mercredi 20 octobre 2010

Trois, quatre ou plus petites choses qui me traversent l’esprit :

Je viens de regarder le calendrier du scrabble et je m’aperçois qu’il n’y aura rien pour moi jusqu’à fin novembre, nous pouvions jouer tous les dimanches du mois d’octobre et là nib ! Je vais arbitrer les vermeils à Sarzeau, cela me donnera l’occasion de rencontrer les joueurs. Je ne joue pas les vermeils, non pas parce que je suis une jeunette, mais tout simplement parce que je suis qualifiée automatiquement, « Pourvou que ça doure » comme disait maman Letizia à son fils Napoléon, mauvais exemple, ça n’a pas « douré ». Avec ces sacrés pourcentages je risque bien de dégringoler dans les séries, je dis ça  parce que je ne comprends toujours rien à ce nouveau classement, enfin jouons pour le plaisir, mais quand même, j’aimerais bien savoir où j’en suis de temps en temps, on a beau dire « Je m’en fiche des PP et des points » pour être tout à fait honnête avec soi même, ce n’est pas tout à fait vrai. Bon, ne nous prenons pas la tête avec ça, nous verrons au moment. Pour les lecteurs de cette gazette qui ne jouent pas au scrabble, vous pouvez rejoindre un club dans votre ville, il y en a certainement un, et vous comprendrez tous nos états d’âme.




En attendant ce sont les joueurs qui se rendent à Aix-les-Bains qui doivent être inquiets avec la pénurie d’essence.







La situation va-t-elle se débloquer ou au contraire s’étendre ? Ce n’est pas parce que nous avons notre retraite que nous ne sommes pas inquiets, nous avons des enfants et peut-être des petits-enfants qui défilent dans les rues, ils risquent d’être débordés par des bandes de voyous. Je comprends très bien que les jeunes soient inquiets pour leur avenir, mais pas pour leur retraite, çà je n’arrive pas à le croire ou ce serait vraiment triste
Les jeunes ont le droit de s’exprimer, durant les siècles précédents, les différents gouvernements ont su les appeler pour servir de chair à canon, ils étaient mûrs pour faire la guerre, alors pourquoi pas pour poser des questions et exiger des réponses ? Là, ils ont le droit. Ce qui me fait peur ce sont ces bandes qui ne reculent devant rien, avec des armes,  qui font de leurs cités un territoire de non-droit, qui ne demandent qu’à en découdre avec la police,  qui se mêlent aux défilés des lycéens, ils risquent de faire très mal à nos jeunes, c’est ça qui m’inquiète. Pour finir, je ne pense pas que la politique les intéresse tant que ça, pour eux tout est festif, on rit, on refait le monde, les cours sont séchés, cela fera des souvenirs. J’ai 5 petits enfants qui sont en âge de comprendre, un seul se passionne pour la politique, il lisait le canard à 10 ans, les autres s’en fichent complètement. Sur les milliers de jeunes qui défilent, le même pourcentage doit pouvoir s’appliquer, un sur 5.

Je vais encore vous raconter (oui je radote) ma seule manif à 15 ans en Algérie, j’étais en pension et nous avions forcé la porte du lycée pour sortir et rejoindre la manifestation qui défilait en faveur du retour de De Gaulle au pouvoir, il faisait chaud, j’avais mal aux pieds et je me cassais la voix en hurlant « De Gaulle au pouvoir », en même temps j’essayais de savoir qui était ce fameux De Gaulle que je ne connaissais pas. On aurait pu nous faire dire n’importe quoi, nous étions manipulés. Pour moi, c’était seulement une occasion de sortir, de rire, une escapade hors de la pension. Tout ça pour vous dire que les adultes peuvent faire passer des messages à travers la voix des jeunes.

J’ai lu un tag marrant sur internet, j’essaie d’y répondre :

JE M’APPELLE : Marie-Claire, c’est sûr j’aurais préféré m’appeler Claire, dans ma famille il y a eu Clara qu’on appelait Claire, il y a Claire, Clarys et moi c’est Marie-Claire !!

MAIS ON M’APPELLE AUSSI : Non pas de surnom, j’ai horreur de ça, pas tout à fait puisqu’il m’arrive d’appeler Loulou mon petit fils Louis.

