mardi 13 mars 2018

Tatiana de Rosnay "Sentinelle de la pluie"




Père français, Joël de Rosnay, mère britannique. Le livre a été écrit en anglais et traduit. J'avais beaucoup aimé "Elle s'appelait Sarah"  "Boomerang" "Le coeur d'une autre" "Moka", j'ai vraiment été déçue en lisant ce dernier roman, je me suis ennuyée, je ne voulais pas le refermer sans connaître la fin mais tout était tellement prévisible, l'histoire s'éternisait, j'ai lu les dernières pages en diagonale.
J'ai souvent eu l'impression de lire un bouquin écrit par une guide qui voulait nous faire parcourir Paris en nous apprenant les noms des rues, découvrir des quartiers sous les eaux. Il pleut, il pleut, il pleut beaucoup.

L'histoire : Linden vit à San-Francisco avec son compagnon Sacha, photographe célèbre, il se rend à Paris pour célébrer avec ses parents l'anniversaire de son père Paul, il est seul, sa soeur aussi, tous les quatre s'apprêtent à vivre quelques jours en famille, la mère a tout préparé, théâtre, restaurant. Rien ne se passera comme prévu, la pluie incessante s'est invitée, la Seine monte, monte, mon ennui montait aussi, Paris risque d'être inondé et Paul, le père, aura un gros pépin de santé, AVC.

Paul taiseux, n'a jamais voulu questionner son fils, n'a jamais voulu connaître sa vie privée. La mère sait, le père veut ignorer. 

La fille Tilia est mariée avec un anglais alcoolique, qui malgré l'eau qui tombe et qu'il n'apprécie pas vraiment, viendra lui gâcher la fête. Tillia a eu dans sa jeunesse un grave accident de voiture.

L'auteure se noie dans les détails, j'avais quelquefois l'impression de lire une rédaction écrite par un élève de 6ème, écriture laborieuse, sans aucun intérêt. Les clichés s'additionnent, c'est plat, rien ne manque, un enfant homo, un suicide, des tromperies, un AVC, un secret dans une boite, un alcoolique, un accident horrible. 


Je ne sais pas si les éditeurs font signer des contrats avec l'assurance que l'auteur publiera au moins une fois par an ou tous les deux ans, si l'écrivain est obligé d'écrire pour honorer le contrat, c'est possible, mais il faut quelquefois savoir s'abstenir si les idées manquent. 

Si, j'ai aimé une chose, Paul voue un amour sans limite aux arbres, quelques lignes intéressantes.

L'auteure aurait pu écrire un beau livre sur la difficulté de communiquer dans une famille, c'est raté. J'attends le prochain livre, je vais considérer ce bouquin comme un accident de parcours

Une bonne surprise, je n'aime pas lire Amélie Nothomb, ma pile de bouquins était pratiquement épuisée, j'ai retrouvé ce livre posé sur une étagère, prêté, je l'avais oublié "Riquet à la houppe", je ris, pas mal, original comme l'auteure et vite lu, je ne m'ennuie pas.

Bye MClaire.