
Nouveau Blog :
J’aime bien ce nouveau blog, mais il va falloir l’alimenter, canalblog commençait à être saturé et j’en avais assez de le voir, on se lasse de tout. Christian se plie à mes désirs, dans la limite du raisonnable, les décors sont de lui et tout ce qui est technique aussi

J’ai aussi écouté Eliette Abecassis chez Ruquier et chez Drucker pour son livre « Sepharade »
Elle a très bien expliqué les difficultés des relations entre les mères et les enfants dans la religion juive, surtout chez les Sépharades qu’elle connaît bien. Je pense que ces explications pouvaient aussi s’appliquer à toutes les mamans méditerranéennes et pas seulement aux mamans juives. Celui qui n’a pas vécu dans une famille espagnole, italienne ou d’origine de tout le bassin méditerranéen ne peut pas comprendre, je t’ai mis au monde donc tu me dois tout jusqu’à la fin de mes jours. C’est vrai, ce cocon familial est très confortable et rassurant, l’enfant et même l’adulte savent qu’ils peuvent tout attendre de leurs parents, mais il peut être aussi étouffant, et il faut une grande force de caractère doublée d’un vrai sentiment de culpabilité pour s’extraire de ce cocon, sinon vous êtes « bouffés ». Une anecdote : Vous habitez le même immeuble, vous passez donc 10 fois devant la porte de vos parents, vous rentrez 9 fois et la dixième fois vous oubliez, aussitôt vous entendrez « Comment toi ma fille, tu oses passer devant la porte de tes parents sans rentrer leur dire un mot » C’est marrant mais en même temps c’est pesant, alors vous décidez de déménager, oh ! Pas loin à 800 mètres et là drame familial « On ne va plus vous voir, vous nous abandonnez » « Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous envoyer des cartes postales ». J’en ris maintenant, mais c’est ce qui m’a certainement fait prendre le contre-pied avec mes propres enfants à qui j’ai toujours laissé une complète liberté dès qu’ils ont été grands, je ne pose jamais de questions, j’attends qu’on me raconte et j’ai une complète indépendance vis-à-vis d’eux. Nous sommes présents que si on nous le demande, et encore avec l’âge nous avons tendance à nous défiler.
Des dessins sur la grippe H1N1, finalement je n’ai jamais cotoyé une personne « virussée ».