J’AIME : Houlà ! J’aime tellement de choses, la liste est longue. La lecture, la bonne cuisine, les gâteaux, pas secs ceux qui ont plein de crème, le cinéma, les voyages, m’installer dans la voiture et faire des kilomètres, rire avec mes copines, m’écraser dans mon canapé et ne rien faire. J’aime l’improvisation, rien programmer, qu’on soit toujours d’accord avec moi, surfer sur internet, les histoires un peu grivoises personne n’est parfait ! Les gens qui ont de l’humour, l’humour fait oublier tous les autres défauts.

J’APPRENDS : Je suis un peu fainéante pour apprendre à bricoler par exemple, du moment que les autres savent, ça m’arrange, d’ailleurs je suis une handicapée en matière de bricolage, tout m’échappe, je visse à l’envers, incapable d’ouvrir une bouteille avec un tire-bouchon. L’autre jour, je cherchais des pointes sans tête chez Casto, il y avait écrit sur l’étiquette pointes sans tête homme, tiens ! Les hommes n’ont donc pas de tête. On rigole au rayon bricolage finalement.
J’aime apprendre l’histoire, la littérature, lire un petit blog de philo tous les matins et être admirative devant tant de savoir.

UN JOUR J’AI ETE FIERE : D’avoir une coupe de scrabble à Vichy, la première devant 400 personnes, j’ai des photos, je jubilais, il y a longtemps, on jouait un TRAP ouvert seulement aux 7, 6, 5, 4s. J’ai eu d’autres coupes, mais aucune ne m’a procurée autant de joie. Mes copines avaient préparé une jolie surprise à l’hôtel, champagne et petits fours, j’en garde un souvenir ému.

MAIS JE N’AI PAS PU : Gagner le voyage il y a de nombreuses années,  en participant à un jeu sur Europe, j’étais arrivée en final, il ne restait plus que 4 candidats, et je n’ai pas su répondre à une question sur une ville d’Italie, j’ai dit Pavie et c’était euh ! Je ne sais plus. J’aurais pu aller en Sicile gratos avec mon chéri.

JE SUIS PARTICULIEREMENT DOUEE : Pour raconter ma vie, c’est bien ce que je fais en ce moment non ! Mais je ne raconte pas tout, jamais.

MAIS ON ME REPROCHE SOUVENT : De ne pas répondre aux questions posées, faire semblant de ne pas avoir entendu. De ne pas avoir toujours bon caractère, ça ce n’est pas vrai, je suis la femme la plus conciliante qui puisse exister, il faut juste qu’on ne me contrarie pas.

JE PARLE FACILEMENT : De mes petits-enfants, de mes lectures, de politique, là oui on connaît mes penchants.

MAIS JE N’ABORDE JAMAIS : Ma vie privée. Heureuse, je suis heureuse, je n’ai donc rien à raconter.

ON PEUT ME CROISER : Souvent à la Fnac, dans les rayons librairies des grandes surfaces, dans les magasins de fringues pour acheter un pull, j’ai toujours besoin d’un petit pull !!

MAIS ON NE ME VERRA JAMAIS : Dans une fête foraine, j’ai horreur de ça, j’ai le cafard en regardant les manèges, je ne sais pas pourquoi. Dans une autre vie j’ai du tomber du grand 8 peut être !! Faire la chenille dans un bal. On ne me verra jamais non plus dans un voyage organisé, le mot organiser me donne des boutons. Rentrer dans une mercerie, le mot couture me donne aussi des boutons, un jour je prendrai en photo ma boîte de couture, il y a un foutoir là dedans, vous ne pouvez pas savoir. Il n’y a que Christian qui s’y retrouve !

Voilà, vous savez tout, à votre tour de répondre à ce tag, avec vos amis.

Question lecture, il faut que j’aille m’approvisionner, Nicole Pellae me parlait de trois livres de Michel Tremblay, un canadien, la traversée du continent, la traversée de la ville, la traversée des sentiments. Il parait qu’ils sont formidables, je vais commencer par le premier.



Pour finir les petits dessins, la retraite est un sujet inépuisable.

Bye  MClaire.