
Ma petite chronique…. !
« On jugerait bien plus sûrement un homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense » Victor Hugo.
Je rêve beaucoup, dans la réalité aussi ! Dans le sommeil nous sommes tous égaux, pas dans la réalité hélas.

Pour Ribery, je ne comprends pas qu’une galipette occupe autant les médias, c’est une affaire privée qui ne regarde que sa famille, il saute bien sur les ballons, pour un footballeur c’est le plus important. Je suis consternée de voir un Tiger Woods venir s’excuser de tous ses déboires sexuels, en France pays de la gaudriole, enfin de réputation, nous ne finirions pas de voir nos politiques ou nos sportifs occuper les temps d’antenne, on s’en fiche !!! On a Voici chez le coiffeur….
Quant à la polygamie, c’est un sujet plus grave, il y a des femmes qui sont partageuses, mais la loi doit être respectée. Ne nous voilons pas la face (tiens peut-être une raison pour porter la burqa) il y a des européens qui pratiquent une sorte de polygamie, une femme officielle, une ou plusieurs maîtresses, nous avons un exemple célèbre. Comment prouver la polygamie ?
Il me semble que tous ces problèmes sont entrain de nous dépasser, nous nous embourbons.
En attendant on ne parle pas de la crise qui continue à faire des ravages.
Nous entendons souvent le mot retraite, retraite du travail, maison de retraite, j’ai l’impression que l’Europe ne sait plus quoi faire des personnes âgées, les états, les familles, on nous fait vivre de plus en plus vieux, et après ? J’entendais un journaliste dire « la retraite était prise à 65 ans, mais nous savions que les gens disparaissaient à 70 ans », ce n’est plus le cas.
Lorsqu’on est personnellement confrontée au problème de la maison de la retraite pour un de ses parents, la décision est difficile à prendre. Les conditions de vie ne sont plus les mêmes qu’il y a 50 ans, la vieillesse est synonyme de décrépitude, difficile de garder les aînés avec nous.
Je me souviens d’une petite fille, que ses parents devaient mettre en pension, ils lui donnaient la main pour franchir la porte. Cette petite fille ne supportait pas l’enfermement, elle se sentait abandonnée, roublarde elle faisait couler ses larmes sur les lettres qu’elle adressait à ses parents, cette même petite fille devra peut-être un jour donner la main à ses enfants pour rentrer en maison de retraite !!
L’acceptation doit être difficile lorsqu’on est lucide, mais il y a des problèmes qui paraissent insolubles, des maisons de retraite pleines et très chères, des « vieux » qui ne peuvent plus rester chez eux, un parent de 90 ans et des enfants qui sont à la retraite ou qui quelquefois disparaissent avant les parents, nous n’avions pas prévu tout ça, en disant nous, je pense à ceux qui nous gouvernent. L’état providence, il ne fallait pas nous habituer à ça. Mais pourquoi est-ce que les pays du tiers-monde ne sont pas confrontés à ce problème ? Durée de vie moins longue, une autre culture, l’habitude de vivre tous ensemble ? Pour nous ce n’est plus possible.

Petit coin lecture : J’ai fini le livre d’A. Jardin « Chaque femme est un roman », j’ai aimé, mais pas certain que vous aimiez, je ne le conseille pas aux psychorigides, si vous êtes un peu hurluberlu-e-, fantaisiste, rêveuse, si vous aimez vivre dans l’imaginaire, vous aimerez. Il parle bien des femmes, et surtout de sa mère qui est tout sauf conventionnelle. Alexandre Jardin sait créer le rêve.
J’étais en manque de livres après celui-ci, petit tour à la Fnac, je me suis aperçue que je n’avais acheté que des livres d’auteurs étrangers, sauf un. « Soie » d’Alessandro Baricco, un roman culte, il a été publié en France en 1997. « La solitude des nombres premiers » de Paolo Giordano.
« Le mec de la tombe d’à côté » d’une suédoise Katarina Mazetti.
Un livre d’un écrivain qui publie sous différents noms « C’était notre terre » de Mathieu Belezi prix des lecteurs en 2010, de plus un des personnages s’appelle Marie-Claire. Je cultive la nostalgie en ce moment, est-ce bon signe ?
Je suis bien sérieuse aujourd’hui, alors vite passons aux dessins, internet est chronophage, je ne fais plus rien :



Bye MClaire.