dimanche 6 juin 2010


LES POULETS ET …….

Avant tout un proverbe islandais envoyé par Coco :
« Ils volcans les avions ?
Quand les nuages vont des cendres ».

Cela nous remet en mémoire ce volcan que nous avons déjà complètement oublié. Nous oublierons aussi Gaza et les bateaux arraisonnés, Zahia et le foot etc… Ainsi va l’information, une nouvelle chasse l’autre, comme au scrabble, pour moi une partie chasse l’autre, on avance sans se retourner, c’est une des conditions du bonheur.
Dans la vie j’ai toujours décidé d’être heureuse sans avoir envie de posséder ce que manifestement je n’aurais jamais, nous désirons souvent ce que nous ne possédons pas, tout simplement parce que c’est notre imagination qui désire. J’ai très vite compris que le bonheur devait être vécu dans l’immédiat et pas avec des si. Je suis donc heureuse en prenant mon thé le matin et en croquant dans une tartine beurrée, en lisant, en regardant mon jardin, en cueillant les premières fraises, en construisant une jolie maçonnerie sur ma grille de scrabble, en partageant avec l’homme de toute ma vie les premières réflexions du matin, en ne regardant mon relevé bancaire qu’une fois par mois et pas tous les matins sur internet, pourquoi gâcher une journée ; une ventrée de langoustines me ravit, c’est le moment elles sont à un prix vraiment abordable, je n’arrête pas de dire « Ah ! Que c’est bon ».

Il y a aussi les éclats de rire, à l’instant, Christian vient de se faire prendre en photo (photomaton) pour enfin demander sa carte d’ancien combattant en Algérie, en attente depuis 10 ans, il est sérieux comme un pape sur cette photo et je lui dis « Mais pourquoi tu fais cette tête » « Parce qu’un ancien combattant ne rit jamais, il a trop souffert ». En effet, dans l’intendance il a beaucoup souffert !! Son plus grand acte d’héroïsme, ravitailler les corps de troupe en opération, sur les pitons, en hélicoptère (ce n’est pas lui qui pilotait )

Oui, je crois que toute petite j’ai définitivement décidé d’être heureuse et de rire de presque tout mais pas avec n’importe qui (ce n’est pas de moi). Je pense que le bonheur est dans les habitudes journalières, les habitudes sont la paix de l’âme,les enfants sont rassurés lorsque rien ne change, le troisième âge aussi je dis cela parce que je vieillis, et si vous vous dites qu’il n’y a que les imbéciles qui puissent être heureux, bien, je suis une imbécile. Tiens, même en faisant mon blog je prends beaucoup de plaisir, et pourtant il y a des jours où mon imagination est en panne, j’attends le premier sujet qui me donnera envie d’écrire, et aujourd’hui ce qui me donne envie d’écrire est une question métaphysique

« Comment font les producteurs des poulets de Loué pour proposer en promotion dans les hypers des milliers de poulets qui pèsent tous 1k250 ? »
Avez-vous une réponse ? Est-ce que ce sont des clones et on nous l’aurait caché. Un morceau de viande peut être découpé, du poisson aussi, mais du poulet élevé en plein air ? Une manipulation génétique est-elle possible ? Je suis vraiment intriguée. Dans le doute, j’ai renoncé à l’achat d’un poulet en promotion, j’ai préféré une volaille bio avec le foie et le gésier, élevée dans une ferme à Baud, un volatile qui en cuisant ne lâche pas que de l’eau et qui a vraiment un goût différent. Pour quelques euros de plus cela vaut vraiment le coup, on se régale, quel bonheur !

J’ai fini « La première nuit » de Marc Levy. Je l’avais commencé sans passion, mais finalement il m’a beaucoup intéressé, non pas pour l’intrigue qui est un peu tirée par les cheveux, mais ce roman m’a appris des choses que j’ignorais ou que j’avais oubliées.
Il m’a même donné matière à réflexion. J’adore la géographie, j’ai donc voyagé dans le monde entier avec ce bouquin. Connaissiez-vous le site de Man-Pupu-Nyor au nord de l’Oural, et ces sept géants figés dans leur marche, géants façonnés par l’érosion, dans le livre ils sont un des sujets de l’intrigue. J’ai aussi beaucoup appris sur les Sumériens, ils ne m’avaient jamais intéressée, mais là j’ai eu envie d’en savoir plus sur Internet, les Sumériens inventeurs de l’écriture, un peuple nomade qui s’était fixé en Mésopotamie au sud de l’Irak, pour une simple raison, l’épeautre y poussait très bien sur les bords de l’Euphrate et pouvait être stocké afin de leur assurer une nourriture quotidienne. Un peuple se sédentarise dés qu’il peut se nourrir, les exodes humains ont toujours été la conséquence de la famine, on va chercher ailleurs ce que nous n’avons plus chez nous, d’où un sujet de réflexion sur le futur de cette planète qui se peuple de plus en plus sans pouvoir assurer au plus grand nombre leur subsistance quotidienne. Une réflexion aussi sur les religions, en faisant croire aux très pauvres que mourir n’est qu’une étape, qu’il y aura un meilleur ailleurs, on peut arriver à leur faire oublier leurs souffrances et les faire patienter, mais si demain ils ne croyaient plus à rien, auraient-ils envie d’attendre, ils pourraient se révolter, d’où la nécessité d’endoctriner pour protéger les biens des pays les plus riches.

J’ai acheté en poche « Mille soleils splendides » de Khaled Hosseini, l’auteur d’un livre magnifique « Les cerfs-volants de Kaboul », ce livre a longtemps été pour moi un des plus beaux romans, ensuite il y a eu ‘Le cœur cousu » de Carole Martinez qui a eu ma préférence.
Je vais m’installer pour commencer ce livre, j’espère y prendre autant de plaisir.

Deux dessins :


Le foot, en effet que se passera t-il en 2016 ?












Ségolène est prête à se sacrifier, là j’émets un doute, comme le dessin d’ailleurs. Bye MClaire