mercredi 21 avril 2010


« Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut » Cicéron

Si tout était si facile, il y aurait beaucoup de gens heureux. Du temps de Cicéron il n’y avait pas d’Ipod, de console de jeux, un jardin et des livres suffisaient. J’ai des livres, un jardin qui recommence à prendre forme, mais cette année pas de jardin potager, le jardinier n’avait pas le cœur à s’y mettre, il laisse en jachère, juste quelques fraises que les oiseaux vont nous disputer. Nous avons une belle azalée, ça ne se mange pas, mais c’est un régal pour les yeux.

Pour la bibliothèque, une phrase lue dans le prologue du livre d’A.Jardin « Il ne faut pas garder les mêmes livres toute sa vie. On a l’âge de sa bibliothèque ». Je suis d’accord, régulièrement je fais du vide, j’aime les bibliothèques en désordre, les livres cornés, déprimant des étagères chargées de livres qui semblent ne jamais avoir été lus.

Il fait très beau en ce moment en Bretagne, le nuage de cendres n’a même pas réussi à nous cacher le soleil. Toute cette effervescence autour de ce nuage invisible me paraît exagérée, le principe de précaution est entré dans la constitution, ne prenons plus aucun risques, ont-ils raison ? Les certitudes scientifiques, parlons en, on envoie des sondes sur Mars, mais nos savants sont incapables de nous dire si les retombées du volcan sont vraiment dangereuses.
Les moyens manquent ? Vous passez d’une chaîne télé à l’autre, le même discours, les mêmes intervenants, c’est branle-bas de combat chez nos ministres, mais à la fin qui va payer ? Ceux qui ne peuvent jamais partir ?
Les personnes qui habitent au bout des pistes ont goûté au bonheur d’entendre les oiseaux chanter, moi je peste contre les mêmes oiseaux qui me réveillent à 6h du matin régulièrement,
Liberté-égalité-fraternité !! Les habitants de Roissy ont dû beaucoup aimer les volcans d’Islande. Ceux qui devaient mettre leur belle-mère dans l’avion, après un séjour chez eux, un peu moins (je rigole !). Mais au fait, j’ai beau scruter les nuages, je n’ai pas encore vu un seul héron cendré tomber du ciel, les particules ne sont donc pas si dangereuses, les hérons ne volent pas aussi haut, c’est vrai. Je publie cette gazette au moment où les avions revolent et ils arrivent tous à bon port.

En lisant, je me suis arrêtée sur deux phrases :

« Chacun a ses soucis et la vie des uns ne regarde en rien celle des autres ». C’est triste ce manque de solidarité, j’ai été élevée dans ce qui pouvait paraître une tribu, des oncles, des tantes, des cousins et cousines, tout ce petit monde se côtoyait sans cesse, la vie des uns regardait celle des autres, les chagrins et les joies des uns étaient ceux des autres, j’ai d’ailleurs toujours beaucoup de mal à ne pas communiquer, je raconte. Les personnes introverties restent pour moi un mystère. Tout a explosé à notre arrivée en France, au début nous nous recherchions, et la vie a fait que les uns se sont installés dans le sud, d’autres dans le nord, à l’est, les plus âgés sont partis, les plus jeunes ont eu à bâtir leur vie, les visites se sont espacées, jusqu’à devenir inexistantes. Nous avons tous créé une famille, oui chacun a ses soucis et la vie des uns ne regarde en rien celle des autres.
J’ai repensé à cette phrase en bavardant avec ma voisine du bout du chemin, je passe devant chez elle tous les jours et je ne savais pas qu’elle avait glissé sur une plaque de verglas cet hiver, une partie du bassin brisé, elle qui vit seule devait attendre que ses enfants viennent s’occuper d’elle en fin de journée, si j’avais su j’aurais pu faire quelques petites choses pour elle, mais comme la vie des uns ne regarde pas celle des autres, je n’ai pas su.

L’autre phrase « Tu peux si tu veux ». Ce n’est pas vrai. Je veux jouer une partie parfaite au scrabble et je ne peux pas. Je n’ai jamais topé une partie. Entre le verbe pouvoir et le verbe vouloir, il y a le verbe savoir, sans ce verbe les deux autres ne sont rien.
Il faudrait que j’apprenne et surtout que je retienne les neuf lettres, les 7+1, les anagrammes, programme impossible pour moi.
Arrêtons de dire aux enfants « Tu peux si tu veux », ils peuvent mettre toute leur volonté à réussir leur parcours scolaire et ne pas y arriver, en être très malheureux, ils font ce qu’ils peuvent. Je suis d’accord, il y en a qui n’exploitent pas toutes leurs possibilités, j’en connais.
Ce n’est pas en disant « Tu peux si tu veux » que les résultats s’amélioreront.

On pourrait ajouter une autre phrase que l’on entend souvent à la fin d’un tournoi « Si j’avais vu ce scrabble, j’étais tout près du top » Avec des si…Napoléon aurait pu gagner la bataille de Trafalgar contre Nelson, mais il a été battu. Seule la victoire est belle.

J’ai fini de lire « Mystère en ligne » écrit pas un scrabbleur Québécois, distrayant, des choses bizarres se passent sur un site de scrabble en ligne. L’informatique n’est pas sans risque, les espions veillent. J’ai aussi retenu une chose, le soir au moment de se quitter les joueurs se disent « Babaille » et non pas « Bye ». Les liens se tissent entre joueurs du bout du monde, leur forum est beaucoup plus restreint que celui d’ISC, un forum (celui d’Isc) qui ne gagne pas toujours à être lu, mais nous ne sommes pas obligés d’afficher ce canal.
Je vais commencer le livre d’Alexandre Jardin « Chaque femme est un roman » Tout un programme.

Les dessins :


Toujours sur les avions qui ne volent pas, ou qui commencent à voler
















Sur le nuage.













« Chaque femme est un roman » Tout un programme.












Sur le foot qui ne va tarder à envahir nos écrans. Mais si nous ne nous intéressons qu’à l’équipe de France, nous risquons d’être très vite libres de faire autre chose.






Bye…MClaire