lundi 8 février 2010


LES PETITES CHOSES DE LA VIE ….

Samedi nous sommes allés arbitrer la deuxième session des vermeils, on ne peut pas juger de la difficulté d’une partie lorsqu’on arbitre, et on n’a surtout pas le temps. A mon avis, qui n’est peut-être pas le bon, j’ai trouvé la deuxième partie plus difficile et surtout beaucoup plus dure à arbitrer, les joueurs ne comptaient plus ou comptaient mal, énormément d’avertissements à envoyer, et le piège pour un arbitre débordé sur frégates, un « frétages » j’ai lu frégates, mais le contre arbitre était là et il a bien fait son boulot, un contre-arbitre c’est fait pour ça, je ne me suis pas sentie humiliée (c’était Christian !!). Par contre, j’ai un truc à dire, il faudrait que les joueurs sachent que lorsque le dernier coup est annoncé, l’arbitrage n’est pas fini, il y a encore ce fameux contre-arbitrage et il peut y avoir des avertissements avec une pénalité et peut-être aussi un zéro, les joueurs doivent rester en place et attendre, ce qu’ils ne font pas toujours. Les arbitres sont des bénévoles, vous jouez, ils bossent pour que vous puissiez jouer, alors souriez et ne soyez pas agressifs, tout sera plus facile. Il y a aussi des bonnes volontés pour ranger la salle, mais pitié attendez que les ordinateurs soient rangés, j’ai cru que j’allais être prise en poids et placée dans la réserve avec ma chaise, nous avons encore du travail. Je sais, les joueurs sont pressés de rentrer chez eux, mais lorsqu’un club se donne du mal pour recevoir, met une salle en place, prépare des gâteaux pour la mi-temps ( miam miam, le gâteau aux pommes et à la cannelle d’Yvonne était un vrai délice) la moindre des choses est d’attendre que les résultats soient annoncés, non ? Avec les moyens actuels à notre disposition en ce qui concerne l’informatique, les résultats sont très vite sortis. Souvent la présidente ou le président se retrouve dans une salle désertée, devant un public composé d’une dizaine de joueurs, et tout se termine en queue de poisson, comme une fête ratée. C’est vraiment dommage. Je prends l’entière responsabilité de ce que je viens d’écrire, personne ne m’a demandé d’exprimer ces remarques.

Il parait qu’écrire un blog est un truc de « vieux ». Les jeunes ne s’adonnent plus à ce genre d’exercice, ils trouvent que cela fait ringard. Moi, j’ai envie de leur répondre que c’est parce qu’ils ne savent plus écrire, que des textos, on dit des SMS non ? C’est vrai, j’ai constaté que mes petits enfants ne tenaient plus leurs blogues à jour, mais il vaut mieux, « k k tu fé » « a2main », ou autres commentaires me font sauter au plafond. Pourtant je suis persuadée qu’ils seront très contents de lire les miens plus tard, certains les lisent déjà, ne serait-ce que pour savoir d’où ils viennent. Mais un blog c’est comme un livre, est-ce que l’on écrit l’essentiel, non. Les écrivains n’écrivent jamais le livre de leur vie, celui où ils diront tout, ils tournent autour, c’est tout. Dans un blog on peut livrer un peu de nous même, mais pas l’essentiel. Comme dans la vie. Si on se révélait tels que nous sommes, il y aurait bien des surprises, il y a des choses que nous portons en nous et qui ne seront jamais exprimées. Mais on vit très bien avec nos petits secrets, et ne pas connaître la part d’ombre de l’autre est follement excitant, la vie serait si plate dans le cas contraire. Par exemple : Je devine que Christian a très envie de manger les escargots bourguignons qui sont dans le congel, mais il ne l’avouera jamais, because cholestérol, alors en a-t-il vraiment envie ? Je brûle de savoir.

Parlons un peu du livre « Les chaussures italiennes ». J’aime beaucoup. Henning Mankell est le gendre du cinéaste Ingmar Bergman, cela ne m’étonne pas, il a dû participer à l’élaboration de quelques uns de ses films. Ce roman est tout dans l’introspectif, lorsqu’on connaît la Suède, on comprend mieux le silence qui règne dans ce pays, c’est un pays silencieux, pas reposant, un peu oppressant pour nous latins. Il faut arriver à la page 160 pour comprendre le titre du livre.
En parallèle l’auteur parle aussi de l’Italie, des bottiers italiens qui fabriquent des chaussures sur mesure, là c’est un vieux monsieur qui en avait assez du bruit de Rome et qui part vivre au fin fond de la forêt suédoise pour fabriquer les chaussures des grands de ce monde, l’importance de la chaussure pour le pied, il y a un passage passionnant, je ne sais pas pourquoi j’ai subitement pensé à Albertine Sarrazin avec son « Astragale » qui l’a tant fait souffrir, elle est aussi morte suite à une erreur médicale.
Le héros du livre est un chirurgien qui a commis une énorme faute lors d’une intervention et qui ne pouvant accepter le blâme part vivre sur une île seul, mais son passé le rattrape alors qu’il pensait finir sa vie sur cette îlot. Le facteur un peu bizarre est son unique contact d’où la phrase
« C’est difficile d’avoir pour plus proche ami quelqu’un qu’on aime pas ». Il nous parle aussi merveilleusement bien des rapports entre hommes et femmes. Lisez-le, un roman à ne pas rater.

Si vous aimez l’auteur irlandais Arnaldur Indridason, il vient de publier un nouveau roman. J’ai lu« La dame en vert » et « L’homme du lac » avec l’inspecteur Erlendur, j’avais aimé.

Ces bébés sont en pâte d’amandes, c’est une amie scrabbleuse qui m’a transmis des photos des œuvres d’une artiste Camille Allen.






Pour ne pas déroger aux habitudes, des petits dessins



La ferme des célébrités, je ne regarde jamais, mais j’écoute les critiques et cela ne me donne pas envie de regarder. L’argent est certainement l’attrait de la participation à cette émission








C’est fini pour l’identité nationale, mais quelle mouche a piqué notre président (tsé-tsé, non il serait endormi). Il me revient une chanson enfantine que ma petite fille chantait à la maternelle :
Sous les bananiers, Mambo se promène, toujours fatigué, il ne veut pas travailler,
C’est, c’est, c’est la mouche tsé-tsé, c’est, c’est, c’est la mouche tsé-tsé. Finalement on conditionne déjà les enfants, en leur mettant dans la tête que les africains ne travaillent pas !!!! Derrière des paroles anodines, il y a quelquefois des messages cachés, là j’espère que ce n’était pas vrai



Pour en finir avec le voile et la burqa, ce sera le dernier.









DSK se prépare t-il vraiment pour 2012 ? Je pense que non, c’est un dilettante, il aime la vie et n’aime sûrement pas les contraintes, brillant certes, il n’y a aucun doute. MClaire