jeudi 23 décembre 2010


Noël – 1 :

Ce titre pour bien me souvenir que le réveillon c’est demain. Il y a deux jours ma fille m’appelle, nous papotons, enfin je papote, elle n’est pas aussi bavarde que sa maman, mais au fait comment faisons nous , nous les mamans, pour faire des enfants si différents de nous, une fille calme, jamais énervée ou cela ne se voit pas, qui aime bricoler, mais qui cuisine par nécessité et pas par plaisir, tout le contraire de moi, je cuisine par plaisir et pas par nécessité, sauter un repas ne me ferait pas de mal ! ! Elle est mince comme un fil, bien plus grande que moi. Les mystères de la génétique. Revenons à nos moutons, nous papotions et je lui dis « C’est d’accord, nous arriverons samedi pas trop tard », moment de silence  « Mais maman, le réveillon c’est vendredi » « Quoi ? Vendredi, attends je regarde mon calendrier » et dans ces cas là, mon accent pied-noir revient au galop, « Oh ! Purée c’est vrai ». Elle avait raison, et étant donné que je prépare tout chez moi, il fallait que nous soyons à Quimper vendredi, panique à la maison, tout mon emploi du temps était bouleversé.


Ouf ! J’ai fini à l’heure qu’il est de squatter la cuisine, c’est pourquoi j’écris cette gazette, ça me détend. Le coq au vin est cuit, il embaumait, ça change du traditionnel chapon que je ne peux plus encadrer, la bûche au chocolat faite maison repose dans le frigo, la ganache était délicieuse, recette prise sur internet, vous vous en doutez, j’ai léché la casserole, j’ai roulé le biscuit sans le casser, cette année au lieu de mettre le petit sapin, le papa noël en plastique, j’ai mis des macarons de toutes les couleurs, au moins ils se mangent. Christian a fourré les dattes. Je n’ai pas fait le foie gras, pas certaine du tout que les foies frais vendus soient de très bonne qualité, j’ai eu des désillusions quelquefois, celui que confectionne mon fils est tellement bon, le monde à l’envers, lui adore cuisiner, quant aux huitres j’ai laissé le soin à ma fille de s’en occuper, elle peut tout de même, non ? Mais elle m’a appelée pour me demander quel numéro il fallait prendre, pour que papa ne soit pas déçu. Le champagne nous l’avons pris chez Corinne, ma copine champenoise, Colombine sur Isc, il est extra, si vous en voulez, pas de problème, je transmets.

Demain soir, promis je ne bougerai pas de ma place, je vais me laisser vivre.
Dimanche tout sera fini, nous recommencerons en fin de semaine mais calmement, que tous les deux, si vous saviez comme j’apprécie cette fin d’année tranquille, et le lendemain nous serons en 2011, je vais retrouver un grand sourire, les fêtes seront passées.



Une pièce montée en macarons, miam, miam.



J’ai appelé ma mère tout à l’heure, elle perd la mémoire mais elle se souvenait de la recette de la bûche, aujourd’hui elle était disposée à me parler, c’était sans doute mon cadeau de noël, un autre jour elle raccrochera sans dire un mot, il faut s’adapter aux sautes d’humeur. J’avais tout de même une boule dans la gorge en la quittant au téléphone, une foule de souvenirs de noël me revenait en mémoire, et dans sa mémoire il reste quoi ? Les vieux souvenirs sont encore là, la mémoire immédiate non, il paraît qu’elle note ce qu’elle fait dans un cahier, mais je suis certaine que sitôt le téléphone raccroché elle a oublié de noter que je l’avais appelée, ou même oublié à qui elle venait de parler.



J’ai trouvé une photo de très vieux livres que nous aurions été heureux de recevoir à Noël lorsque nous étions enfants.









Les dessins, la neige est toujours là et elle inspire les dessinateurs :




Celui-ci est vraiment rigolo. Une année nous avons passé Noël au Mexique, drôle d’impression, le sapin qui clignotait avec 25° dehors. Un peu irréel pour nous.

Le réchauffement.

Avant de vous quitter je vous souhaite une nouvelle fois un joyeux noël, ne mangez pas trop, buvez modérément, et soyez heureux.  MClaire.