Drôle de semaine en ce qui concerne la lecture. J'ai commence deux livres, Lola Lafon qui s'intéresse à la vie de Patty Hearst, cette héritière enlevée en 1974 par un parti d'extrême gauche, le titre "Marcy, Mary, Patty", j'ai refermé le livre après quelques pages, pas captivée du tout.

J'ai lu la moitié du livre de Philippe Besson "Arrête avec tes mensonges" publié début 2017. J'aime lire Besson mais là je n'ai pas pu aller plus loin, trop cru et pas intéressant du tout, il parte de son homosexualité dans tous les détails, je sais qu'il est homo, agréable, sympathique, chaleureux, bon écrivain, sa vie très privée ne m'intéresse pas. J'ai refermé le livre, je l'ai rangé.
J'ai lu en quelques heures "Tout va très bien Madame La Comtesse" écrit par un Italien que je ne connais pas Francesco Muzzopappa, j'ai ri en lisant les déboires de cette comtesse ruinée et toujours pas compris pourquoi j'avais acheté ce livre de poche, mais puisqu'il m'a fait rire...
.
Ma pile à lire diminuait, 
J'avais "Entre mes doigts coule le sable", je ne l'ai pas acheté, il n'y a pas le nom de la prêteuse, il était là, il attendait. Lu très vite, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, ça se lit facilement, un roman d'amour, un peu à l'eau de rose, l'écriture est vraiment simple.
L'histoire se déroule à Brest, l'auteure est médecin, elle décrit le milieu médical avec précision, Marie-Lou l'héroïne est interne en neurologie, Matthieu aussi, elle exerce à la Cavale Blanche, le CHRU de Brest, à Bohars, hôpital psychiatrique, les terribles addictions à l'alcool sont présentes, apparemment l'auteure maîtrise bien le sujet.
En lisant, je repensais aux romans de Slaughter que j'aimais tant lorsque j'avais la vingtaine. 
Je voulais être infirmière et hier je disais "Si tout était à refaire, ce sont les études de médecine qui me tenteraient" Paroles en l'air, puisque rien n'est à refaire ! J'ai trouvé mon Matthieu mais pas dans un service de neurologie....C'était un service mais militaire..
Marie-Lou est amoureuse de Matthieu, un beau ténébreux qui ne se remet pas de l'abandon du père et qui pense ne jamais pouvoir aimer toute sa vie. Matthieu est coincé entre son métier et sa mère qui est atteinte de la Parkinson, mère exigeante, Marie-Lou aura t-elle sa place ?
La vie des carabins, des professeurs de médecine, tout y est.
J'ai aimé les passages "médicaux" moins l'histoire d'amour qui est prévisible.


J'ai aimé la description de l'île de Groix, j'ai tout reconnu de Brest, j'ai toujours préféré cette ville à Quimper.
Brest n'est pas une belle ville, presque complètement détruite pendant la guerre, elle a été reconstruite avec des rues parallèles, seul quartier qui a échappé aux bombes Recouvrance, ce quartier populaire a été le témoin du coup de foudre entre M.Morgan et J.Gabin, ils tournaient un film de M.Carné, lorsque nous aimons le cinéma nous y pensons. La ville est chaleureuse et ouverte sur la mer, son port reçoit tous les marins. Quimper joue à la bourgeoise, plus fermée, belle mais froide, nous avons vécu quatre ans à Quimper et nous allions souvent à Brest. Quatre de mes petits-enfants sont nés à Brest.

Roman charmant, roman de gare. J'ai le dernier livre de Tatiana de Rosnay à lire, j'espère qu'il me plaira.

Bye MClaire.