lundi 1 novembre 2010

CINEMA et autres choses-

J’aime beaucoup regarder l’émission de Serge Moati sur la 5 « Cinémas ». C’est un homme qui sait transmettre, qui aime les autres, il a une passion pour le cinéma et vous donne envie de l’aimer aussi, il a de la gestuelle pour persuader, il invite des critiques pour commenter les  films sortis dans la semaine. Un des leurs a massacré le film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs », j’avais envie d’aller le voir et là je ne sais plus, et hier samedi c’était le tour de ‘Il reste du jambon » avec Ramzi, si vous lisez mon bloc notes sur le site de Vannes, vous avez sans doute lu combien j’avais aimé ce film qui nous a fait passer un bon moment, une histoire pleine de petits gags, c’est frais et surtout sans vulgarité. Alors faut-il croire les critiques ? Non, trois fois non. D’ailleurs, je viens d’entendre que « Il reste du jambon ? » est en tête du box office.
Il y a un film qui sort cette semaine « L’homme qui voulait vivre sa vie » tiré du livre de Douglas Kennedy, j’avais lu ce livre avec passion, un livre qui nous renvoie à nos choix de vie, l’histoire d’un homme qui pense avoir réussi sa vie et qui se trouve confronté à l’infidélité de sa femme, qui tue son amant par accident et qui s’évanouit dans la nature avec l’identité d’un autre. C’est toujours délicat de lire un livre et de voir plus tard le film qui a été adapté, nous sommes quelquefois déçus. Je ne vais pas écouter les critiques, j’irai juger par moi-même. Il parait que certaines scènes ont été tournées juste à côté de chez moi, au Bono, je ne le savais pas.
J’avais aussi lu il y a quelques années le très beau livre de Tatiana de Rosnay « Elle s’appelait Sarah », je n’ai pas vu le film, le livre était bouleversant. Il passe dans une salle en ville.
Je n’hésite jamais à aller voir un film au multiplex, pas de problème pour se garer, mais dès qu’il faut aller en centre ville, je remets au lendemain, il faut prévoir de partir assez tôt, chercher un stationnement sans horodateur, et dans Vannes c’est galère, je deviens vraiment paresseuse, je ne veux plus me compliquer la vie.

Le secret : Je réfléchissais au secret ce matin, je n’aime pas trop qu’on me confie un secret, non pas parce que je suis indifférente, au contraire, mais parce que je suis une vraie gaffeuse. Je n’ai pas du tout envie de répéter et vlan ! Dans le feu de la conversation, ça sort.
Si vous voulez que quelque chose soit répété, confiez un secret à ma petite fille Clarys, 8ans, ça lui brûle les lèvres, un matin nous étions tous entrain de prendre notre petit-déjeuner, avec d’autres membres de ma famille et elle nous dit « Je vais vous dire un secret » « Mais, Clarys si c’est un secret, tu ne dois pas le dire » « Mais, pourquoi ? Lorsqu’on a un secret on peut le dire à sa famille, ce n’est pas grave » Charmante enfant, encore naïve, surtout ne pas confier un secret à la famille, elle ne le sait pas encore. Avoir un secret enfant est une façon de prendre un peu d’indépendance vis-à-vis des siens, il est tout seul à le connaître, sans obligation de passer par ceux qui structurent sa pensée, les parents   . Les enfants doivent apprendre à garder un secret, si il n’est pas trop lourd pour eux, du genre « Ma sœur n’a pas le droit de téléphoner de son portable dans son lit, mais elle le fait » Un petit secret.

Je pensais au secret, après avoir refermé le livre de Didier Van Cauwelaert « Attirances », très beau livre, trois histoires qui vous tiennent en haleine dès les premières lignes lues.
Il y a différentes sortes d’écrivains, ceux qui écrivent sur l’intime, l’intime qui est un des enjeux essentiels de la littérature, qui n’en finissent pas d’écrire sur leur « Moi ». Ceux qui écrivent des romans avec une trame qu’ils respectent jusqu’à la fin, un suspens, des thrillers et ceux qui font preuve d’une imagination débordante, qui vous mettent en face de situations inimaginables pour nous, qui peuvent vous embarquer dans des histoires étranges auxquelles vous croyez jusqu’au dénouement. Didier Van Cauwelaert, Yasmina Khadra avec son dernier livre « L’olympe des infortunes », Jules Verne,  entre autres sont de ceux là.

« Quand je pense à tous les livres qui me restent à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux » (Jules Renard)
Le jour où je partirai, j’espère le plus tard possible, je regretterai de laisser ceux que j’aime, mes enfants, mes petits enfants, celui qui m’accompagne depuis maintenant 50 ans, mais aussi de ne pas avoir réussi à tout apprendre, à tout lire, nous disons souvent que nous vivons dans une drôle de société et pourtant jamais nous n’avons eu l’occasion d’apprendre autant grâce à internet, grâce à tous les outils mis à notre disposition, il y a tant de choses à faire, on peut ne pas connaître une seconde d’ennui, enrichir notre esprit, découvrir des choses qu’on ne savait pas le jour précédent, ne pas radoter, j’aime être toujours étonnée. Il faudrait des siècles, ce  n’est pas possible

Rien à voir avec le secret, j’ai ri au téléphone avec mon petit fils Louis, Louis qui a eu un grave accident de scooter à la fin de l’année dernière, qui nous a fait très peur. Ce n’était pas de sa faute, il pleuvait beaucoup, la voiture arrivait au stop, il faisait nuit, le conducteur a à peine ralenti et il est passé en renversant le scooter avec Louis et un copain, fractures des jambes, le casque était bien attaché, heureusement, il a fait deux « soleils » avant de retomber sur la route,  on vient juste de lui enlever ses plaques, et Louis a juré de ne plus monter sur un scooter, mais il a retapé une mobylette qui est certainement aussi dangereuse, tout fier de lui il me racontait cela au téléphone, Christian lui dit en plaisantant « Une mobylette ? Je te la rachète 1000 euros » et Louis répond «  Ah ! Puisque tu es mon papy, je te la vends 1200 euros ». Il veut faire carrière dans le commercial, il a de l’avenir, il m’a même fait plaisir en ajoutant « Si je peux, je fais sciences-Po » Il adore la politique. Nous verrons, il faudrait qu’il se décide à être plus souple et moins dans la contestation, les heures de colle s’accumulent.

Passons aux dessins :




Paul le Poulpe est mort, il ne fera plus de pronostics. J’ai ri en lisant sur Twitter qu’il aurait pu écrire sur son bocal à l’encre noire « Homard m’a tué ». Bon, c’est de l’humour un peu noir, mais j’aime.









Toujours la réforme des retraites, c’est fait, c’est voté.








Nous avons changé d’heure, pour moi rien ne change, je dors tant que j’ai  sommeil !!







A partir de 2011, il parait que nous pourrons consulter notre médecin grâce à internet et à la webcam je suppose. Je n’arrive pas à imaginer ce moment. Moi, j’aime bien mon médecin, j’attends longtemps en salle d’attente, je lis toutes les revues et chez lui ce sont des récentes, il est rassurant, il faudra que je lui demande si il compte mettre des consultations en ligne, ça m’étonnerait.

Bye. MClaire.